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Suzanne Marty - La rousse qui croyait au Père Noel (Prix Auto Edition 2015)

Publié le par litteratureetfrancais

La rousse qui croyait au Père Noel de Suzanne Marty

 

Donc voilà l'un des nouveaux romans lu dans le cadre de mon rôle de jury pour le Prix de l'Auto-Edition 2015.

Celui raconte un morceau de vie, celui de Flamme, presque quadra, qui rêve de trouver un grand rôle dans le cinéma et l'homme de sa vie mais surtout qui part en vacances....

Voilà ce que j'en ai dit : 

La couverture correspond bien à une œuvre de chick-lit mais elle parait mal « reliée ». On dirait un mauvais montage photo, c’est dommage.

Dans l’ensemble, il s’agit d’un bon roman de chick-lit (littérature pour femme). L’histoire quoique prévisible est amusante et permet de passer un moment agréable. Il s’agit d’un roman idéal pour la détente, avec un petit bémol pour la fin : je ne suis pas une fan des suites dans ce genre de roman…

Dans l’ensemble le style, très oralisé et à la première personne est agréable.se lit bien, ce n’est pas forcément très recherché mais tout est clair même si « simple ».

On entre immédiatement dans l’histoire grâce au style, cependant elle reste dans l’ensemble attendue. Nous sommes clairement dans un bon roman qui fait sourire, rêver mais qui ne « surprend » pas.

Dans l’ensemble les personnages sont cohérents mais je ne me suis pas attachée… Que ce soit les hommes ou les femmes, ils sont trop stéréotypés pour moi.

Comme dit précédemment, difficile de faire vraiment original dans ce genre de littérature. Si on considère qu’elle part en club de vacances au soleil avec « des mecs jeunes, beaux, bronzés »….

Pas de larmes, pas de coup de cœur ! 

Bonne lecture ! 

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La rousse qui croyait au père-noël

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Rick Riordan - Percy Jackson et les dieux grecs (Avis)

Publié le par litteratureetfrancais

Percy Jackson et les dieux grecs de Rick Riordan

 

Quand j'ai vu le titre en magasin, j'ai acheté sans la moindre hésitation ce nouveau titre de Rick Riordan ! Attention, ce n'est pas la suite des aventures de notre cher P.J !!

Alors j'avoue avoir beaucoup aimé le début;, la façon dont Percy Jackson raconte avec humour les Titans, les aventures des dieux connues ou inconnues... Malheureusement, cela tire un peu en longueur et j'avoue avoir survolé le chapitre sur Dionysos....

Je trouve que ce texte est un très bon moyen d'amener les jeunes à s'intéresser un peu plus à la mythologie grecque, après c'est une fiction quand même !!

Voilà pour conclure, un bon moment qui ne vaut pas les aventures de Percy Jackson et qui gagnerait à être lu comme un "documentaire" un chapitre de temps en temps.

Bonne lecture ! 

Lien Amazon : 

Percy Jackson et les Dieux Grecs

Lien vers l'ebook Numilog 

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Un petit question-réponse avec Anne David sur "Chroniques d'une branleuse"

Publié le par litteratureetfrancais

Pourquoi le choix des chroniques alors que votre projet est assez autobiographique ?

La forme de la chronique m'a permis de parler de moi certes et surtout des autres, de ne rien m'interdire. Une chronique ça doit être court, dense, et ça doit éviter de se répéter d'une fois sur l'autre. C'est une forme contraignante mais ouverte ! A vrai dire votre question pose la question de comment j'ai commencé à les écrire. Le titre s'est imposé de lui-même avant tout « projet d'écriture ». Après quelques mois de chômage passé à « veiller », à « candidater », à « subir » des entretiens, etc. J'ai commencé à écrire pour mes proches et mes amis sur Facebook quel était mon quotidien de chômeuse  donc de branleuse. J'ai été excédée par ce préjugé qui veut qu'un chômeur est un feignant, un assisté. Au fur et à mesure j'ai pioché dans des anecdotes passées que j'ai vécues mais qui dans leurs banalités ont pu être vécues par tout le monde et qui me semblaient révélatrices du monde du travail.

 

C'est donc la colère ou l'agacement du chômage qui vous a amené à écrire ?

Oui mais pas seulement. En écrivant, je me suis rendue compte que ce préjugé de branleur atteint aussi  les salariés : qu'être salarié c'est dans la tête de beaucoup « passer son temps à tenter d'en faire le moins possible ». C'est faux. Ce qui m'a amené à examiner ce présupposé qui veut que le travail soit nocif en soi. Encore une fois c'est faux. « Faire » c'est le propre de l'être humain. En revanche, un certain nombre d'idéologies, de situations pathogènes rendent le travail violent. Enfin, croire que les gens n'aspirent qu'à rester assis devant la télé c'est se tromper sur eux et sur ce qui fait l'intérêt de la vie.

 

Vous parlez beaucoup d'argent dans vos chroniques.

Certes et des paradoxes qui vont avec. Il y a le faire et il y a l'argent. Bizarrement tous les « faire » ne méritent pas salaires... Le travail artistique notamment. Les plasticiens, les commissaires d'expositions, les musiciens, les intermittents du spectacle, les dessinateurs le savent bien : ils n'ont pas un vrai métier donc le produit de leur travail n'a pas à être payé. Cet autre préjugé prend cette forme : vous avez un ami potier. Vous lui dites « Oh belle ton assiette ! Tu me la donnes ? » Et votre ami de répondre, gêné et devant s'expliquer. « Tu sais c'est mon travail je la vends. » Et vous de trouver cette réponse agaçante parce que vous vous dites que ce radin pourrait bien vous la donner à vous. Eh bien non il ne le peut pas.

 

Vous évoquez le monde de l'art...

Je parle du monde de l'art parce que je le connais bien mais aucun secteur n'échappe à ces paradoxes : quand on passe son temps à négocier les devis de l'électricien, du plombier à trouver que leur taux horaire est trop élevé. Et demandez donc à un ami avocat de relire votre courrier, à un ami médecin de regarder votre bobo. Les Chroniques d'une branleuse parlent de ces paradoxes. Ne pas vouloir d'une société d'assistés mais ne pas vouloir payer le travail. Vouloir des citoyens éduqués mais ne pas vouloir mettre d'argent dans la culture. Etc. Etc. Ce paradoxe s'aggrave dès que l'on passe hors-circuit, c'est ce qui se passe quand on est au chômage : on perd encore un peu plus la légitimité de gagner de l'argent. Votre travail peut ne pas être payé puisque vous êtes « indemnisé ».

 

Vous en parlez suivant les cas avec dérision ou ironie.

En effet, parce que finalement la situation est drôle. A bien y regarder, ces paradoxes, on a envie de les pousser à bout : de pousser cette mauvaise fois jusqu'au bout du bout de là où elle peut nous mener. C'est pourquoi je propose dans l'une des chroniques de réinventer le suffrage censitaire, que je parle de citoyen de deuxième catégorie, de sous-chômeurs pour évoquer le cas des contractuels de la fonction publique. Dans une autre je m'amuse des différences de traitement entre les hommes et les femmes et je  tire avec beaucoup de mauvaise fois la couverture du coté des femmes sous de sombres prétextes de calculs mathématiques.

Et cette dérision que vous relevez c'est parce que je m'inclue dans ces paradoxes, je n'y échappe pas. Provisoirement parfois le temps de l'écriture, j'ai l'impression d'arriver à prendre du recul, de mettre à distance ces habitudes du travail : la hiérarchie, les horaires, la charge de travail qui dévore la vie personnelle. Cependant dès lors que je réintègre la vie salariée tous mes « plus jamais » ne tiennent pas longtemps...

 

Curieusement vous ne parlez pas que du travail ou du chômage.

Bien sur. La mise à distance nécessaire dans l'écriture amène à regarder ce qui est vraiment important. A quel moment vous avez été vraiment heureux dans le travail, qu'est-ce qui vous rend heureux ? Qu'est-ce qui est important. C'est pourquoi nombre de chroniques ne parlent pas que moi : la générosité d'une connaissance que vous n'avez pas vue depuis longtemps, la bienveillance des personnes que vous croisez à ce moment particulier de votre vie. C'est pourquoi je présente les Chroniques d'une branleuse non pas comme un livre qui parle du chômage mais du bonheur, je pense que c'est leur véritable sujet. 

 

Est-ce que vous allez continuer à écrire ?

Arriver au bout d'un projet d'écriture ça donne envie de retourner dans un autre. J'ai quelques projets mais surtout envie de voir si je peux écrire quelque chose de différent, de plus éloigné de moi. Ce qui me tente beaucoup c'est les livres pour enfants. L'un des moyens, libérateurs pour achever l'écriture des chroniques, a été de ne rien s'interdire, de ne pas me censurer, d'être au plus proche de ce que je ressentais et ce que je voyais autour de moi. Ce faisant il y a eu quelques passages que je me suis beaucoup amusé à écrire et qui pour moi font écho à ce que ma mère me lisait quand j'étais petite et je voudrais retrouver ces moments de lectures et d'écriture.

 

Publié dans La parole est à vous

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Madelines Desmurs - Meurtre au manoir des furets (Editions HJ)

Publié le par litteratureetfrancais

Meurtre au manoir des furets de Madeline Desmurs

 

J'ai eu la chance de lire deux fois ce roman génial et je vous le conseille très vivement !!

Voici ce que j'en ai dit la première fois : 

J’ai adoré cette histoire qui m’a plongé dans un policier où la fin m’est restée obscure jusqu’au bout avec un personnage central qui a du caractère et qui m’a beaucoup plu ! Une histoire géniale, entrainante sans fausse note ! 

Je le conseille : Jeunes comme moins jeunes ! Tous les adeptes de policier seront au rendez-vous surtout qu’il est en fin de compte très « doux » : pas trop sanglant ni violent et tout en bons sentiments.

J'ai conclu  ainsi : Je me répète mais c’est un très bon roman avec un personnage fort qui est à la fois dur, « un peu » cinglé et pourtant si attachant et rusé ! J’ai beaucoup aimé !!

Je me suis également noté lors de la deuxième lecture : 

- Le personnage de Muguette est vraiment excellent.

- Il y a un peu de cynisme mais sans être gênant, au contraire beaucoup de sourires.

- Le mélange des genres est agréable et donne du rythme.

Comment ça vous ne l'avez pas encore acheté avec tout ça ?

Ah oui c'est vrai ! ...

Plus d'informations ici

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Meurtre au manoir des Furets

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Manou Fuentes - Miss Smart (Editions HJ)

Publié le par litteratureetfrancais

Miss Smart de Manou Fuentes

 

Je ne voudrais vous dire qu'une chose : j'ai ADORE ! ... Comment ça : je ne peux pas m'arrêter là ? Bon d'accord ... 

Bon seul point négatif : la couverture ! Personnellement, elle a plus tendance à me faire passer mon chemin..

Ce roman c'est l'histoire de Valérie qui se fait renvoyer et qui du coup a des réactions particulières.... elle va voler une voiture etc... Et du coup la vie des autres personnages va en être bousculée !

L'histoire est drôle et fait sourire. De plus, elle est originale et vraiment super facile à lire  mais le mieux c'est le style : à la fois oral et pourtant très bien écrit. A la fois "cool" et pourtant très précis.

Parlons des personnages : je les adore ! Valérie est un peu comme moi : elle respecte toujours tout mais parfois elle craque (en faisant des choses que je ne fais pas...), les gens de la "haute" sont très stéréotypés et en même temps on s'attache à eux.

Vous l'avez compris, j'ai passé un excellent moment, seul hic pas de larmes...

Bonne lecture ! 

Plus d'informations ici 

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Miss SMART

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Adeline Neetesonne - Auteur d'Utopique Atlantide, La Prophétie, L'héritage, Jeu de Plaisir, Eléments et Cytise, femme pirate

Publié le par litteratureetfrancais

Quelques questions sur vous et l’écriture

  1. Présentez-vous en quelques mots.

Je m’appelle Adeline Neetesonne. Je suis auteur de romans et nouvelles de fantastique/fantasy.

J’ai aussi écrit un peu d’érotisme. En fait, plus le temps passe, plus j’ai envie de me lancer dans de nouveaux styles littéraires.

 

  1. Parlez-nous de votre dernier ouvrage.

L’Héritage est mon sixième livre. C’est un roman de fantastique sombre et contemporain, sorti en juillet 2014 aux Éditions Sharon Kena. Sur fond d’aventure surnaturelle, j’y aborde de nombreux sujets d’actualité. Mais ça reste avant tout une lecture détente.

 

  1. Depuis quand écrivez-vous ?

J’ai toujours aimé écrire, mais il m’a fallu plusieurs années avant de me décider à entamer une vraie carrière littéraire. Mon premier roman, Utopique Atlantide, a été édité en décembre 2008. Par la suite, j’ai sorti à peu près un roman par an, plus quelques nouvelles et préfaces ici et  là.

 

  1. Que vous apporte l’écriture ?

Pour moi, l’écriture est d’abord une passion. Elle me permet à la fois de m’exprimer, de m’évader et d’évacuer les frustrations du quotidien. D’ailleurs, j’écris plus facilement quand je suis triste ou déprimée. Me plonger dans des univers imaginaires est une véritable thérapie. Et elle est particulièrement efficace.

 

  1. Dans quelle condition écrivez-vous ?

Ça dépend. Je n’ai pas vraiment de toc d’écriture. Je peux aussi bien travailler sur mon ordinateur, assise à mon bureau, ou sur un bloc dans mon lit ou encore, dans une salle d’attente. .. En réalité, tant que l’inspiration est là, le reste importe peu.

 

  1. Quelle est votre source d’inspiration ?

En ce qui me concerne, tout peut être prétexte à une histoire. Je peux trouver l’inspiration dans un rêve, dans une scène familiale ordinaire, dans une musique, dans une réflexion entendue dans la rue…

 

  1. Êtes-vous écrivain à part entière ou exercez-vous une profession à coté ? si oui laquelle ? Que vous apporte-t-elle par rapport à votre travail d’écrivain ?

Je travaille à temps partiel, en plus de mon activité d’écrivain. Mais il s’agit uniquement d’un emploi alimentaire, qui m’assure un revenu régulier. Rien de passionnant.

 

  1. Avez-vous d’autres projets d’écriture ?

Oui, bien sûr ! J’ai toujours plusieurs projets en cours. En ce moment, j’ai un manuscrit en relecture chez mon éditeur et un autre en correction. En même temps, je travaille sur l’écriture d’une nouvelle de romance fantastique.

 

  1. On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour vous ? Si oui quel est ce message ?

Je n’écris jamais en me disant « je vais faire passer tel message ». Mais inconsciemment, mes textes reflètent mes pensées, mes craintes, mes opinions. C’est normal. Chaque auteur laisse un peu de lui-même dans ses récits.

Je crois que, ce qui ressort le plus de mes romans, c’est un appel à la tolérance, d’une manière générale.

 

  1. Si vous deviez changer quelque chose dans votre carrière d’écrivain, ce serait quoi ?

Rien. Les choses se sont passées exactement comme elles devaient se passer. Évidemment, j’ai connu des hauts et des bas, mais dans l’ensemble, je suis satisfaite. Je n’ai jamais souhaité devenir une star. J’ai des lecteurs fidèles et ma petite carrière me convient. C’est l’essentiel.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Un peu par hasard.

En premier lieu, je n’ai jamais cherché à être publiée par de grosses maisons d’édition. Je préfère les petites structures, plus humaines.

Mais quand j’ai débuté, je n’y connaissais rien. Pour trouver un éditeur, j’ai donc tout simplement fait une recherche sur internet. J’ai éliminé d’office ceux qui proposaient des contrats à compte d’auteur (ce que je ne considère pas comme de l’édition) et j’ai contacté les autres. J’ai eu la chance d’avoir une réponse positive.

D’ailleurs, même après avoir évolué dans ma carrière, je fonctionne toujours sur le même modèle. J’ai actuellement trois éditeurs (bientôt quatre), qui entrent tous dans ces critères.

 

Quelques questions sur vous et la lecture

  1. Qui vous a fait aimer la lecture/ l’écriture ?

Je l’ignore. Mon amour pour la lecture et l’écriture remonte à tellement loin que je ne m’en souviens plus. J’imagine que ce sont mes parents… ou alors, j’avais ça en moi dès ma naissance !

 

  1. Quel est votre auteur préféré en dehors de vous-même bien sûr ! ?

Je ne suis pas mon auteur préféré. Loin de là !

J’ai eu la chance de rencontrer de nombreux auteurs, dont de grands noms de la littérature francophone et anglo-saxonne. Mais à chaque fois que cette question m’est posée, un seul nom me vient à l’esprit : Tyler Ledger (Vincent Lahouze, de son vrai nom). Sa plume moderne et acérée me touche droit au cœur. Il est capable en quelques lignes de nous faire vivre un panel d’émotions incroyables. À mes yeux, c’est le meilleur auteur de notre génération.

 

  1. Quel type de lecteur êtes-vous ?

J’ai malheureusement de moins en moins le temps de lire. Cela dit, comme beaucoup de personnes, j’ai des périodes où je lis plus que d’autres. De même, pour le style de lecture, je vais fonctionner par cycles.

 

  1. Qu’aimez-vous lire ?

Je suis très éclectique. Pour moi, le thème importe moins que la plume de l’écrivain. D’ailleurs, j’aime bien découvrir de jeunes auteurs et j’accepte souvent d’être jury dans des concours de nouvelles. C’est très enrichissant.

 

Quelques questions sur les blogs et tout le reste …

  1. Que pensez-vous des blogs littéraires ?

Ils sont utiles autant pour les passionnés de lecture que pour les auteurs qui souhaitent élargir leur lectorat. Et puis, ils permettent aux bloggeurs de s’exprimer et d’échanger sur leur ressenti de lecture.

Il est évident que tout le monde n’aura pas la même opinion sur un même texte, mais on peut avoir plus d’affinités avec tel ou tel bloggeur, d’où la nécessité de leur développement sur la toile.

 

  1. Que pensez-vous de mon blog en particulier et quel est pour vous l’intérêt de répondre à ce petit questionnaire ?

J’avoue que je viens seulement de découvrir votre blog, mais je le trouve intéressant et bien conçu puisqu’il laisse autant de place à la lecture qu’à l’écriture. Chacun peut s’y exprimer librement.

Je profite donc de l’occasion qui m’est offerte pour évoquer ici ma vision de l’écriture, en espérant donner envie à d’autres personnes de prendre la plume.

 

  1. Comment gérez-vous les critiques des lecteurs de blogs qui ne sont pas des spécialistes ? (critique positive et négative) ?

Chacun a le droit de donner son avis. L’écriture est avant tout un art. Chaque lecteur réagit différemment à un même texte. C’est parfaitement naturel, même s’il n’est jamais agréable pour un auteur de lire des critiques négatives au sujet d’un récit sur lequel il a travaillé pendant des mois, voire des années.

Mais ça fait partie du métier. Il faut savoir l’accepter.

 

  1. Si vous deviez remercier un professeur que vous avez eu : ce serait qui et pourquoi ?

Mon professeur de philosophie, en terminale. Il m’a appris à écrire ce qu’il me passait à l’esprit, tout en gardant une structure à mon texte.

 

  1. Pensez-vous que les jeunes ne sont plus capables d’apprécier la lecture ? Quels remèdes proposeriez-vous ?

Les jeunes lisent toujours. J’en ai la preuve régulièrement. J’ai des lecteurs adolescents qui viennent me voir en dédicaces ou qui me contactent par Facebook et je trouve ça particulièrement rassurant.

Non, la lecture n’est pas moribonde.

 

  1. Que pensez-vous du boom des éditions numériques ?

Personnellement, j’ai choisi des éditeurs qui proposent le format papier et le numérique. Je me rends compte que les deux sont complémentaires. Aucun n’écrase l’autre.

Le numérique permet surtout de pouvoir accumuler de nombreux textes dans un petit espace de stockage. C’est l’idéal pour les voyages et les transports en commun.

D’un autre côté, le livre en tant qu’objet existe toujours et a encore de belles années devant lui, car même s’il est plus cher, il n’apporte pas les mêmes sensations au lecteur.

 

  1. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes écrivains ?

S’ils sont vraiment passionnés et motivés, je leur conseillerais de ne pas baisser les bras, quoi qu’il arrive, et de travailler leurs textes, encore et encore. C’est souvent difficile de mettre un pied dans le monde de la littérature, mais quand on veut y arriver, on peut le faire.

 

 

La parole est à vous : Une dernière phrase ? pensée ? critique ?

Je vous suis reconnaissante de m’avoir laissé la parole. Rien n’est plus précieux que la liberté d’expression et vous participez à la défendre et à la développer.

Et je remercie mes lecteurs, présents et à venir, car je ne suis rien sans eux.

 

Son site ! 

Publié dans Les auteurs

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Catherine Messy - Auteur de Bucoliques et artiste accomplie !

Publié le par litteratureetfrancais

 

1. Présentez-vous en quelques mots.

      Je suis enseignante d'anglais à la retraite, passionnée par les arts en général, plus spécialement par la peinture et la sculpture, devenues une occupation quotidienne. J'ai monté une association dans ce domaine, "la Côtière des Arts".

2.    Depuis quand écrivez-vous ?

      Depuis 2 ans de façon assidue.

3.    Que vous apporte l’écriture ?

       Un équilibre et beaucoup de rêve.

  4. Dans quelle condition écrivez-vous ?

          Dans une pièce refuge lors de mes nuits trop courtes, assise devant mon ordinateur. Il m'arrive aussi d'écrire dans un petit carnet que je transporte toujours avec moi dès que j'ai un moment d'attente quelque part.

 5.Quelle est votre source d’inspiration ?

         La nature humaine, la nature tout court.

6. Etes-vous écrivain à part entière ou exercez-vous une profession à coté ? si oui laquelle ? Que vous apporte-t-elle par rapport à votre travail d’écrivain ?

      Je n'ai jamais eu l'intention de faire une carrière d'écrivain. La retraite me donne le temps de concrétiser ce qui m'a toujours attirée sans que je le laisse deviner. C'est exactement comme pour la peinture ou la sculpture. Je laisse enfin émerger ce qui était jusqu'à maintenant bien enfoui en moi. L'âge me donne une audace supplémentaire, l'envie d'accomplir des choses avant que tout se termine. Je me lance des défis.

7. Avez-vous d’autres projets d’écriture ?

      Un deuxième recueil de poèmes va paraître cette année, j'ai un roman en attente de lecture par le comité de lecture EHJ et d'autres en cours d'écriture.

8.On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour vous ? Si oui quel est ce message ?

     Je n'ai pas de message particulier à faire passer. Mon écriture est instinctive, comme ma peinture. Je pars du principe que personne ne m'attend dans ce domaine ni dans les autres arts pratiqués. Je ne sens pas indispensable, mais écrire l'est devenu, tout comme peindre ou modeler la terre.

9. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

   Tout simplement parce que c'est la maison d'édition de ma fille, que je suis très fière de ce qu'elle a entrepris en tant qu'éditrice et écrivain. C'est un bel échange mère-fille. Cela me donne la possibilité de mener l'aventure jusqu'à son terme.. Et  je suis parfaitement sereine quant à l'idée que l'un  de mes manuscrits puisse être refusé par le comité de lecture EHJ, il ne me viendrait pas à l'idée de le contester.

Quelques questions sur vous et la lecture...

1.Qui vous a fait aimer la lecture/ l’écriture ?

        Mes parents, surtout mon père qui aimait nous lire de la poésie et nous aidait à améliorer nos rédactions.

2.Quel est votre auteur préféré en dehors de vous-même bien sûr ! ?

Je n'ai pas d'auteur préféré. De par mes études, j'apprécie les romanciers anglais. Mon mari est un gros lecteur et m'a fait découvrir les romans nordiques et japonais ( Nesbo, Indridasson, Murakami, Ishiguro... )

3.  Quel type de lecteur êtes-vous ?

     Je me partage entre mes différentes passions artistiques et les journées ne faisant que 24heures, je suis une lectrice assidue mais pas dévoreuse d'ouvrages comme le sont certains.

4. Qu’aimez-vous lire ?

    Tout m'intéresse. J'ai l'esprit curieux.

 

Quelques questions sur les blogs et tout le reste …

      1.Si vous deviez remercier un professeur que vous avez eu : ce serait qui et pourquoi ?

        Mon professeur d'anglais de 3ème, qui m'a donné envie de découvrir les écrivains anglais. Elle m'avait conseillé à l'époque de lire en version originale. Je n'ai rien trouvé de mieux que de lire "Qu'elle était verte ma vallée" de Cronin, que j'ai découvert avec un dictionnaire à mes côtés!! Mais cela ne m'a pas rebutée. Je devais vraiment aimer l'anglais! C'est elle aussi qui m'a également fait découvrir la peinture anglaise.

2. Que pensez-vous du boom des éditions numériques ?

     Il est inévitable. Je pense que papier et numérique peuvent cohabiter. Je suis une    adepte du papier, j'aime me déplacer au milieu des livres d'une librairie, mais je  ne dénigre absolument pas l'édition numérique.

La parole est à vous : Une dernière phrase ? pensée ? critique ?

Ce que m'a toujours dit mon père:

Toujours faire les choses avec sérieux, mais ne jamais se prendre au sérieux.

 

Publié dans Les auteurs

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Bilan du mois de janvier 2015

Publié le par litteratureetfrancais

Janvier 2015

 

  1. Sexe, diamants et plus si affinités de Lauren Weisberger
  2. Lu précédemment : Quand la mousse pousse de Svetana Kirilina 
  3. Entre ombre et lumière de Paul G Sergeant 
  4. Lu précédemmant : Déconfitures et pas de pot de Kathy Dorl
  5. Confessions d'un banquier pourri de Crésus
  6. La machine à relier de François Constanty  
  7. Le sang de la lignée - Flashback d'Elena Guimard 
  8. Le temps qu'il fera demain de Nicolas Didier Barriac 
  9. Dans la nuit bleue de l'âme de Ghislain Gagnon
  10. Lu précédemment : Vents froids d'Olivier Magnier 
  11. Contrats, glaçons et coup de foudre d'Esther Jules
  12. Manuscrit pour les éditions Hélène Jacob
  13. Vers la fin des librairies ? de Vincent Chabault 
  14. Les chroniques de Youki (tome 4) de Daniel Savary  
  15. Le fou du PDG d'Alfred Neysson  
  16. Utopique Atlandide de Adeline Neetosonne 
  17. Né de poussière d'étoiles de Morgane Pinon 
  18. Chroniques d'une branleuse d'Anne David 

Publié dans Bilans

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Anne David - Chroniques d'une branleuse (Avis)

Publié le par litteratureetfrancais

Chroniques d'une branleuse d'Anne David

 

Pour commencer, je remercie les éditions Vanloo pour ce partenariat.

Alors ce livre dont, je vous l'accorde, la couverture n'est pas forcément très attirante est un rassemblement de chroniques qui ressemblent à un journal intime.

Ces chroniques composent le quotidien d'une chômeuse, qui ne rentre pas dans le moule de la société.

Je m'attendais à quelque chose de plus drôle, satirique peut-être mais on se retrouve face à la réalité, à "l'horreur" de la situation...

Je m'attendais à un recueil sur comment trouver du travail, sur comment on est considéré mais non ce sont des morceaux de vie : du regard sur la nourriture à celui des élections....

Un texte dont l'écriture est recherchée et très précise et qui force la réflexion : d'accord ou pas, les chroniques passent comme la vie de leur rédactrice...

Bonne lecture !

Lien Amazon : 

Chroniques d'une branleuse

Publié dans Témoignage, Roman adultes

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Morgane Pinon - Né de poussière d'étoiles ( Prix Auto-Edition 2015)

Publié le par litteratureetfrancais

Né de poussière d'étoiles de Morgane Pinon

 

Voici le troisième livre que je lis en tant que jury du prix de l'auto-édition 2015.... Toujours pas le coup de coeur attendu...

Pour commencer : une couverture attirante qui promet un beau voyage…

Le problème des recueils de nouvelles est toujours le même : toutes les nouvelles ne sont pas au même niveau et c’est malheureusement ici aussi le cas. Ce qui n’empêche pas une lecture rapide et un véritable plaisir.

Ce recueil est écrit avec une écriture simple mais légère, agréable et pleine de douceur. Les mots vous caressent et vous transportent d’un univers à l’autre au fil des nouvelles.

Ces nouvelles qui racontent des morceaux de vie plus ou moins évidents sont assez souvent prévisibles, la chute est souvent évidente. Cela ne les empêche pas d’atteindre leur but. J’ai particulièrement aimé celle sur le page blanche.

C’est difficile de juger des personnages sur quelques lignes ou quelques pages mais il y en a une en particulier qui m’a marqué et qui m’a presque fait verser une larme… Après un accident, elle retrouve enfin la mémoire et là….

Dans la majorité des cas, je l’ai déjà dit, les nouvelles sont prévisibles mais il y a parfois un message… environnement, amour, tolérance…

Pas de larmes, pas de coup de cœur ! 

Bonne lecture !

Lien Amazon : 

Né de poussière d'étoiles

Publié dans Prix Auto-Edition 2015

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