Camus - L'étranger (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

L’étranger de Camus

Personnages principaux

  • M Meursault
  • Mme Meursault
  • Céleste
  • Emmanuel
  • Thomas Pérez
  • Marie Cardona
  • Salamano
  • Raymond Sintès
  • Masson
  • Le juge d’instruction
  • L’avocat de M Meursault

Résumé par parties

Partie 1 : L’enterrement de sa mère est difficile car il fait très chaud. Il ne semble pas être touché par cette perte. Il l’a veillé et a suivi le corbillard mais sans larme, juste la fatigue d’un long trajet. De retour chez lui, il espère pouvoir « dormir pendant douze heures ». Le samedi, il va à la piscine et au cinéma avec Marie Cardona comme s’il ne venait pas d’enterrer sa mère. Le dimanche, il reste seul dans son trop grand appartement. Il regarde toute la journée le spectacle de la rue après avoir découpé une publicité amusante dans le journal. Sa mère est morte et pourtant il n’y a « rien de changé ». Il parle des gens de son immeuble : du vieux Salamano qui bat constamment son chien parce qu’il « est encore là » et de la mauvaise réputation de Raymond qui lui a demandé son aide afin de punir une fille qui l’a trompé. Ils sont « copains » : lui n’y accorde pas d’importance mais Raymond en est content. Il a retrouvé Marie qui a passé le week-end avec lui. Raymond a pu punir la fille mais il va être convoqué au commissariat. Il demande à M Meursault d’être son témoin, celui-ci accepte. Salamano a perdu son chien, il est très triste et perturbé. Malgré les insultes et tout, il aime son chien. Il lui fait penser à sa mère mais il n’avait pas le temps. Raymond est suivi par le frère de la fille. Marie veut l’épouser. Son patron lui offre de travailler à Paris. Rien ne semble le toucher, il ne s’inquiète de rien, ne s’intéresse à rien. Salamano est venu parler de son chien, ils ont parlé de « sa pauvre mère ». Salamano aimait vraiment son chien qu’il avait reçu à la mort de sa femme. Ils partent avec Raymond chez un ami à lui. Il s’y sent très bien. Les Arabes suivent toujours Raymond, ils l’ont agressé au couteau. A cause du soleil, il continue sa promenade seul et tue, avec le révolver à Raymond, un des deux Arabes.

Partie 2 : Il a été arrêté, il se sait coupable. Il subit de nombreux interrogatoires mais il n’apporte rien ni au juge d’instruction ni à son avocat. Rien ne le préoccupe. Il n’a pas de regrets, il ressent juste de l’ennui même après la scène du juge et de son crucifix. Il dit ne pas aimer parler de la prison. Marie n’a pu venir le voir qu’une fois parce qu’elle n’est pas sa femme. Les journées passent, il a eu du mal avec son désir de femme et de cigarettes mais c’est passé. Il s’est mis à parler tout seul. Procès : il semble toujours détendu et apprécie d’assister pour la première fois à un procès. On l’accuse de son peu de mœurs par rapport à la mort de sa mère. Ses amis tentent de le défendre. Il comprend aux réactions de son avocat que « les choses n’allaient pas au mieux pour [lui] » Il a l’impression que son procès est fait hors de lui. Il n’a pas la sensation qu’on le prend en compte. Il entend beaucoup parler de son âme et ne voit pas le rapport avec le crime. Lors de la délibération, son avocat semble confiant et pourtant il est condamné à mort : « [il aura] la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français » Il ne trouve rien à dire. Comme tout condamné, il espère une invasion ou que son pourvoi soit accepté même s’il se prépare au pire. L’aumônier vient le voir, il ne croit pas en Dieu. Pour la première fois, il exprime face à l’aumônier joie et colère. Il comprend qu’il est heureux et comprend qu’il a eu raison de ne pas pleurer sa mère. Il veut du monde et de la haine à son exécution pour qu’il soit « moins seul ».

Publié dans 20e siècle

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