Maupassant - La parure (19e siècle)
La parure de Maupassant
Personnages principaux
- M Loisel
- Mme Mathilde Loisel
- Mme Jeanne Forestier
Résumé
C’est une belle femme mais née dans une famille d’employés, elle épouse donc un homme qui accepte qu’elle n’a pas de dot. Elle est malheureuse, elle rêve de délicatesse et de luxe. Elle rêve de tout ce qu’elle n’a pas alors que son mari se satisfait et savoure même un simple pot-au-feu. Elle se sente faite pour le luxe mais n’y a pas accès ce qui la désespère. L’une de ses amies du couvent est riche mais elle ne la voit plus beaucoup tant son statut l’attriste. M Loisel est tout heureux d’avoir reçu une invitation pour la soirée donnée par le ministre. Il ne comprend pas l’agacement de sa femme qui, elle, ne voit que le ridicule de la situation : elle n’a rien à se mettre pour une telle soirée. Il lui demande pourquoi elle pleure. Mathilde se calme alors et lui dit de donner l’invitation à quelqu’un d’autre car elle n’a rien à se mettre. Il est prêt à débourser pour qu’elle s’achète une nouvelle tenue qu’elle pourra reporter. Elle lui demande 400 francs qu’il lui concède même s’il avait économisé cette somme pour un fusil et des parties de chasse. M Loisel s’inquiète, la fête approche et sa femme est triste. Elle regrette de ne pas avoir de beaux bijoux, il lui dit de se parer de quelques roses naturelles. Son mari lui dit alors d’emprunter des bijoux à Mme Forestier. Cette idée la remplit de joie. Son amie lui tend la boite à bijou et lui dit de choisir ce qui lui plait. Elle emprunte une rivière de diamants que son amie lui prête sans hésiter. Elle fait sensation lors de la soirée, elle est ivre de bonheur. Lors du départ, elle se dépêche de partir pour que personne ne voie son pauvre manteau, ils rentrent à pied ne trouvant pas de fiacre. Gelés, ils finissent par trouver un vieux coupé pour finir le trajet. Ils rentrent, trustes : lui car il doit travailler quelques heures plus tard, elle car son moment de gloire est fini. Elle crie quand elle réalise qu’elle n’a plus la rivière de diamants. Ils se mettent à la chercher partout, totalement paniqués. Elle sait qu’elle l’avait encore en quittant le ministère. Ils n’ont pas fait attention au numéro du fiacre. Son mari va refaire le trajet fait à pied au cas où. Elle est sous le choc et ne bouge pas alors que M Loisel cherche partout et propose des récompenses. Il lui fait écrire à Mme Forestier qu’elle fait réparer la parure pour gagner du temps mais une semaine plus tard le bijou n’est pas réapparu. Il va falloir le remplacer. Ils vont chez le bijoutier qui a fait l’écrin mais ce n’est pas lui qui a fait la rivière. Désespérés, ils vont de bijouterie en bijouterie pour essayer de trouver la même rivière ou une qui correspond à leur souvenir. Celle qu’ils trouvent vaut 36000 francs. M Loisel s’endette à vie et est épouvanté, il va chercher la nouvelle rivière. Il ne sait même pas s’il pourra un jour rendre tout cet argent. Mme Forestier, irritée du retard, n’ouvre même pas l’écrin ce que craignait Mme Loisel. Elle accepte héroïquement sa nouvelle vie de miséreuse. Elle fait toutes les corvées, ils doivent économiser le moindre sou pour faire face aux billets, ils doivent en faire d’autre. Ils vivent ainsi pendant dix ans. Ils ont tout remboursé. Mme Loisel est maintenant comme toutes les femmes pauvres mais elle rêve encore de cette soirée où elle était belle et admirée. A chaque fois, elle se demande ce qui serait arrivé si elle n’avait pas perdu la rivière. Lors d’une promenade, elle voit Mme Forestier, toujours jeune et belle. Elle ne sait que faire : va-t’elle lui parler ? Tout lui avouer ? Mme Forestier ne la reconnait pas ce que Mathilde lui explique. Pourquoi Mme Forestier semble-t’elle étonnée que Mme Loisel ait remplacé la parure ? Mme Forestier, très émue, lui annonce alors que sa rivière était fausse, elle ne valait même pas 500 francs.