Quelques questions sur vous et l’écriture
1. Présentez-vous en quelques mots. Je m’appelle Sandra Triname, j’ai 33 ans, oui je sais, l’âge du Christ, on va juste faire en sorte de finir l’année mieux que lui hein ^^ et je vis en Normandie, près de Rouen.
2. Parlez-nous de votre dernier ouvrage. Il s’agit d’un roman d’urban fantasy intitulé Salem. L’on y fait la rencontre de Max, une jeune femme forte et qui n’a pas la langue dans sa poche. Après un grave accident de voiture, elle a totalement perdu la mémoire et lorsque son meilleur ami, Jared, va tenter de l’aider à la retrouver, ils vont se rendre compte qu’avant cet accident, Max semblait obsédée par la ville mythique. De plus, le résultat de l’enquête menée par la police laisse à penser que l’accident n’en était surement pas un. Démarre alors une quête de vérité qui va les mener tous les deux bien plus loin que ce qu’ils auraient pu imaginer et où toutes les vérités qu’ils pensaient acquises sur Salem et son histoire vont voler en éclat.
3. Depuis quand écrivez-vous ? Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit. De petites histoires d’abord, maladroites, pas forcément bien construites, comme celles de tous les enfants, puis au fil des années, elles ont évolué.
4. Que vous apporte l’écriture ? C’est un exutoire, une façon de décompresser et de laisser sortir le bon comme le mauvais de façon constructive.
5. Dans quelle condition écrivez-vous ? Chez moi, au calme, de préférence quand je suis seule avec pour unique compagne la musique. J’ai besoin d’être dans ma « bulle » pour écrire.
6. Avez-vous d’autres projets d’écriture ? Un paquet ! Je travaille actuellement sur deux projets : une romance contemporaine érotique et un thrilleur fantastique. Difficile de faire plus différent, mais je n’aime pas me contenter d’un seul terrain de jeu.
7. On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour vous ? Si oui quel est ce message ? Je n’ai jamais tenté de faire passer de message particulier à travers mes romans, je voulais juste offrir un moment de détente et de rêve aux lecteurs. Cependant, je me suis rendu compte il y a peu qu’ils ont tous un point commun : la tolérance. Ce n’est pas parce qu’une personne est « différente » de nous, qu’elle est mauvaise. C’est l’ignorance qui mène à l’incompréhension et donc à la peur et l’intolérance. Ouvrir son esprit aux autres suffit souvent à s’en rendre compte.
8. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ? Ah, la fameuse question ^^ Eh bien, comme beaucoup le savent déjà, je connaissais mon éditrice, Marion Obry, avant de lui confier Salem puisque nous étions auteurs dans la même maison d’édition. J’étais là le jour où l’idée de Plume lui est venue et je lui avais déjà confié l’idée de Salem. Elle a demandé à le lire et m’a dit : Ok, celui-là il est pour moi ! ( Je pense qu’elle est amoureuse de Jack ^^ ) J’ai une totale confiance en elle et en ses capacités d’éditrice donc je lui ai confié mon bébé et je ne le regrette pas.
Quelques questions sur vous et la lecture
1. Qui vous a fait aimer la lecture/ l’écriture ? Sans aucun doute ma mère. Elle adorait lire, elle aimait les livres pour les livres, l’objet en lui-même. Elle m’a transmis le virus dès mon plus jeune âge.
2. Quel est votre auteur préféré en dehors de vous-même bien sûr ! ? Mdr ! il y a vraiment des auteurs qui ont répondu eux-même ?! Plus sérieusement, je suis fan de beaucoup d’auteurs, mais celle qui m’a vraiment donné envie de me lancer dans ce milieu est sans aucun doute Anne Rice. Ma mère m’a offert Entretien avec un vampire alors que je devais à peine avoir 13 ans et cela a été un véritable coup de foudre.
3. Quel type de lecteur êtes-vous ? Le genre insatiable ^^ on a jamais assez de livres !
4. Qu’aimez-vous lire ? Je lis de tout. Peu importe le sujet, pour moi lire, c’est comme respirer, impossible de vivre sans. Et puis j’aime élargir mes horizons.
Quelques questions sur les blogs et tout le reste …
1. Que pensez-vous des blogs littéraires ? Pour être franche, avant d’être publié, je n’y allais jamais. J’entrais dans une librairie, une couverture ou un titre me tapait dans l’œil, je lisais la quatrième de couverture et j’accrochais ou pas. Aujourd’hui, j’y vais plus pour me tenir au courant des actualités littéraires, des sorties, etc. Les blogs littéraires sont souvent une aide aux auteurs qui débutent.
2. Comment gérez-vous les critiques des lecteurs de blogs qui ne sont pas des spécialistes ? (critique positive et négative) ? Hum… Au début, les critiques négatives me touchaient. Il faut savoir que pour parvenir à finaliser un roman, cela demande des heures et des heures de travail, et que comme tous les êtres humains, les auteurs ont un cœur. Nos romans sont un peu nos enfants et quand ils souffrent, nous aussi. Puis avec le temps, j’ai appris à relativiser et à prendre les choses sous un autre angle. Comme je le dis souvent, la lecture d’un roman fonctionne comme un coup de foudre, parfois la magie opère, parfois pas. Une critique positive m’ira droit au cœur et me motivera à continuer, une négative ( si bien sur elle est argumentée et qu’elle ne se contente pas d’un : ce livre est nul !) pointera peut être des points faibles qui m’avaient échappés et m’aidera à m’améliorer. Dans les deux cas, il ne faut pas les prendre personnellement.
3. Pensez-vous que les jeunes ne sont plus capables d’apprécier la lecture ? Quels remèdes proposeriez-vous ? Je ne pense pas que les jeunes n’aiment plus lire, j’estime seulement que l’on devrait leur présenter cette activité autrement que comme une corvée scolaire. En leur proposant des textes plus drôles ou plus récents par exemple. Des textes qui leur permettraient davantage de s’identifier aux personnages. La lecture permet de rêver, de s’évader, de s’ouvrir à des mondes inconnus et de repousser les limites du quotidien. Montrer le côté positif des choses plutôt que le négatif changerait surement la donne pour beaucoup de jeunes.
La parole est à vous : Une dernière phrase ? pensée ? critique ?
Merci à vous pour cette interview et longue vie à votre blog ^^