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20e siecle

Tournier - Vendredi ou la vie sauvage (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Vendredi ou la vie sauvage de Tournier

Personnages principaux

  • Robinson
  • Tenn, le chien
  • L’indien, Vendredi
  • Anda, la chèvre
  • Andoar, le roi-bouc
  • Jean Neljapaev, Dimanche

Résumé par chapitres

Chapitre 1 : Robinson est sur La Virginie. La capitaine n’a pas peur de la tempête car son navire est stable. A un moment, le navire ne bouge plus et une énorme vague balaye tout : hommes et matériel.

Chapitre 2 : lorsque Robinson revient à lui, il explore la terre sur laquelle il se trouve. Il tue un bouc sauvage car il a peur de celui-ci. Il se rend compte qu’il est sur une île déserte. Il est triste et fatigué.

Chapitre 3 : A son réveil, il est plutôt optimiste. Il récupère le reste de la carcasse du bouc déjà entourée de vautours. Il prévoit pleins de système pour alerter les navires qui passeraient par là. Il n’envisage pas encore de visiter l’épave du navire cat il est persuadé qu’on va vite venir le sauver.

Chapitre 4 : Lassé d’attendre du secours, il décide de se faire un bateau, L’Evasion, pour rejoindre le Chili. Il visite alors La Virginie qui n’est pas si abimée. Il fait plusieurs voyages sur son radeau pour ramener sur la plage ce qui lui semble utile.

Chapitre 5 : Robinson crée un bateau. Il a beaucoup de mal car il n’a pas de scie. Il crée de la glu grâce à du houx. Il est temps de mettre L’Evasion à l’eau ce qui le terrorise. Il n’avait pas pensé au transport jusqu’à l’eau et son navire est beaucoup trop lourd. Il doit renoncer.

Chapitre 6 : Son désespoir le conduit à vivre comme les sangliers : il se plonge dans les marécages, mange ce qu’il trouve au sol,… Tout cela le rend fou au point qu’il est persuadé qu’un galion est passé près de l’ile sans le sauver, galion sur lequel se trouvait Lucy, sa sœur morte depuis plusieurs années.

Chapitre 7 : Il décide de se reprendre en main. Il plante les graines qu’il a récupérées sur La Virginie. Au premier découragement, il retourne à sa vie animale mais les hallucinations lui font peur. L’arrivée de Tenn, le chien du navire, le motive à se créer un vrai foyer. Il se fait également une clepsydre et un calendrier pour pouvoir se situer dans le temps. Il rédige un journal de son voyage au jour le jour.

Chapitre 8 : Robinson écrit des lois pour l’ile de Speranza. Il a peur de perdre la parole. Un jour, il voit des Araucans débarquer sur l’ile, ce sont des indiens très dangereux. Ils sacrifient l’un d’eux. Apres cela, Robinson fortifie son ile et met des pièges. Avant de se coucher, il fait toujours une ronde avec Tenn.

Chapitre 9 : Le temps passe. Après la saison des pluies et donc des réparations, c’est celle de la récolte qui est abondante. Il doit rapidement régler le problème des rats qui mangent ses céréales.

Chapitre 10 : Robinson se regarde dans le miroir. Il se trouve sérieux. Il n’arrive plus à sourire car il n’a personne pour qui le faire. Il s’entraine avec Tenn pour retrouver un peu d’humanité.

Chapitre 11 : Robinson a des journées très chargées et bien organisées. Il a « apprivoisé » l’ile. Il se sent obligé de travailler pour ne pas devenir un animal.

Chapitre 12 : Il décide de visiter la grotte plus en profondeur. Il arrive dans un lieu doux et blanc qui lui fait penser à sa mère. Il sort vite de la grotte : nu et faible.

Chapitre 13 : Robinson a du mal quand il est  dans la grotte à se rappeler pourquoi il doit travailler : il pense à son père et s’inscrit partout des maximes pour se motiver. Il se maudit lorsque les indiens reviennent. Leur victime fuit, Robinson tue l’un des poursuivants. Le fugitif se soumet à lui.

Chapitre 14 : Robinson et l’indien passent une mauvaise nuit car ils ont peur d’une attaque mais les autres sont partis. Robinson rit  pour la première fois depuis qu’il est sur Speranza. Il espère pouvoir mettre L’Evasion à l’eau mais il tombe en poussière à cause des termites. Robinson est choqué de l’impudeur de l’indien.

Chapitre 15 : Vendredi devient un très bon serviteur. Il apprend tout ce que Robinson lui enseigne. Il est payé. Vendredi enseigne aussi ce qu’il sait à Robinson. Vendredi construit une pirogue. Robinson est d’abord jaloux mais il doit accepter le succès de son serviteur. Premier tour de l’ile.

Chapitre 16 : Il y a clairement des différences entre Robinson et Vendredi. Ils ne se comprennent pas car ils n’ont pas la même culture. Robinson a du mal à accepter que Vendredi désapprouve sa façon de vivre. Les trois compagnons s’ennuient.

Chapitre 17 : Robinson se réveille en pleine nuit et retourne dans sa grotte. Vendredi, ne voyant pas son maitre, se sent libre et ne fait que des choses qui l’amusent comme habiller les cactus avec les vêtements de Robinson. Il vide la rizière pour sauver Tenn sans penser aux conséquences.

Chapitre 18 : Quand Robinson sort de sa grotte, il voit toutes les bêtises de Vendredi, il entre dans une colère noire mêlée de culpabilité. Il retrouve Vendredi grâce à Tenn et est jaloux de voir que sans lui, son « ami » s’amuse. Il remet à nouveau en cause le travail et les règles qu’il s’impose.

Chapitre 19 : Vendredi a trouvé un nouveau jeu : il fume le tabac de Robinson. Il sait qu’il risque gros. Un jour où il va être puni pour ce qu’il a fait, il jette la pipe dans la grotte où il y a la poudre ce qui provoque une grosse explosion.

Chapitre 20 : Les deux amis n’ont rien mais toute la civilisation que Robinson avait créée a été soufflée par l’explosion. Tenn est mort. Robinson comprend que maintenant c’est Vendredi qui va prendre les choses en main. Le gros cèdre est déraciné par l’explosion.

Chapitre 21 : Robinson se laisse guider par le style de vie de son ami. Il vit nu malgré ses premières réticences. Il joue avec Vendredi et apprend l’art chilien de faire des arcs,…

Chapitre 22 : Vendredi apprend à Robinson la cuisine araucanienne. Il n’a besoin que de ce qu’il trouve dans la nature et ses repas sont tout de même succulents.

Chapitre 23 : C’est la première fois qu’ils se disputent car ils sont maintenant égaux. Pour éviter de se faire mutuellement du mal, ils créent des statues à l’effigie de l’autre sur laquelle ils passent leurs nerfs.

Chapitre 24 : Vendredi invente un nouveau jeu : ils rejouent des épisodes d’avant l’explosion mais en inversant les rôles : c’est libérateur pour les deux amis. C’est toujours Vendredi qui donne le signal de ce jeu.

Chapitre 25 : Vendredi trouve un baril de poudre et montre à Robinson qu’elle peut servir au bien. Ils brulent des arbres morts pour pouvoir danser et s’amuser la nuit comme pour des fêtes secrètes.

Chapitre 26 : Robinson accepte ce que Vendredi lui enseigne sur le langage et le rapprochement qu’on peut faire entre deux choses pourtant éloignées. Ils aiment jouer aux devinettes. Le souvenir de Tenn rend Robinson triste.

Chapitre 27 : L’arrivée de perroquets sur l’ile les exaspère car ils répètent tout. Ils se mettent au langage des signes jusqu’au départ des perroquets, langage qu’ils utilisent encore parfois d’un commun accord.

Chapitre 28 : Vendredi joue à un jeu dangereux avec les boucs. Il soigne Anda qui ne le quitte plus jusqu’à l’arrivée d’Andoar, le roi-bouc… Vendredi veut le défier pour récupérer Anda. La bataille tourne encore à l’avantage du bouc. Ils tombent dans le vide.

Chapitre 29 : Robinson a tout vu de la chute. Il retrouve son ami en vie. Le roi-bouc est mort en amortissant la chute de Vendredi.

Chapitre 30 : Quand il est remis de ses blessures, Vendredi s’occupe de la dépouille d’Andoar. Pourquoi dit-il qu’Andoar va voler ?

Chapitre 31 : Robinson tente de vaincre son vertige en grimpant tous les jours aux arbres. Vendredi a réussi à faire voler Andoar : il a fait un cerf-volant avec la peau de celui-ci.

Chapitre 32 : Le jeu avec le cerf-volant les occupe toute la matinée. Ensuite, ils vont à la pêche grâce à celui-ci. Apres quelques jours, le vent tombe, Vendredi reprend ses siestes avant de se souvenir de la tête laissée dans la fourmilière.

Chapitre 33 : Avec le crane du roi-bouc, Vendredi fait une harpe éolienne qu’ils testeront un mois plus tard lors s’une tempête. La musique créée est triste et donne envie de pleurer.

Chapitre 34 : L’arrivée du Whitebird remet toute leur vie en question. Cela fait plus de 28 ans que Robinson est sur l’ile. Après avoir passé quelques heures sur le navire avec ces hommes « bêtes et méchants » auxquels il a fait des dons d’une grande valeur, Robinson décide de rester sur Speranza où il se sent jeune et beau malgré ses 50ans.

Chapitre 35 : A son réveil, le Whitebird a disparu ainsi que Vendredi. Robinson est désespéré, il veut mourir et veut retrouver sa grotte. Au moment où il va abandonner, il voit Jean, le jeune mousse, qui s’est enfui. Robinson reprend espoir, il aime son ile. Il baptise le jeune garçon Dimanche car c’est toujours la fête.

Publié dans 20e siècle

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Camus - La peste (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

La peste de Camus

Personnages principaux

  • Le narrateur
  • Le concierge M Michel
  • Le docteur Bernard Rieux
  • M Othon, le juge
  • Mme Othon
  • Raymond Rambert
  • Jean Tarrou
  • Le père Paneloux
  • Joseph Grand
  • M Cottard
  • M Richard
  • M Castel
  • Garcia
  • Raoul
  • Gonzales
  • Marcel
  • Louis

Résumé par parties

Partie 1 : Description d’Oran, ville où tout le monde travaille pour l’argent, ville moderne. Présentation du narrateur qui est un historien car il a vécu et a des témoignages de ce dont il parle. Le 16 avril, Rieux trouve un rat mort sur son palier, le concierge refuse d’y croire. Le soir, un autre rat meurt sous ses yeux. Le sang lui fait penser à sa femme qui part le lendemain à la montagne pour se soigner. Il l’aime tendrement. Le lendemain, il voit un certain nombre de rats morts sur les ordures des quartiers pauvres : cela l’intrigue. Tout le quartier ne parle que des rats qui sortent à cause de la faim. Rieux amène sa femme à la gare. Elle lui demande ce que c’est que cette histoire de rats. Il lui dit de ne pas s’inquiéter. La séparation est difficile. Même le juge s’inquiète de l’invasion des rats morts. Rieux affirme que ce n’est rien. Rambert vient voir Rieux, il veut faire un article sur les conditions sanitaires de la ville d’Oran. Rieux veut savoir s’il peut écrire toute la vérité ou si c’est le journal qui va décider. Rambert lui dit ne pas pouvoir tout écrire mais avoir une grande liberté. Rieux refuse alors d’alimenter en eau le moulin du journaliste ce que celui-ci semble accepter. Il lui conseille cependant de faire un article sur les rats morts dans la ville. Tarrou trouve l’apparition des rats positivement intéressante alors que Rieux trouve cela agaçant. M Michel semble très faible, il dit que c’est les soucis à cause des rats qui le mettent dans cet état, cela ira mieux quand ils auront disparu. L’arrivée de sa mère le réjouit. Il y a de plus en plus de rats partout. Rieux contacte Mercier, directeur du service de dératisation. Même eux sont envahis mais suivant le conseil de son ami, il va voir pour intervenir. La population commence à s’inquiéter. L’affaire prend de l’ampleur. La municipalité décide de collecter les cadavres et de les bruler tous les jours. Il y en a des centaines qui apparaissent. Il y a de plus en plus de rats morts partout dans la ville, même dans les lieux très fréquentés. Jusqu’au 28 avril, Randsoc annonce des milliers de rats ramassés chaque jour ce qui effraye la population. Le 29, l’agence annonce la fin du phénomène, la ville respire à nouveau mais est-ce vrai ? Rieux voit M Michel avec le père Paneloux, il n’est pas en très bon état. Joseph Grand, un ancien patient, l’appelle pour son voisin. Celui-ci a tenté de se suicider par pendaison, c’est Grand qui l’a décroché. Rieux est obligé de déclarer la tentative de suicide au commissaire. Joseph va veiller sur son voisin. Les journaux annoncent la fin de l’invasion. M Michel est mal en point. Rieux demande conseil à Richard, celui-ci ne l’aide pas beaucoup. L’état du concierge empire : il a beaucoup de fièvre et Rieux ne sait pas ce qu’il a. le 30 avril, la ville semble revivre mais Rieux envoie le concierge à l’hôpital, il veut le mettre en quarantaine ? Le concierge meurt dans l’ambulance, dans son délire, il ne parlait que de rats. Avec la mort du concierge, il ne parlait que de rats. Avec la mort du concierge et d’autres hommes de situation différente, la peur s’installe. Les gens commencent à réfléchir. Le narrateur tient à nous donner l’avis de Tarrou sur ce qui se passe à Oran. Personne ne sait rien de lui à part qu’il aime les plaisirs simples. Ses carnets, quoique écrit sans cœur, sont précieux pour la chronique de cette époque. On trouve dans le carnet, l’histoire d’un homme mort des mêmes symptômes que M Michel. L’histoire suivante est celle du petit vieux qui attire les chats pour leur cracher dessus. Les carnets concernent toutes sortes de considérations qui n’ont pas forcément de lien avec les rats. Tarrou parle des premiers effets de l’apparition des rats, il garde une grande distance avec les faits qu’il décrit. Tarrou a fait un portrait de Rieux dans ses carnets. Après la mort du concierge, Rieux contacte ses collègues, il y a partout dans la ville des cas semblables, presque tous mortels. Richard ne peut pas déclarer la quarantaine mais va en parler au préfet. Le temps devient orageux, Rieux a l’impression que toute la ville a la fièvre. Rieux parle, le jour de l’enquête, avec Grand de Cottard. Même s’ils sont voisins, ils ne se connaissent que très peu. Le commissaire arrive. Rieux prépare son patient à cette visite. De quoi Cottard a-t-il peur ? Rieux dit qu’il est là pour protéger son patient. L’affaire Cottard est vite expédiée. Rieux est inquiet, les cas de fièvre sont de plus en plus nombreux. Les patients meurent dans une odeur affreuse. Castel vient voir Rieux, c’est une épidémie, il veut que Rieux dise que c’est la peste. Celle-ci est censée avoir disparue. Personne ne va le croire. Le narrateur explique le fait que Rieux soit surpris par le fait que les hommes n’acceptent jamais d’être la cible d’un fléau. Les habitants d’Oran vivent comme si de rien n’était, le drame n’est pas la portée de l’homme, il est donc difficile à envisager. Rieux repense aux chiffres qu’il connait sur la peste mais ils restent flous car les morts sont anonymes. Il a du mal à accepter l’idée de la peste. Rieux se remémore toutes les histoires sur la peste qu’il connait. Il pense pouvoir éviter l’épidémie en prévenant les symptômes ? La raison ne peut pas accepter la défaite face à la peste. Il faut des solutions mais elles sont floues. Pour Rieux, il n’y a qu’une chose à faire : bien faire son métier. Il y a de plus en plus de morts. Rieux ne dit pas à Grand et Cottard le nom de la maladie. Que fait vraiment Grand lors de ses soirées ? Rieux pense de Grand qu’il est un peu mystérieux. Il en dresse le portrait : c’est un homme bon et sensible qui cherche toujours ses mots même les plus simples. Il voudrait apprendre à bien s’exprimer. Rieux pense que Grand écrit un livre : ça le rassure sur l’avenir de la peste, elle ne peut pas s’installer dans une ville où les fonctionnaires écrivent des livres. Les médecins vont à une commission sanitaire avec le préfet. Celui-ci veut que cela se fasse en silence. Rieux dit que les analyses sont proches de celle de la peste. Richard ne veut pas l’admettre ou juste être prudent ? Rieux veut faire comprendre que le problème n’est pas de savoir si c’est bien la peste mais de l’arrêter car la contagion va tuer de plus en plus de monde. Le préfet doit avoir confirmation pour agir. Ils finissent par accepter que ce soit la peste afin de pouvoir adopter les mesures pour la soigner. Rieux agace ses confrères en répondant toujours qu’il n’a pas un avis tranché mais qu’il faut sauver la population. La fièvre fait son apparition dans les journaux, les affiches du préfet minimisent les mesures pour ne pas affoler l’opinion publique. Grand dit à Rieux qu’il a raison de rendre visite à Cottard, celui-ci a changé, il est agréable avec les gens mais il a parfois des sautes d’humeur surprenantes. Grand est inquiet pour Cottard, il a changé d’opinion et il veut être artiste pour être libre. Rieux dit à Castel que les sérums n’arrivent pas. Celui-ci est persuadé qu’ils seront utiles. Rieux a peur de la peste et veut se rapprocher des hommes. Rieux veut que Cottard sorte. Celui-ci s’énerve et lui affirme qu’il sort. De quoi Cottard a-t-il peur ? Pourquoi parle-t-il d’arrestation ? Les gens ont peur de se déclarer, les mesures prises ne sont pas assez importantes d’après Rieux. Cottard a peur parce que les autorités parlent de choléra plutôt que d’épidémie. Les pavillons sont très vite pleins. On ouvre l’hôpital auxiliaire. Il y a de plus en plus de morts. La population est inquiète. Rieux demande au préfet de renforcer les mesures. Les sérums arrivent mais ils ne sont pas suffisants face à une épidémie. Rieux doit faire un rapport aux autorités. Le printemps revient. Rien n’a changé. La fièvre a un peu faibli avant d’être plus vigoureuse. Les journaux ont enfin utilisé le mot de peste et demande la mise en quarantaine de la ville.

 

Partie 2 : La ville est fermée. Il n’y a plus aucun moyen de communication vers l’extérieur à part le télégramme. Les hommes vivent des séparations imprévues et douloureuses. Certains demandent si leurs proches peuvent revenir mais face au danger la plupart préfère souffrir la séparation excepté M et Mme Castel qui n’étaient pas des amants exemplaires mais ils ont compris leur amour grâce à cette séparation. Les hommes ont changé, ils sont inquiets et beaucoup plus constant dans leurs sentiments, leur solitude est accentuée par l’absence d’activité dans la ville. Les oranais subissent l’exil, ils sont prisonniers de leur propre ville. Ils arrêtent même de supposer une date de fin à leur calvaire. Ils ont perdu toute joie de vivre ? Les oranais ont la chance d’être exilés chez eux alors que la séparation est plus douloureuse pour le journaliste Rambert et les visiteurs surpris par la peste qui sont loin de chez eux. L’imagination et les souvenirs deviennent des biens précieux. Les amants réalisent la médiocrité de leur amour d’avant la séparation. Les sentiments s’expriment dans la banalité des conversations. Les oranais sont sensibles au changement de temps. Ils ne sont pas paniqués. Ils ne pensent qu’à l’être aimé et ceux qui meurent le font sans s’en rendre compte. Il n’y a plus aucun véhicule ni navires qui arrivent à Oran. Les habitants ont d’abord du mal à ne pas voir la peste que comme un incident fâcheux mais temporaire. Ensuite, il y a de nombreuses transformations moins de circulation et de magasins ouverts, un seul film au cinéma, beaucoup plus d’ivrognes ou le vin conserve et il n’y a rien d’autre à faire. Rieux rencontre Cottard qui lui raconte plusieurs anecdotes sur la peste qui ne va pas s’arrêter ainsi. Il pense que les oranais vont devenir fous. Grand qui a confiance en Rieux lui parle de sa femme qu’il n’a pas su aimer et retenir. Il parle presque sans chercher ses mots. Il pleure cat parler ainsi libère ses émotions. Rambert demande à Rieux de lui faire un certificat pour pouvoir quitter Oran mais Rieux refuse en tentant d’expliquer qu’il n’est pas le seul à le vouloir. Rambert n’apprécie pas. Rambert en veut à Rieux de ne rien faire pour lui. Rieux s’en excuse et lui dit espérer qu’ils deviennent amis malgré tout. Rambert est du côté de l’individu alors que Rieux est du côté de la république. Rieux sait que Rambert a raison sur un point, il vit dans l’abstraction, mais c’est celle de la maladie et il ne peut rien  contre. Il est toujours obligé de faire ses visites, de diriger son hôpital et d’appeler l’ambulance quand il diagnostique la fièvre malgré les cris et supplications de la famille. Les journées se ressemblent toutes pour Rieux. La seule chose qui change c’est lui, il devient indifférent. Rieux réalise que l’abstraction est ce qui le protège de ce qu’il voit car pour la supporter, il faut y ressembler. Sa mère est triste de voir son regard vide. Il sait que Rambert finira lui aussi par comprendre. Le père Paneloux est chargé de prendre la parole lors de la semaine de la prière contre la peste organisée par l’Eglise. La semaine de prière a été fortement suivie non pas que les oranais soient croyants mais parce que ça ne peut pas faire de mal. Le jour du serment de Paneloux, il y a foule et il se met à pleuvoir. Après le prêche, Paneloux conseille la prière. Les oranais comprennent mieux la gravité de la situation, ils sont enfermés pour une durée indéterminée. Dès lors, beaucoup veulent fuir. Grand dévoile à rieux ses espoirs sur le livre qu’il écrit : il le veut parfait. Il parle aussi de sa difficulté à choisir le bon mot. Rieux accepte de l’aider. Grand lit sa première phrase à Rieux. Il explique qu’il n’est pas satisfait car elle ne décrit pas bien le tableau qu’il a en tête. Il a été interrompu par un vacarme dans la rue. Rieux sort, des habitants sont devenus violents et tentent de fuir. Rambert a voulu fuir, il a tout essayé, il a toqué à toutes les portes de la mairie sans résultat. Il a eu de faux espoirs qui l’ont laissé dans un grand dénuement : il n’a plus que ses rêveries pour s’échapper. L’arrivée de l’été et du soleil entraine un accroissement des morts. Les plaintes ne touchent plus personne, les oranais se sont endurcis. Les autorités ont renforcé les mesures pour éviter la propagation de l’épidémie. En plus de l’été qui s’installe et fait peur aux habitants, il y a un malaise vis-à-vis du gouvernement. Tarrou continue à observer son monde qui a beaucoup changé. Il rit des méthodes des journalistes pour atténuer la vérité. Il ne semble pas affecté par ce qui arrive. M Othon reprend ses habitudes au restaurant sans sa femme qui est en quarantaine pour avoir soigné sa mère, le directeur les dit suspects. Tarrou explique la vision du monde du vieil asthmatique que soigne Rieux. Il ne vit pas au même rythme que les autres car il n’a pas de montre. Tarrou décrit dans ses cahiers la vie à Oran sous la peste : les tramways bondés de gens qui se tournent le dos, les restaurants pleins cat les gens ne savent plus où dépenser. Tarrou a demandé un entretien à Rieux. Il parle à sa mère, la peste continue d’évoluer, elle a même pris des nouvelles formes, les sérums ne marchent pas et on n’a pas assez de sérums préventifs. Tarrou propose son aide à Rieux pour organiser les mesures sanitaires et trouver des volontaires. Ils parlent de Paneloux et de son prêche. Tarrou le désapprouve. Rieux se dit différent de Paneloux car il veut éradiquer la misère avant d’en montrer les bienfaits : pour lui, la peste comme toutes les maladies fait grandir ceux qui sont concernés mais son but est de guérir et non de guider. Tarrou force les confidences de Rieux. Celui-ci ne croit pas en dieu car sinon il laisserait à celui-ci le soin de guérir. Il lutte contre la mort car il ne la supporte pas. La peste est pour lui une interminable défaite. Rieux dit que ce qu’il sait vient de la misère qu’il côtoie. Tarrou dit qu’il a raison et prétend tout savoir de la vie. Tarrou prouve à Rieux que ses statistiques n’ont aucun sens. Rieux veut savoir pourquoi Tarrou s’occupe de la peste. Celui-ci répond qu’il veut comprendre. Le narrateur ne veut pas faire l’éloge des formations sanitaires car il ne veut pas donner plus de force au mal qui les a créées. Pour lui, le plus grand vice est l’ignorance. Il compare les volontaires à des instituteurs qui apprennent aux autres que la peste est l’affaire de tous comme deux et deux font quatre. Tous veulent éviter la séparation définitive et pour cela Castel tente de créer un sérum sur place. Grand est devenu secrétaire des affaires sanitaires. Grand continue à écrire sa première phrase. Cela devient aussi une distraction pour Rieux et Tarrou qui font tout pour l’aider. Grand est distrait ce que lui reproche son chef à la mairie. Il continue à aider aux affaires sanitaires mais sa première phrase l’épuise. Le narrateur propose de faire de Grand le héros de sa chronique car le vrai héros est celui au second plan qui fait son possible pour remettre le bonheur au premier plan. Le monde s’essaye à la compassion pour Oran mais il ne peut pas comprendre. Rambert cherche toujours un moyen de fuir. Cottard va le présenter à une organisation avec qui il fait de la contrebande et qui fait ce genre d’expédition. Garcia, après quelques questions, fixe rendez-vous à Rambert pour sa sortie. Il lui dit qu’il y aura des frais. Cottard accompagne Rambert au rendez-vous. Ils y rencontrent Tarrou et Rieux et même le juge Othon qui leur parle justement des condamnations encourues si on outrepasse les lois sanitaires. Rambert rencontre Raoul qui lui donne rendez-vous le lendemain. Il faut compter dix mille francs pour une sortie. On va donner des contacts à Rambert mais il faudra être patient ce qui ne l’enchante pas. Rambert va faire ses adieux à Rieux qui lui souhaite bonne chance. Il ne veut pas qu’on pense qu’il fuit la peste. Rieux a peur que l’épidémie s’étende car ils n’ont ni les moyens ni les hommes pour la stopper. Rambert a rendez-vous devant le monument aux morts. Gonzales s’excuse du retard, ses amis n’étaient pas là, ils doivent repousser au lendemain. Les deux hommes lui expliquent comment va se dérouler la sortie : il faut se dépêcher car les mesures risquent d’être renforcées. Rambert annonce à Rieux que cela va se faire dans la semaine. Tarrou trouve cela dommage, Rambert aurait été utile. Il se rend au rendez-vous mais attend en vain. Il est désespéré car il ne sait pas comment joindre Gonzales et ne veut pas reprendre les démarches à zéro. Rambert avait oublié la femme aimée pendant la recherche de solution mais l’échec le replonge dans son amour. Il va voir Rieux pour joindre Cottard et tout recommencer. Il y a un homme qui a guéri de la peste. Tarrou dit que tous doivent s’investir. Cottard se dit bien dans ce climat, ce que confirme Tarrou : sans la peste, Cottard serait emprisonné. Il a vraiment peur d’être arrêté pour une histoire de jeunesse, une erreur. Il ne sera pas volontaire. Tarrou et Rieux ne le dénonceront pas. Rambert recommence tout à zéro. Gonzales est désolé mais certains quartiers avaient été fermés pour contrôles sanitaires. Rambert semble désespéré. Il sait que le dernier rendez-vous ne va pas avoir lieu. Rieux et Tarrou ne comprennent pas : pour lui, la peste c’est le fait de toujours recommencer. Rambert explique pourquoi il n’est pas volontaire. Pour lui, la seule chose qui compte, c’est l’amour : le reste c’est des idées et les idées sont meurtrières. Quand il apprend que la femme de Rieux est soignée loin d’Oran, il décide de combattre la peste en attendant sa sortie.

 

Partie 3 : Au mois d’aout, les hommes se croyaient libres mais l’individu n’existait plus : tout était dirigé par la peste. Le narrateur nous raconte l’évolution du comportement des oranais avec l’arrivée de la grisaille. Certains quartiers sont mis en quarantaine. Le seul espoir c’est qu’il y a toujours plus prisonnier que soi. Il y a une vague d’incendie que l’on arrête avec des peines de prison sévères, peines qui font peur car la peste y est très présente. Il y a des tensions entre l’administration pénitentiaire et les militaires à cause des médailles soit disant non méritées. Les violences accrues font passer l’état de peste à l’état de siège. La seule mesure qui touche les oranais, c’est le couvre-feu car la ville semble, elle aussi, morte. Il nous parle des enterrements qui sont facilités voire à la fin inexistants. La peste, en désorganisant tout, a fourni de la main-d’œuvre pour les basses besognes telles que fossoyeurs car il y a beaucoup de chômeurs. Les mesures extrêmes furent les fosses et avec le manque de place, les crémations anonymes et un grand nombre de nuits. Le narrateur s’excuse de son récit : la peste n’a rien de spectaculaire, ni héros, ni flammes. Même la souffrance de la séparation devient pathétique. La peste a progressivement fait oublier l’être absent. Les habitants veulent que ça finisse. Ils sont tous dans la peste à divers degrés et la mémoire comme l’imagination leur manque. C’est la peste, l’individu s’est perdu, seul le temps compte. Les oranais se ressemblent tous. Ils ne font plus attention à rien, ils acceptent tout. L’amour a perdu de sa force avec l’éloignement face à la présence de la peste.

 

Partie 4 : Le début de l’automne n’apporte aucun changement, les hommes piétinent et se fatiguent. On est indifférent face à la peste. Rambert espère toujours fuir. Grand est épuise. Lors d’un accès de tendresse, Rieux lui a confié que l’état de sa femme avait empiré et que la séparation devenait difficile. Tarrou continue à tenir ses carnets mais ne s’intéresse plus du tout comme avant. Castel annonce la fin du sérum. Rieux voit sa fatigue car il ne sait plus contenir ses émotions. Il fait son travail, il a un cœur. Rieux est content d’être fatigué car ça lui empêche d’être sentimental. La peste a changé son métier, il n’est plus un sauveur. La fatigue a un effet désastreux sur les hommes qui luttent contre la peste : ils ne font plus attention à toutes les règles sanitaires, ils parient parfois sur le hasard. Cottard est le seul à ne pas être fatigué. Il est très proche de Tarrou. Le narrateur nous donne un extrait du cahier de Tarrou sur Cottard. Pour lui, Cottard ne craint plus la peste au contraire il en est le complice car tant qu’elle sera là il sera entouré de tous et il préfère être prisonnier avec tous que seul. D’après Tarrou, Cottard n’est pas méchant, il a juste connu la peste avant les oranais ainsi que la solitude qui empêche les contacts. Lors de la sortie à l’opéra, Tarrou et Cottard ont une vision de leur vie d’alors lorsque l’acteur d’Orphée s’effondre sur scène à cause de la peste. Rambert n’est pas loin du jour de sa nouvelle tentative d’évasion. Il travaille beaucoup avec Rieux. Il a eu peur d’avoir la peste et a fait une petite crise. Rieux prévient Rambert que le juge Othon a remarqué qu’il fricotait avec les mauvaises personnes. Rieux lui conseille de se dépêcher. Rambert vit avec Marcel et Louis pour attendre le bon moment. Leur mère comprend pourquoi il fuit, il ne croit pas en dieu. Marcel lui annonce qu’ils ont enfin une occasion le lendemain à minuit. Le jour programmé de l’évasion, Rambert veut voir Rieux. Il passe d’abord par Tarrou qui lui souhaite bonne chance et qui le mène au docteur. On assiste à un débriefing entre Tarrou et Rieux. Paneloux accepte de remplacer Rambert. Rieux est surpris de le voir. Rambert leur annonce qu’il ne veut plus partir. Il ne veut pas être heureux seul. Il a compris qu’il faisait partie de tout ça. Le sérum de Castel est prêt à être testé sur les malades. Ils vont essayer sur le fils de M Othon qui est condamné de toute manière. Ils espèrent voir le recul de la maladie grâce au sérum. Ils supportent difficilement de regarder, impuissants, les souffrances de l’enfant. Il n’y a toujours pas de changement. Après l’attente et des cris déchirants de douleur, l’enfant s’éteint. Le sérum n’a fait que prolonger son agonie. Paneloux était toujours en première ligne. Apres la mort de l’enfant, il a changé. Il demande à Rieux d’assister à son prêche. La religion n’est plus aussi suivie. Les oranais sont devenus superstitieux et donnent du crédit aux prophéties ce qui profite aux éditeurs. Le prêche de Paneloux frôle parfois l’hérésie mais il dit qu’il faut accepter la peste et toutes ses dimensions car seul dieu a la réponse. Il donne des exemples à ne pas suivre. L’évêché s’inquiète de la hardiesse de Paneloux. Pour Tarrou, le prêtre recherche sa foi après la mort de l’enfant et fera tout pour la récupérer. Paneloux, épuisé, doit déménager. Il tombe malade mais ne veut pas de médecin. Vu son état, la logeuse prévient Rieux. Il va isoler le père malgré le fait qu’il n’a pas les principaux symptômes de la peste. Paneloux meurt à l’hôpital sans qu’on sache si c’est oui ou non la peste. Les cimetières sont déserts même à la Toussaint. On ne fête plus les morts car ils sont trop présents. La maladie a atteint un palier ? Elle a emporté le docteur Richard. Le sérum de Castel a eu des effets positifs. La nouvelle forme de peste augmente les risques de contagion mais la balance s’équilibre grâce à la diminution des cas de peste bubonique. La peste agrandit encore l’écart entre riches et pauvres et l’image donnée par les journaux d’une ville exemplaire n’est qu’apparence. Tarrou et Rambert ont visité un lieu de quarantaine. Ils y vont avec Gonzales qui veut aider car il n’a plus le sport pour s’occuper : le lieu est silencieux, les hommes n’y font rien. Les hommes en quarantaine sont méfiants. Personne ne peut penser à autrui même dans le malheur… Othon espère que son fils n’a pas souffert. Les conflits avec l’administration sont fréquents. Tarrou se dévoile à Rieux. Rieux et Tarrou vont sur la terrasse du vieil asthmatique. Il y fait bon comme si la peste n’existait pas à cet endroit précis. Tarrou explique à Rieux comment il est devenu qui il est. Il ne veut jamais être du côté des meurtriers alors il se place du côté des victimes en attendant de trouver et parvenir à la paix. Il veut être « un meurtrier innocent ». Tarrou pense parvenir à la paix grâce à la sympathie. Il veut être un saint sans dieu. Tarrou veut fêter leur amitié avec un bain de mer normalement interdit. Le bain de mer est silencieux et leur fait oublier la peste. Ils savent qu’ils devront recommencer. La peste continue son chemin malgré le froid. Rieux n’a plus de temps pour lui. Rieux aide M Othon à sortir de quarantaine où il était gardé par erreur. Il veut être volontaire pour être plus proche de son fils décédé. Rieux grâce à Rambert envoie une lettre à sa femme. Noel est triste, les oranais n’ont plus qu’un petit espoir qui les empêche de mourir. Rieux et Tarrou cherchent Grand. Celui-ci pense à son ex-femme. Il a du mal à rester normal. Grand s’effondre. Il a les poumons atteints, Tarrou va le soigner chez lui. Il ne pense pas s’en sortir. Grand n’a jamais pu écrire que la première phrase, il demande à Rieux de bruler son manuscrit. Rieux a une surprise de taille, Grand est guéri, il va recommencer à écrire. C’est le sérum qui fonctionne ? Rieux a quatre cas de guérison incroyable dans son service, les rats sont revenus, très vigoureux, et les statistiques montrent un recul de la maladie.

 

Partie 5 : Les oranais retrouvent de l’espoir même s’ils ne veulent pas trop le montrer. Le froid inhabituel semble donner du fil à retordre à la peste. Il n’y a plus que de rares morts de la peste dont le juge Othon. Celle-ci faiblit et recule. L’espoir provoque la fin de la peste et le retour des sourires. Certains, tellement impatients, tentent de s’évader et réussissent car les gardes ne s’y attendaient plus. Le 25 janvier, l’épidémie est déclarée terminée même si les mesures sanitaires vont encore durer quelques semaines, la joie explose à Oran sauf pour les familles encore concernées par la peste. La joie est partout. Tarrou sourit quand il voit que les chats sont de retour. Le seul à ne pas se satisfaire du recul de la peste est Cottard. Les carnets de Tarrou ne sont plus aussi clairs et objectifs qu’avant. Tarrou y parle de Grand, de la mère de Rieux et de sa propre mère. Cottard est d’humeur instable, il est soit très sociable soit enfermé chez lui comme un sauvage. Cottard parie sur l’imprévu par rapport à la fin de la peste. Cottard demande si tout va recommencer comme avant. Tarrou dit qu’il faudra surement un temps de réorganisation. Quand Cottard rentre chez lui, il y est attendu par deux fonctionnaires, il prend la fuite. Tarrou est fatigué et a peur d’être un jour lâche. C'est le jour de l’ouverture des portes. Rieux attend un télégramme rassurant pour tout recommencer. Tarrou est malade, ça pourrait être la peste. Tarrou accepte de ne pas être isole mais il veut tout savoir. Il lutte pour la vie mais il se sent perdu. Rieux s’installe auprès de son ami, il doit attendre la fin de la lutte. La peste le surprend en se montrant où on ne l’attend pas. Rieux entend les clameurs d’une ville libérée de la peste alors qu’elle survit encore dans sa chambre. Tarrou va un peu mieux mais il faut attendre de voir si c’est la rémission habituelle ou la guérison. Son état empire, Rieux ne peut pas se résoudre à le laisser seul, il se fait remplacer à l’hôpital. Tarrou meurt dans la nuit alors que la ville revit. Rieux ne sait pas ce qu’il a gagné dans cette affaire. Il décide d’aller se reposer à la montagne quand il pourra. Il apprend la mort de sa femme. Cela l’attriste mais la mort est devenue son quotidien. Le narrateur raconte la joie de l’ouverture de la ville : l’appréhension des arrivants, l’impatience des couples dont fait partie Rambert. La sensation d’exil s’envole avec l’arrivée du train. Rambert ne voit pas encore le visage de la femme et cela le réconforte : il a peur du changement qu’a pu causer en lui la peste. La séparation est plus forte pour ceux qui ont perdu un être cher. Les habitants se donnent en spectacle. La ville regorge de vie comme si elle s’était cachée pendant la peste. Les couples parcourent la ville comme pour en chasser la maladie, ils cherchent tous le bonheur perdu avec la séparation. Rieux constate que ceux qui n’attendaient que la tendresse humaine sont heureux, les autres n’ont pas eu les réponses attendues ou alors dans la mort comme Tarrou. Le narrateur de la chronique n’est autre que Rieux lui-même. Il a tout fait pour être seulement un témoin de ce qui s’est passé, il ne s’est appuyé que sur des documents fiables. Il arrive dans la rue de Grand. La rue est bouclée par des policiers : un fou tire dans la rue. Est-ce Cottard ? Les coups de feu viennent de chez Cottard, il n’est plus disparu ? Il a tiré sur la foule qui s’amusait, il a blessé quelqu’un. Les agents interviennent pour arrêter le tireur. Ils le sortent de la maison. Grand le reconnait, c’est bien Cottard. Grand a  recommencé à écrire. Il a supprimé les adjectifs. Rieux a du mal à oublier Cottard. Le vieil asthmatique regrette Tarrou car il ne parlait pas pour rien, il se moque de ceux qui font la fête comme s’ils avaient vaincu la peste alors qu’elle fait partie de la vie. Il monte sur la terrasse où il se sent plus proche des hommes. C’est là qu’il décide d’écrire sa chronique comme un témoignage pour les morts. Il ne s’agit pas d’une chronique de la victoire car Rieux sait que le bacille de a peste ne meurt jamais et peut frapper partout et tout le temps.

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Orwell - La ferme des animaux (20e siècle)

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La ferme des animaux d’Orwell

 

Personnages principaux

  • M Jones
  • Mme Jones
  • Sage l’Ancien : cochon
  • Filou : chien
  • Fleur : chienne
  • Constance : chienne
  • Malabar : cheval
  • Douce : jument
  • Edmée : chèvre
  • Benjamin : âne
  • Lubie : jument
  • Moïse : corbeau
  • Boule de neige : cochon
  • Napoléon : cochon
  • Brille-Babil : cochon
  • M Pilkington
  • M Frederick
  • M Whymper

Résumé par chapitres

Chapitre 1 : Une fois la nuit tombée, les animaux se réunissent autour de Sage l’Ancien qui va leur raconter son rêve. Avant cela, il leur dit que si les animaux sont malheureux c’est à cause de l’homme. Il leur chante leu nouvel hymne : Bêtes d’Angleterre. La réunion est interrompue par un coup de fusil tiré par le fermier.

Chapitre 2 : Sage l’Ancien est décédé. Les autres cochons ont créé l’Animalisme. La révolte a lieu, ils ont chassé les hommes de la ferme. Ils ont édicté sept commandements. Ils ont trait les vaches avant d’aller faire le foin. Où est le lait ?

Chapitre 3 : Les cochons ont pris le pouvoir, ils commandent aux autres animaux et profitent du meilleur car ils doivent préserver leur santé pour éviter le retour du  fermier. Ils ont même un drapeau et des réunions régulières. Suivant leur intelligence, les animaux ont appris à lire et à écrire. Malabar travaille énormément pour affronter tous les problèmes.

Chapitre 4 : Les hommes tentent de reprendre la ferme car l’hymne et les exploits des animaux de Jones se répandent et commencent à semer le trouble dans les autres fermes. La bataille de l’Etable a lieu. Les animaux étaient prêts, un seul d’entre eux est mort. Malabar et Boule de neige ont été décorés pour leur bravoure.

Chapitre 5 : Lubie a rejoint les hommes, elle aimait trop le sucre et les rubans. Napoléon a chassé Boule de neige grâce aux chiots qu’il a dressés, il est un vrai tyran mais les autres animaux ne le remarquent pas. Il a annulé tous  les votes et prend toutes les décisions. Il va faire construire le moulin à vent proposé par Boule de neige en disant que c’était son idée mais qu’elle lui a été volée. Brille-Babil est son porte-parole auprès des autres animaux.

Chapitre 6 : Napoléon fait du commerce avec les hommes pour entretenir la ferme, cela ne plait pas aux animaux mais ils sont à nouveau manipulés, les cochons s’installent dans la maison et ont tout ce qu’ils veulent. Les autres animaux, même s’ils doutent, ont trop peur du retour des fermiers pour dire quelque chose. Ils construisent avec beaucoup de mal le moulin et n’ont pas de grosse récompense : ils mangent à peine plus que du temps de M Jones. Une nuit, une tempête démolit ce qu’ils ont entrepris, Napoléon accuse Boule de neige et met une prime sur sa tête, il veut le juger.

Chapitre 7 : Napoléon dit de Boule de neige qu’il a toujours été du côté du fermier ce qui horrifie les autres animaux. Il fait exécuter tous ceux qui lui sont contraires en les forçant à avouer qu’ils sont complices de Boule de neige. Ce massacre démoralise les autres bêtes, Douce, qui ne dit rien, voit bien qu’on est loin du rêve de Sage l’Ancien. L’hymne Bêtes d’Angleterre est interdit car le Soulèvement est terminé.

Chapitre 8 : Napoléon se fait ériger comme grand personnage. Tous le vénèrent. Ses affaires tournent mal, la ferme est attaquée, le moulin, à peine terminé, est détruit. A cause de l’alcool, Napoléon est presque mort. Un soir, Brille-Babil est trouvé près du mur des sept commandements, les animaux sauf peut-être Benjamin, n’ont toujours pas compris que Napoléon arrange les commandements à son avantage.

Chapitre 9 : Malabar veut reconstruire le moulin après le passage des hommes et de leur dynamite. Il se tue à la tâche en pensant à sa retraite qui doit commencer un mois plus tard. Napoléon l’a envoyé à l’abattoir mais Brille-Babil leur raconte des mensonges qu’ils croient tous. Les cochons ont bu pour commémorer sa mort. Napoléon veut que personne n’oublie ses devises.

Chapitre 10 : Les cochons se confondent avec des hommes, ils marchent sur deux pattes, s’habillent et jouent aux cartes. Les commandements n’existent plus et il n’y a plus beaucoup d’animaux pour se souvenir du Soulèvement et de la vie d’avant. Des fermiers visitent la ferme et discutent avec les cochons : on ne les distingue plus les uns des autres.

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Modiano - Dora Bruder (20e siècle)

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Dora Bruder de Modiano

Personnages principaux

  • Le narrateur Modiano
  • Dora Bruder
  • M Ernest Bruder
  • Mme Cécile Bruder

Résumé par chapitres

Chapitre 1 : Le narrateur lit une annonce dans laquelle est décrite une adolescente disparue : Dora Bruder. L’adresse des parents le fait plonger dans ses souvenirs sur la rue. Il n’avait jamais fait attention à leur immeuble. Le journal est ancien : il date du 31 décembre 1941.

Chapitre 2 : Il pense avoir toujours cherché Dora quand il était dans ce quartier. Il nous donne l’histoire de leur immeuble qui était un hôtel avant la guerre.

Chapitre 3 : Il fait beaucoup de recherche sur Dora. Il finit, avec beaucoup de patience, par obtenir son acte de naissance. Un jour, il se rendra dans la rue qu’ils ont habitée : avenue Liégeard à Sevran.

Chapitre 4 : il s’intéresse au père de Dora : Ernest. Il venait d’Autriche. Il a été dans la légion étrangère française. Le narrateur tente d’imaginer quel a été son périple mais il n’a aucune preuve. Il sait juste qu’il a été blessé assez gravement pour être « mutilé de guerre 100% »

Chapitre 5 : Il fait des hypothèses sur les origines de la mère de Dora : Cécile. Dora et ses parents ont toujours vécu dans des hôtels. Il a retrouvé une cousine de Dora qui n’a que de vagues souvenirs. Il continue à chercher quelles écoles elle a fréquentée.

Chapitre 6 : Il décrit quelques photos de la famille Bruder. Comment les a-t’ils obtenues ?

Chapitre 7 : Il essaye d’imaginer ce que Dora faisait l’été quand elle vivait dans le quartier Clignancourt. La cousine de Dora la trouvait rebelle.

Chapitre 8 : Il a découvert que Dora avait été envoyée à l’internat religieux Saint-Cœur-de-Marie. Il fait des suppositions sur les raisons de ce choix. Elle a fait une fugue. Il n’en sait pas plus sauf que les conditions y étaient dures d’après une ancienne pensionnaire.

Chapitre 9 : Il se demande si elle rentrait chez elle le dimanche et il essaye d’imaginer son trajet en métro en cherchant au plus court.

Chapitre 10 : Il sait qu’elle n’a pas de numéro de dossier « juif » mais il se demande si elle n’a pas été raflée après sa fugue. Il compare son histoire à celle de Jean Valjean et dit ne pas croire aux coïncidences : le couvent où il se réfugie est à la même adresse que celui de Dora. Il a écrit un roman pour se rapprocher d’elle.

Chapitre 11 : Dora a fugué une dimanche. C’était une période très dure pour les juifs. Le 14 décembre était le premier jour où le couvre-feu était annulé. Qui a signalé sa disparition ? Quand ?

Chapitre 12 : Il a appris que Dora avait été internée au camp des Tourelles puis transférée à celui de Drancy en aout 1942. Il parle de son père qui a échappé aux camps. Il se demande comment Dora a évité la police si longtemps. Il parle des fouilles violentes et humiliantes subies dans les camps.

Chapitre 13 : Après la séparation de ses parents qui vivent toujours dans le même immeuble, il est envoyé par sa mère pour demander la pension alimentaire. Celui-ci le fait emmener au poste de police comme « voyou ». Ce trajet lui fait penser à celui de son père en 1942 par les nazis mais il ne dit rien à son père qu’il ne reverra presque plus après cet épisode.

Chapitre 14 : Il se demande ce qu’a fait Dora juste après sa fugue. Est-elle restée à Paris ? Est-elle passée en zone libre ?

Chapitre 15 : Il pense à Ernest qui a dû déclarer la disparition de sa fille alors qu’il ne l’avait pas déclarée, elle. Il dit que lors de sa fugue il avait ressenti un sentiment d’éternité mais lui était en sécurité dans son monde. Il parle du film Premier rendez-vous, sorti en 1941, et des impressions qu’il a ressenties lorsqu’il l’a vu.

Chapitre 16 : Ernest a été arrêté en mars 1942 et envoyé au camp de Drancy. Il est écrit sur sa fiche qu’il était recherché. A-t’il attiré l’attention sur lui quand il a déclaré la disparition de Dora ?

Chapitre 17 : Il se demande si Dora savait pour son père. On a plus de preuves des procès-verbaux mais il reste des traces des diverses requêtes adressées aux autorités pour avoir des nouvelles ou faire libérer les proches enlevés et internés.

Chapitre 18 : Il ne sait toujours pas ce qui est arrivé à Dora pendant ses 4mois de fugue. Il sait juste qu’elle est retournée au « domicile maternel ». Description d’une photo de Dora, plus tardive que les précédentes, sur laquelle elle pose avec sa mère et sa grand-mère. Il évoque des écrivains qui sont morts pendant la guerre, juif ou non, français ou non.

Chapitre 19 : Un ami lui a trouvé une missive parlant de Dora. Elle a encore fugué après son retour mais on en sait pas plus. C’était l’époque des étoiles jaunes. Il retranscrit certains rapports d’adolescents arrêtés sans l’étoile. Il parle de l’UGIF qui aidait les juifs sous surveillance allemande et des assistantes sociales de la police.

Chapitre 20 : Il se demande ce qui est arrivé entre le 15 et le 17juin. Est-elle rentrée chez elle ? Est-elle restée au poste ? Il imagine quels services elle a visités. Il rappelle son côté rebelle. Le 19juin, elle a été transférée au camp d’internement des Tourelles.

Chapitre 21 : Il retranscrit le registre d’arrivée aux Tourelles du 19juin et précise que le 13aout, elles ont toutes été envoyées à Drancy.

Chapitre 22 : Il raconte que 66 femmes des Tourelles ont été envoyées en Allemagne : c’était l’un des premiers trains de femmes. Il a retrouvé une survivante : Claudette Bloch. Il parle de quelques autres femmes dont Annette Zelman qui voulait épouser un allemand : Jean Jausion. Ils ont été dénoncés par le père de celui-ci, Annette a été internée et Jean a fini par faire un attentat suicide sur une colonne allemande.

Chapitre 23 : Il retranscrit la lettre d’un juif sur le point d’être déporté en Allemagne. On constate qu’il ne se doute pas de ce qui l’attend ou alors il veut seulement ne pas inquiéter ses proches libres. Cette lettre était à vendre.

Chapitre 24 : Le pensionnat Saint-Cœur-de-Marie n’existe plus en 1996. Tous les bâtiments de cette rue ont été refaits. Il se promène dans les rues mais il a l’impression que le passé a été oublié.

Chapitre 25 : Il comprend le vide qu’il ressent : tout a été refait comme si les rues avaient été neutres. On a voulu effacé le passé. Souvenir de rencontre avec un brocanteur juif de l’âge de Dora qui a échappé à une rafle.

Chapitre 26 : Dora avait dû retrouver son père à Drancy et ils ont été tous les deux envoyés à Auschwitz le 18 septembre 1942. Sa mère les a rejoints en 1943, le 11 février. La seule chose que Dora avait, c’était le secret de ce qu’elle avait fait pendant ses fugues.

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Sartre - Les mots (20e siècle)

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Les mots de Sartre

Personnages principaux

  • Charles Schweitzer
  • Louise Guillemin
  • Anne-Marie Schweitzer
  • Jean-Baptiste Sartre
  • Jean- Paul Sartre
  • M Liévin
  • M Simonnot
  • Bercot

Résumé par parties

Partie 1 : Lire : Présentation de la famille Schweitzer. La description se fixe plus sur Charles et sa femme Louise. Ceux-ci n’ont rien en commun. Ils auront quatre enfants, dont un mort en bas âge, alors qu’ils ne se touchent quasiment jamais. Description des deux garçons : Georges et Emile. Description de leur fille, Anne-Marie, qui a beaucoup de qualités que ses parents n’ont pas su ou voulu entretenir. Description du couple Sartre : le mari ne parle pas à sa femme. Ils ont trois enfants dont Jean-Baptiste qui va épouser Anne-Marie Schweitzer, ce sont les parents de Jean-Paul Sartre. Son père est mort dans les bras de sa mère qui le connaissait à peine. Il a été mis en nourrice. A la mort du père, Jean-Paul a guéri et sa mère l’a retrouvé. Sa mère a dû retourner chez ses parents. Ils ne l’ont pas beaucoup soutenue. Elle a tout fait pour aider mais a fini par devenir à nouveau comme mineure. Elle s’est dégoutée des plaisirs. Il pense que la mort de son père lui a offert la liberté. Il n’a personne pour l’écraser. Il n’a pas connu son père et n’a jamais été curieux de le connaitre. Son père n’a aucune existence pour lui, il est « l’enfant du miracle ». La figure de la mère est elle aussi détériorée, comme personne ne la respecte, il la voit plus comme une sœur. Première intentions d’inceste car il pense à l’épouser. Description de son grand-père qui aime jouer à Dieu. Il est aimé de celui-ci, il est sa « petite merveille ». Il pense que son grand-père aimait en réalité sa propre générosité car Jean-Paul dépendait de lui sans être son propre fils. Son grand-père aime être pris en photo, c’est un homme de scène et avec Jean-Paul, ils jouent de nombreux rôles que ce dernier apprécie et continue donc de jouer. Il parle de son Œdipe incomplet car il n’a pas connu la jalousie, sa mère est toute à lui. Il se sait un enfant sage, il se sait beau parce qu’on le lui dit : naissance de l’arrogance. Il était un enfant bon car n’aimait pas le scandale. Son grand-père l’admirait pour sa jeunesse, sa proximité avec la nature. Nature qui le rappelait à la terre. Il remplaçait l’angoisse par l’extase vécue avec son petit-fils. Son grand-père aimait embêter ses fils. Il se rend compte que « quand on aime trop les enfants et les bêtes, on les aime contre les hommes ». Il se pense prophète. Il fait plaisir à tous, il rend beaucoup de monde heureux. Il fait lui aussi des apparitions comme son grand-père qui se croit un dieu. Il donne une image aux pauvres, c’est un homme généreux. Il leur fait croire qu’ils sont égaux mais ce n’est qu’une image. Il est persuadé que les pauvres qui le connaissent sont plus heureux que les autres. Il croit au progrès. Il aime sa grand-mère malgré le fait qu’elle voit clair en lui et qu’elle le lui dit. Grace au surnom « Karlémami », il garde sa famille unie même s’il n’est pas dupe. Ils sont souvent dans la famille en Alsace, encore occupée par les Allemands, il ne les déteste pas parce que c’est ce qu’il faut mais c’est eux qui le font vivre. Il est indulgent vis-à-vis d’eux car ils n’ont pas la culture française. Il ne connait que le bien et ne s’est jamais opposé au mal, il ne sait donc pas s’il est bon, il se contente de séduire et de plaire. Il n’est pas un Narcisse car il cherche l’amour des autres. Il a grandi entouré de livres et même s’il ne savait pas lire : il les idolâtrait déjà. Il voit souvent son grand-père lire sans comprendre ce rite. Sa grand-mère aussi avait son rite : elle empruntait ses livres, il la regardait lire dans un silence sacré mais parce que son grand-père dénigrait ses lectures, il a senti que les livres n’ont pas tous la même valeur. Il respecte encore plus son grand-père cat il a écrit un livre « Deutscher Lesebuch ». Il a également découvert que les hommes s’exploitaient à cause de l’éditeur de son grand-père. Grâce à tout cela, il voit « le professorat comme un sacerdoce et la littérature comme une passion. » Il a voulu avoir « ses » livres seulement il n’arrive pas se les approprier car il ne sait pas lire. Anne Marie va lui lire une histoire qui a, pour lui, part avec un moment précis de sa vie. Lorsque sa mère commence à lire l’histoire qu’il connait, tout change et il comprend que c’est le livre qui parle. Il sent que sa mère et lui deviennent autre. A la fin de la lecture, il fuit. Il finit par préférer les récits des livres qui sont fixés à ceux de sa mère qui sont improvisés. Il a fini par vouloir lire de lui-même. On lui a appris l’alphabet et grâce à Sans famille, il a su lire. Il vit de nombreuses aventures avec les livres de la bibliothèque, certains lui sont interdits et d’autres lui sont restés inaccessibles à cause du sens des mots. La bibliothèque n’est pas si bien fournie que cela mais pour lui le plus grand trésor était le Grand Larousse qu’il parcourait sans fin. Il parle des justifications idiotes que donnent les gens pour justifier leurs torts lorsqu’ils daignent les reconnaitre. Il se jette dans la lecture dès que possible. Il passe dans un autre monde. Il ne sait pas toujours comment réagir face aux textes. Il parle de sa volonté d’avoir une sœur qui serait son amante. Il raconte comment il lisait les livres à plusieurs reprises parce que certains éléments de sens lui échappaient. Son grand-père a beaucoup de passion dont la musique. Pour lui, « les Schweitzer sont nés musiciens ». Il parle de l’Esprit qui s’adresse à Dieu, du Beau, du Vrai et du Bien qui se confondent dans certaines circonstances exceptionnelles. Il a trouvé sa religion dans les livres. Ila  toujours aimé la hauteur, surplomber le monde, il pense que c’est grâce à son lieu fétiche, un 6e étage parisien, qu’il s’est mis à écrire. Il a gardé cet attachement pour tout ce qui est aérien : il n’y a aucune vanité là-dedans. Il s’est efforcé de rester au sol : « j’habite en l’air par habitude et je fouine en bas sans trop d’espoir. » Son grand-père lui parle des auteurs : il ne les apprécie pas beaucoup car il ne peut pas attribuer leurs œuvres à Dieu. Jean-Paul, quant à lui, en fait ses premiers amis, il les admire. Il voit les livres comme étant la représentation de l’auteur : le livre est son corps, le papier et les pages sont son âme. Ila  mal compris : il faut respecter les grands auteurs, ce n’est pas donné à tous. Suivant l’usage de son grand-père, il y a certains livres qu’il chérit moins que d’autres. Il considère les écrivains comme ses amis. Il n’avait pas encore le projet d’écrire. La lettre envoyée à Courteline est restée sans réponse ce que, enfant, il a eu du mal à comprendre mais qu’adulte il approuve. Il a encore du mal à se débarrasser de cette familiarité même s’il a perdu ses illusions. Ses amis ont perdu leurs privilèges. Il se demande s’il était conscient de jouer un rôle. Il jouait à l’adulte avec ses lectures. Il laisse parler sa famille même si elle a tort : il « ment » sur ce qu’il lit ou aime lire. Il jouait la comédie de la culture, parfois distraitement, parfois sérieusement mais au final ce jeu le cultivait. Sa mère craint ses lectures trop sérieuses, elle lui offre donc des livres pour enfants : il les apprécie énormément et en tire tout son optimisme. Ses lectures sont restées longtemps secrètes. Quand son grand-père l’a surpris il a dû choisir l’indignation navrée. Sa double vie dure toujours, il préfère certaines lectures à d’autres « plus recommandables ». Arrivé à l’école, il est loin d’être le meilleur. Il se fait gronder pour la première fois : son orthographe est médiocre. Il est retiré de l’école. Cet échec ne l’avait pas affecté. Il n’appréciait pas M Liévin, son instituteur particulier car celui-ci ne le choyait pas. A Arcachon, il a reçu un traitement de faveur de M Barrault : il trouvait normal de ne pas se mélanger aux « fils du peuple ». Il a un grand respect pour M Barrault et lorsqu’il voit une inscription qui le dénigre il en est affligé et très troublé. Est-il lui aussi dénigré ? Il a été pendant une semaine à l’institution Poupon où il n’a fait qu’être loué. Jusqu’à ses 10ans, il a eu des professeurs qui se sont succédés : aucun n’a jamais été bon, ils étaient décents. Il comprend bien que sa comédie le tient à distance du monde et des hommes. Il est un jouet aux mains des adultes qu’il cherche à séduire. Il comprend que son rôle dans la famille est minime. Il n’est là que pour amuser et conserver les liens. Il joue « un faux beau-rôle ». Les adultes se servent de lui. La possession donne une âme d’après lui et il n’avait rien : aucun héritage ni aucun projet, souvent laissé par le père. C’est à cause, ou grâce à, de cela qu’il écrit. Il n’a aucun lien avec son corps. Il le soigne pour vivre. Sa famille le surveille beaucoup car il a failli mourir à la naissance : il est l’enfant délicat nécessaire à toute famille distinguée. Il est jaloux d’un collègue de son grand-père M Simonnot. Il le sait important et lui constate qu’il n’est « rien » à cause de sa solitude. Avoir des préférences ne sert à rien si quelqu’un n’est pas en face pour les écouter. L’absence de M Simonnot lors d’une fête le rend totalement jaloux : car tous ressentent ce manque. Il voudrait manquer ainsi à tous les hommes. Il voulait être reconnu de suite. Il n’envisageait même pas qu’il fallait travailler pour devenir indispensable. Il continue sa comédie, il fait semblant d’être heureux, quand on le prend à rêver on ne comprend pas qu’il s’ennuie car il est trop gâté. Il s’ennuie mais ne s’en rend pas compte car il est toujours entouré. Sa mère lui répète sans cesse qu’il est le plus heureux des petits garçons, il est bien obligé d’y croire. Il a beaucoup côtoyé la mort. Il a été mis à l’écart lors de celle de sa grand-mère, il avait peur de mourir même si sa vie était inutile : « plus absurde est la vie, moins supportable la mort. » Il a cherché une réponse dans la religion mais celle-ci n’était pas satisfaisante. Il a été baptisé pour être normal même si on lui laisse le choix de ses croyances. Son grand-père l’a totalement écœuré de la religion. Lui n’a pas vraiment d’opinion propre comme toujours. Seule la déception de ne pas être reconnu l’a détourné de Dieu. Aujourd’hui, il comprend qu’il a manqué une vocation car il a mal compris Dieu : il ne regrette cependant pas cette occasion manquée. Son grand-père n’aime pas ses cheveux longs et l’emmène chez le coiffeur sans l’accord de sa mère. Il y a beaucoup de cachoteries et de surprises dans la famille. Sa mère est déprimée par la nouvelle coupe de son fils. De plus, avec les cheveux courts, il n’y a pas de doute : leur petite merveille est laide. Il n’a pas tout de suite compris pourquoi il plaisait moins alors il redoublait d’efforts sans beaucoup de résultats. Lors d’une représentation avec d’autres enfants, il s’est trop mis en avant et pris au sérieux : un autre garçon a séduit les adultes. Il ne sait pas être sincère, Il joue toujours la comédie pour plaire ce qui ne marche pas toujours lorsqu’il échoue, il grimace pour se protéger et se remettre sur pied. Sa solitude lui montre sa vraie nature : il est « horriblement naturel ». Il n’a rien d’exceptionnel en lui. Il se dit indispensable à l’Univers afin de trouver une raison de vivre. Il utilise une métaphore : le contrôleur et l’homme sans billet. La comédie familiale le laisse froid. Il se rebelle contre lui-même pour se construire. Tout se passait dans sa tête, il avait beaucoup d’imagination. Il a trouvé sa place dans les histoires pleines de danger qu’il s’inventait. Il a exclu sa famille de ces histoires. Il s’invente une vie de super-héros. A chaque fois que les remerciements et compliments commencent, il change d’histoire car cela lui rappelle son grand-père. Il se place comme vengeur de cette France battue dans laquelle il évolue. Il est fier de lui. Il ne venge pas la France en général, il aime les Allemands, mais les injustices privées. Il parle divertissement : théâtre et cinéma. Il l’apprécie. Il va souvent au cinéma avec sa mère. Son grand-père n’approuve pas et M Simonnot n’y est jamais allé. Il parle des séances du cinéma qui se révèlent comme des incursions dans un autre monde. Le cinéma prouve que les hommes peuvent être ensemble sans se massacrer : c’est inutile de les séparer comme au théâtre. Il se sent grandir avec le théâtre, il évolue avec lui. Il n’appréciait pas les grandes salles où le cérémonial théâtral lui paraissait incongru. Il adore le cinéma, il se sent à sa place dans le film alors qu’il n’en est pas le personnage : quand les lumières se rallument, il se sent à nouveau de trop. Il décide de vivre en musique comme les personnages de cinéma, encore muet ! Lorsque sa mère joue du piano, il s’invente un rôle sur le rythme de la musique. Lorsque sa mère ralentit, il joue un amoureux fou à qui on va enlever sa belle. Il aime le rôle du malheureux car il correspond à ce qu’il vit. Le fait que les histoires finissent bien le rassure : il finit par être reconnu ! Il attend son avenir avec hâte. Il en a assez d’être enfermé dans la répétition des mêmes actes et paroles. Il a eu une révélation avec Michel Strogoff. Il n’aime pas le personnage mais lui jalouse sa vie, son destin. Il se demande s’il y a des élus et s’il en fait partie. Il est embarrassé car pour lui être un héros c’est être au-dessus de tous alors comment expliquer un ordre de mission ? Et on ne peut pas s’imposer pour une mission si on veut être glorifié ? Il ne trouve pas de solution à cette opposition. Il mène une double vie mensongère mais n’a aucun mal de passer de l’un à l’autre. Il ne se perd jamais dans ses rêveries. Il est rejeté par les autres enfants : ses véritables juges. Sa mère en est indignée mais il ne veut pas qu’elle intervienne, il est trop fier. Son grand-père va le jeter dans une nouvelle imposture qui va changer sa vie.

Partie 2 : Lire : Son grand-père aimait écrire car il ne maitrisait pas bien la langue française. Il écrivait pour toutes les occasions. Il a pris gout à l’écriture car il répondait aux lettres en vers de son grand-père par des lettres en vers : il faisait à nouveau « la grande personne ». Il est passé à la prose après une expérience loupée : il voulait faire du cinéma. Il aime écrire mais il préfère transformer des textes existants : il se considère comme un auteur original. Il aime le jeu de l’écriture car c’est un jeu solitaire : il joue pour se sentir écrivain. Il passe le plagiat à l’extrême. Il écrit ce qu’il n’aimait pas lire : de longs passages instructifs qui reculent l’action. Il recopie même une partie du Grand Larousse. Cette action est une nouvelle étape de la comédie. Tous l’admirent sauf son grand-père ce qui lui permet de prendre du recul. Son grand-père a toujours renié son écriture car inspirée de ses « mauvaises lectures ». A cause, grâce à, de cela, sa mère a fini par ne plus le lire pour ne pas le peiner. Il continue cependant à écrire de façon clandestine pour son plaisir. Il écrit et son influence vient de ses lectures. Ses personnages sont seuls contre tous et la vraisemblance est rejetée hors de ses livres. Il se fait peur car avec l’écriture, il connait le mal sans conséquence à part celle de se sentir mal. Il est inquiet car il peut tout écrire et ce qu’il trouve dans sa mémoire fait même peur à sa mère. Il parle de ce qui était à la mode à cette époque : le spiritisme, le fantastique, l’autre monde. Il craint toutes ces histoires, il craint les livres qui les rapportent mais il continue de la lier et d’écrire ces mêmes histoires. Pour écrire ces « contes noirs », il devait être dans l’ambiance. Il ne termine jamais ces histoires-là. Il regrette de ne plus avoir ses cahiers qui contenaient toute son enfance. Il a commencé à exister grâce à l’école. Il n’est plus seulement un acteur de la comédie. Tout le monde sait qu’il écrira. Même si son grand-père ne l’encourage pas, il est fier que son petit-fils ait « la bosse de la littérature » ? Son grand-père n’approuve pas cette vocation mais ne veut pas le prendre de front pour ne pas l’encourager. Il veut que son petit-fils soit professeur d’allemand, il pourra toujours écrire. Il ne respecte rien de son grand-père que lorsqu’il fait preuve de son autorité silencieuse. Celui-ci l’a incité à poursuivre dans cette vocation contrairement à ce qu’il voulait faire. Son grand-père lui a fait comprendre que ses petites histoires ne sont que des tests avant la vraie écriture, la description des choses avec précision. Cette vocation l’ennuie car il voulait être illustre pour plus que quelques papiers. Il voulait écrire comme Pardaillon mais on lui disait d’écrire comme Voltaire. Il doit retrouver ses anciens amis et leur ressemble. Dans cette vocation choisie par son grand-père, il ne se voit aucun avenir. Il a été jeté dans la littérature par son grand-père qui voulait l’en débarrasser : il n’est pas un écrivain mineur. Il se demande encore si ses livres ne sont pas une volonté de plaire à son grand-père. Il sait qu’il n’est pas doué pour écrire. Ses livres « puent » le travail mais il ne peut pas s’empêcher d’écrire. Il est fort en thème mais ces hommes-là n’existent pas. Il ne retient rien de bon de son enfance. Il aurait préféré, à cette époque, être mort plutôt qu’invisible. Pour exister, il faut être désiré ce qu’il n’est plus depuis que la comédie familiale a pris fin. Tous les éloges le bloquent, il ne peut plus écrire. Il ne distingue plus l’écrivain du futur professeur. Il se croit dans une épopée où le héros a perdu ses forces. Pour sauver sa belle, il donne tout le pouvoir à l’écrivain. Il réalise que les écrivains « un peu vieux » sont acclamés et qu’ils sont attendus par le peuple. Anecdote de la gravure représentant l’arrivée de Dickens. Il ne pense alors attendre et il accepte sa vocation d’écrivain : il va faire attendre ses lecteurs pour qu’il l’apprécie mieux. Il est pleinement conscient d’être un écrivain mais son talent n’étant pas cautionné par Charles, il n’arrive pas à trouver sa place dans le monde. Lorsque Pardaillon et Cervantès, Jean-Paul Sartre est perturbé. Il veut oublier les chevaliers, même s’il les lit encore, et ne penser qu’aux hommes de lettres. Il rencontre un problème de taille : le monde l’attend mais pour quoi faire ? La seule réponse qu’il trouve, c’est « rien », cela le désespère. Il cherche un parti à soutenir mais on ne lui parle de rien. Son grand-père restait secret sur ses convictions politiques. Tout le monde lui assure que le monde va bien, il n’a aucune cause à défendre, il est « au chômage ». Finalement c’est son grand-père, contre son gré, qui va à nouveau l’aider : il avait des idées bien arrêtées sur le Bien, le Beau et le Mal. Il va écrire pour sauver l’humanité du Mal, pour que les hommes soient immortels à travers lui. Il ne se rend pas compte qu’on peut écrire pour être lui. Il écrit pour Dieu. Il refuse que l’humanité, qu’il méprise !, le reconnaisse comme son sauveur. Il s’excuse en disant qu’il était à la fois le Sauveur et le Sauvé. Il rappelle qu’il avait 9ans et qu’il n’était pas lu. Il écrivait pour écrire et non pour plaire. Il était vrai. Il veut donner des noms aux choses, il aime les mots car ils sont éternels. Il voudrait écrire comme un prisonnier. Il se séquestre par anticipation. Sa mère fantasme souvent sur l’avenir de son fils et lui raconte. Elle met tout ce qu’elle n’a pas eu dans sa vie à lui. Il se voit seul sur la table à écrire sans fin. C’est Dieu qui le fait écrire. Il ne veut pas avoir de talent, il veut être quelconque qui doit travailler pour faire un livre. Il fantasme sur les conséquences de ce qu’il a écrit. Il s’imagine soit triste pour toujours car détesté pour ce qu’il écrit soit triste car reclus malgré qu’il soit un auteur « à succès ». Ces aventures reflètent son enfance : il veut finir seul mais en ayant accompli une mission. Dans tous ses rêves, il y a un lieu commun : la gloire c’est la mort, il ne sert à plus rien d’écrire car on n’est plus homme, on est œuvre. Il sait maintenant que toutes ces images sont fausses mais il avait besoin d’elles pour naitre en tant qu’homme et écrivain. Il n’a plus cette peur de la mort qu’il n’arrive même plus envisager. Ses amis ne le comprennent pas, tous se moquent, il rit avec eux mais cela ne change rien, il n’est pas immortel, il a juste le temps. Il s’est persuadé qu’il était déjà mort pour ne plus craindre celle-ci. Il n’a jamais profité des choses de ce monde, il les a observées pour ses livres. L’avantage à « être mort », c’est que c’est aux autres de l’aimer. Il est grand car mort. Il vit posthume. Son comportement est indépendant de sa volonté : c’est la culture la responsable, elle fait vivre dans le passé. Il n’est qu’un instrument pour apporter une parole. Il parle de L’Enfance des hommes illustres, livre qui l’a beaucoup bouleversé parce qu’en racontant leur enfance, l’auteur fait toujours illusion au futur de ces grands hommes. Le fait que leur enfance annonce toute leur œuvre le perturbe. Il réfléchit à ce qu’il dit pout avoir si cela aura de l’importance. Il rêve à nouveau à un avenir romanesque. Un ami qui l’a lu le dit « atteint ». Lui ne voit que la vérité qu’il a finie par dépasser. Sa vocation lui a été imposée par les adultes, il ne l’a jamais comprise mais ne l’a jamais démentie non plus. Il a été désigné comme un grand homme, même s’il ne se connaît pas, il sera un grand homme. Il espère avoir son nom partout. Anecdote du fou qui se dit prince et cordonnier. A 11ans, il n’écrit plus, il est un élève moyen. Deux événements lui ont fait perdre le peu de raison qu’il lui restait. Le premier événement fut la guerre : l’héroïsme devient à la portée de tous. Le héros, c’est le peuple, il devient comme tout le monde. Il tente d’écrire mais son histoire enfreint toutes les règles. Son héros n’a rien de surprenant. Il découvre que ce qu’il écrit n’est pas la vérité : le Kaiser ne va pas renoncer à la guerre. Il découvre l’imagination et décide de ne plus écrire pour le moment. Il a abandonné ses lectures habituelles et a fouillé les revendeurs pour trouver ce qui lui plaisait. Sa passion pour New-York vient des lectures de Nick Carter. Il continue de dire qu’il écrira. Il entend deux voix dans sa tête. Il dit tout à sa mère, celle-ci ne s’inquiète pas. Il est très complice avec sa mère. Il a découvert le désir de l’homme pour la femme à travers les yeux de sa mère. Il se dégoute encore d’être un homme. Le deuxième événement est son inscription au lycée où il n’est pas le meilleur élève, loin de là. L’illusion du professeur aimant l’aide à avancer jusqu’à ce qu’il se soit habitué à la démocratie. Son inscription au lycée lui enleva le temps d’écrire. De plus, il était intégré, il avait des amis ce qui comptait beaucoup plus que la gloire de l’écrivain futur. Même dans leurs jeux, ils sont respectueux. Il ne doit jamais y avoir des problèmes, ils ne respectent pas les internes et les demi-pensionnaires car s’ils sont laissés par leurs parents c’est qu’ils le méritent. Il est très proche de Bercot avec qui il parlait littérature. Ils étaient tous en admiration devant Bénard. Il était très fragile. Sa mère sacrifiait tout pour lui. Bénard est mort en cours d’année. Tous en sont tristes. Il reste parmi eux, dans leur douleur. Arrivée de Nizan dans la classe, il ressemble beaucoup à Bénard mais il incarne le Mal. Sartre ne deviendra son véritable ami que beaucoup plus tard. Ils ont pourtant des points communs : littérature et écriture. Sa mission est toujours là même s’il n’y pense plus, elle le façonne. A 10ans, il a senti sa vie s’accélérer mais n’a pas recommencé à écrire : il a juste changé. Anecdote de Giacometti qui se fait renverser la terre n’est pas faite pour les artistes. Il accepte tous les problèmes car ils doivent mener à écrire un livre. Il s’en prend toujours à lui car ainsi le hasard n’a pas sa place. Il cherche toujours à progresser, comme le veut la société. Il pense que l’avenir le tire à lui. Ses personnages sont comme il aurait voulu être, imprévisible. Il se dit traitre car il change facilement d’avis : il est traitre à lui-même. Il veut que la dernière œuvre, qu’il écrit, soit la meilleure : cela va l’amener au chef-d’œuvre. Il vieillit et constate qu’il ne progresse plus. Il se ment à lui-même avec des trucages sans importance. A 10 ans, il n’avait pas encore sa manie d’écrivain : il n’était que son propre personnage romanesque. Son ennui le persécute. Il est impatient. Il cherche toujours un but mais il n’est qu’une mouche écrasée par un jeune garçon. Il vit de cette religion qu’il ne comprend pas. Il a peur de la fin du monde qui serait l’oubli total. Il ne croit pas en Dieu mais il a besoin d’un être invisible qui justifie sa vocation, du coup il est enfermé dans une pseudo-religion. Il est enfin sorti de son illusion mais il est redevenu cet homme sans but. Il écrit des livres car c’est son métier et qu’il en faut. Il n’a pas perdu ses espoirs d’enfant mais être connu de son vivant gâche sa gloire. Il est content : sa folie l’a empêché de se sentir supérieur. Il est comme tous les hommes ?

Publié dans 20e siècle

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Py - La jeune fille, le diable et le moulin (20e siècle)

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La jeune fille, le diable et le moulin de Py

Personnages principaux

  • Le père
  • La mère
  • La jeune fille, la princesse
  • Le diable
  • L’ange
  • Le jardinier
  • Le prince
  • Le premier squelette
  • Le deuxième squelette
  • L’enfant

Résumé par scènes

Scène 1 : Le père rencontre le diable, celui-ci lui promet la fortune s’il lui donne ce qui se trouve derrière le moulin. Le père pense à son vieux pommier. Il accepte le contrat malgré lui.

Scène 2 : La mère demande comment cela se fait qu’ils sont riches. Le père lui raconte. Elle comprend que l’homme était le diable et annonce à son époux que c’était leur fille derrière le moulin.

Scène 3 : Le diable vient chercher son dû mais la jeune fille est plus maligne. Il part sans elle mais elle quitte sa terre. Son père avait dû lui couper les mains.

Scène 4 : La jeune fille est seule sur la route, elle a faim. Son ange gardien la récompense d’une poire mangée à même l’arbre.

Scène 5 : Le jardinier annonce au prince que la poire a été mangée par un esprit au visage de femme. Le prince veut le voir pour le croire.

Scène 6 : La jeune fille retourne manger sa poire, elle est surprise par le prince qui lui promet de ne jamais l’abandonner.

Scène 7 : Soir du mariage avec le prince. Celui-ci lui offre deux mains en argent. Elle ne pense pas en avoir besoin mais les accepte.

Scène 8 : Le lendemain, le prince est appelé à la guerre. Ils s’embrassent avant de se séparer.

Scène 9 : L’attente lui semble longue mais le jardinier lui rappelle que c’est son rôle. Aucun divertissement ne l’amuse.

Scène 10 : Naissance du bébé. Le jardinier confie la lettre à un messager qui est en fait le diable. Celui-ci remplace la lettre heureuse par une lettre cauchemardesque.

Scène 11 : Le prince, d’abord heureux, lit la lettre et malgré la laideur décrite veut réconforter son épouse.

Scène 12 : Le diable gaspille le reste d’eau et échange  la réponse réconfortante par une lettre de son cru.

Scène 13 : Le diable donne la lettre au jardinier. Celui-ci refuse de tuer l’enfant. Il va l’envoyer avec sa mère dans la forêt sous la protection de l’ange.

Scène 14 : La princesse n’a pas peur. Elle veut le bien de son enfant. L’ange va la cacher du diable.

Scène 15 : Retour du prince après 7ans. Le jardinier lui dit avoir fait ce qui était demandé. Le prince est désemparé. Ils comprennent qu’il s’agit de l’œuvre du diable. Le prince part à la recherche de sa famille.

Scène 16 : Il retrouve sa famille. Les mains de la princesse ont repoussé. Ils vont à nouveau célébrer leur union.

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Kundera - Le livre du rire et de l'oubli (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Le livre du rire et de l’oubli de Kundera

Personnages principaux

  • Mirek
  • Kundera, le narrateur
  • Zdena
  • Marketa
  • Karel
  • La mère de Karel
  • Eva
  • Gabrielle
  • Michèle
  • Mme Raphaël
  • R*
  • Sarah
  • Tamina
  • Bibi
  • La belle-mère de Tamina
  • Le père de Tamina
  • Hugo
  • Banaka
  • Christine
  • L’étudiant
  • Voltaire
  • Goethe
  • Pétrarque
  • Lermontov
  • Raphaël
  • Edwige
  • Jan
  • Hanna
  • Passer
  • Les Clevis
  • Barbara

Résumé par parties

Partie 1 : On parle de la photo de Gottwald et Clementis qui a été modifiée après l’accusation de trahison de Clementis. Cette photo représente le début de la Bohême communiste. Mirek veut se battre contre qui ? Contre ceux qui respectent la Constitution ? Contre l’Etat ? Il s’est fracturé le bras au travail. Quelle affaire veut-il régler avec Zdena ? Quels sont ces « écrits compromettants » ? Mirek a eu une relation avec Zdena, elle a été déçue de leur première fois. Il lui a fait l’amour « comme un intellectuel » ce qui est insultant à cette époque. Mirek est suivi mais il n’a pas encore été arrêté. Il va voir son ami mécanicien qui lui dit qu’il est trop célèbre. C’est l’époque des dénonciations. Les évènements de l’histoire sont vite oubliés car trop nombreux. Les communistes étaient intelligents, ils avaient des plans. Mirek repart de chez le mécanicien. Les deux hommes continuent de le suivre. Il regrette d’avoir encore les papiers compromettants. Il ne pense qu’à la visite qu’il va faire à Zdena. Après sa rupture avec Zdena, tout lui a souri et même si maintenant cela va moins bien il aime son destin et cherche à le rendre superbe. Il faudrait juste effacer Zdena de son histoire. Il a honte de Zdena car elle est laide et que c’est malheureux d’avoir une maitresse laide. Elle ne parle que de lui, il ne peut donc pas nier cette relation. Il n’est pas un arriviste, il n’arrivait juste pas à aborder les jolies femmes. Il se souvient de leurs expériences : il n’a jamais réussi à y mettre de la passion. Les tchèques ont essayé de devenir indépendants en 1968 ce que les russes n’ont pas laissé faire. Ils ont effacé tout souvenir du Printemps de Prague et de Mirek. Zdena lui dit qu’il a encore une chance : il doit se renier et changer publiquement ses dires. Elle doit le faire capituler, surement sur ordre du parti. Zdena ne lui a pas tendu de piège, elle veut le sauver même s’il est trop tard. Elle aime toujours Mirek. Celui-ci veut récupérer les lettres qu’il lui avait écrites. Il l’a aimée d’où les sentiments forts qui ressortent des lettres. Il veut les jeter aux ordures. Elle le trouve changé. Il lui ment sur les raisons pour lesquelles il veut les lettres mais elle dit qu’elle ne les lui donnera jamais. Cela l’irrite au plus haut point, il ne veut pas qu’elle garde une partie de sa vie. Zdena fait semblant de ne pas voir la police secrète devant Mirek mais c’est pour cacher une vérité qui l’effraye. Il réussit à semer la police. Il en profite pour observer le paysage ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. Il est trop tard pour se débarrasser des papiers compromettants. Le narrateur s’accroche à un souvenir de Mirek qui montre qu’il a ruiné Zdena, raison pour laquelle il veut la rayer de sa vie. Tous les hommes veulent remodeler leur passé. Lorsqu’il rentre chez lui, il se rend compte que son appartement est perquisitionné. Il va se retrouver devant un tribunal. Mirek a été « effacé » de l’histoire. Il a fait de la prison, ainsi que son fils et une dizaine de leurs amis.

Partie 2 : Marketa et Karel sont allés vivre loin de la mère de Karel. Marketa est plus indulgente avec le temps. La mère de Karel a prolongé sa semaine de vacances chez eux. Pourquoi ne veulent-ils pas parler d’Eva ? Qui est –elle ? Karel se résigne à la présence de sa mère pour le week-end. Il se rend compte que ce qui l’exaspérait chez sa mère n’a guère d’importance. Il sent qu’elle a changé. Marketa est allée chercher Eva à la gare. C’est leur amie et une chasseuse d’hommes. Marketa va la présenter comme sa cousine. Maman a fait exprès de ne pas partir. Elle a aimé faire connaissance avec Eva. Elle a évoqué des souvenirs que Karel lui a prouvé être faux. Mécontente, elle s’est enfermée dans sa chambre. Eva et Karel se sont rencontrés et ont fait l’amour alors qu’il était avec Marketa. Eva ne croit pas à l’amour. Karel est aussi un chasseur. A quoi Eva va –t’elle aider Karel ? Marketa sait que Karel la trompe. Elle en veut à la mère de Karel d’être encore là car elle ne peut pas profiter de la présence d’Eva. Son mariage lui semble pesant tout d’un coup. La tension entre le couple est palpable. Ils ne peuvent plus se voir. Eva a un plan qu’elle trouvait égoïste mais qui va les aider car elle est persuadée qu’ils s’aiment. Ils vont faire l’amour à 3. Karel a provoqué la rencontre entre Eva et Marketa pour guérir la jalousie de cette dernière sans succès. Karel est épuisé7par sa vie de couple, il veut être seul. La mère de Karel ne dormait pas... Elle veut leur parler pour leur prouver qu'elle a raison. Elle remodèle consciemment son souvenir. Maman arrive juste au moment où les filles sortent de la salle de bain mais elle ne voit rien. Karel se sert de sa mère pour faire languir les filles qui sont nues. Karel cherche à voir Mme Nora en Eva. Cela éveille des souvenirs qui l’excitent. Il oublie toute fatigue et fait frénétiquement l’amour aux deux femmes. Eva veut que Marketa joue son rôle dans son couple. Marketa ne se sent bien que lorsqu’elle imagine que Karel est un inconnu. Elle a accepté la proposition même si son amour pour Karel la retient un peu. Karel ramène sa mère, il lui a enfin proposé de venir vivre avec eux ce qu’elle refuse. Il sait que la nuit passée va faire partie des deux ou trois nuits inoubliables de sa vie.

Partie 3 : Gabrielle et Michèle doivent faire un exposé sur Rhinocéros. Elle cherche le sens du signe qu’est le rhinocéros. Michèle en arrive à la conclusion que c’est un effet comique. Le narrateur parle du rire et de ses bienfaits, du bonheur qu’il exprime et que nous recherchons tous. Milan parle de son expérience lorsqu’il a été chassé de son poste. Anecdote de la rédaction de la rubrique astrologie pour R*. Il explique qu’il y a deux sortes de rire : l’un, le premier apparu, vient du diable, l’autre qui n’est qu’une imitation vient des anges. Il y a tromperie car il n’y a qu’un mot pour les deux rires. Mme Raphaël a cherché sa place dans une ronde car faire la ronde c’est la joie. Michèle et Gabrielle travaillent sur leur exposé. Il a fait partie d’une ronde mais au premier faux pas il en a été exclu. Il a regardé les autres avec envie même s’il n’était pas de leur côté. Il a regardé Eluard faire la ronde avec les autres. Il est accusé de trahison envers l’Etat. R* le fait venir en cachette : tout a été découvert. Elle a été licenciée et n’a pas retrouvé de travail. Ils se mettent d’accord sur l’histoire à raconter à la police. Michèle et Gabrielle illustrent l’exposé avec de fausses cornes. Sarah, qui les déteste, les humilie devant la classe. Mme Raphaël rit car elle croit que cela fait partie de l’illustration. Elle et les filles, qui pleurent, font une ronde, elles s’envolent en riant comme des archanges. Il se sait messager du malheur, il doit quitter ceux qu’il aime et son pays. A la fin du rendez-vous avec R*, il voulait la violer alors qu’il n’avait jamais eu aucune attirance pour elle : ce sont ses contradictions qui l’excitaient.

Partie 4 : Il présente son personnage, Tamina. Il situe vaguement son histoire. Il parle un peu d’elle. Sa qualité : elle ne combat pas pour avoir l’oreille d’autrui, elle « écoute ». Tamina demande à Bibi d’aller lui chercher quelque chose chez son père à Prague quand elle y sera. Bibi veut écrire un livre. Tamina appelle sa belle-mère. Ça lui coute très cher. Elle veut récupérer un paquet : sa belle-mère a dû l’ouvrir car elle sait ce qu’il contient. Elle et son mari avaient fui illégalement. Son mari est mort et son souvenir s’estompe au fur et à mesure. Dans les carnets, il y a toute leur histoire à elle et son mari. Tamina a tenté de se souvenirs de ses 11années sans succès. Les souvenirs ne sont plus clairs, elle n’arrive pas les replacer chronologiquement, c’est pour cela qu’elle tient tant à retrouver ses carnets : elle veut se rappeler de tout même des mauvais événements. Elle ne peut pas se les faire envoyer à cause de la police. Elle a donc besoin de Bibi et doit devenir son amie. Elle va tout faire pour que Bibi rencontre Banaka, un écrivain. Elle n’a pas fait l’amour avec quelqu’un depuis la mort de son mari : elle sait que c’est idiot mais elle ne peut pas refouler sa nostalgie. Rencontre entre Bibi et Banaka. Il ne faut pas écrire de roman car à part soi on ne connait rien, tout n’est donc que mensonge. Bibi  approuve et demande des conseils pour se mettre à écrire. Il a compris l’essence de l’activité de l’écrivain grâce à un chauffeur de taxi qui a écrit son histoire non pour sa famille mais pour les inconnus. Il explique ce qu’est réellement la graphomanie. Hugo invite Tamina au zoo mais il n’ose pas la draguer, elle l’intimide. Ils vont visiter un jardin zoologique. Les autruches lui ont fait peur : elle y voit un mauvais présage. Hugo se propose d’aller chercher le paquet si Bibi se désiste. Sa belle-mère ne veut pas se souvenir d’où est la clé. Tamina ne veut pas retourner dans son pays car tous leurs amis ont trahi son mari et que les pardonner serait le trahir à son tour. Après sa mort, elle a voulu se suicider mais n’a pas réussi alors elle a décidé de vivre en et pour le silence. Ils sont tous chez Bibi devant la télé. Ils parlent orgasme à cause de l’écrivain interrogé. Tamina appelle son père de chez Bibi. Elle essaye de le convaincre d’aller chez sa belle-mère récupérer le paquet sans succès. Son père a toujours été en rivalité avec son mari. Elle veut récupérer son paquet avant que quelqu’un ne puisse lire ses carnets car s’ils sont lus, ils lui sembleront dérisoires et le passé sera gâté. Bibi ne supporte plus son mari. Elle ne partira pas avec lui. Tamina est dépitée cat elle n’aura pas son paquet : elle repense aux autruches. Tamina fait des cauchemars avec les autruches. Certains éléments de ce cauchemar sont des souvenirs de lecture de Thomas Mann par Kundera. Banaka est saoul, il dit qu’il n’existe pas car son univers d’écrivain n’est pas reconnu. Tous les hommes finiront par être écrivains et donc sourds et incompris. Hugo la désire car il n’ose pas l’aborder. Ils dinent de nouveau ensemble. Il lui parle de son art. Elle lui dit que Bibi ne va pas à Prague, il ira pour elle. Le père de Tamina a convaincu son frère de récupérer le paquet. Hugo la prend dans ses bras. Tamina se laisse faire. Il la déshabille en prenant ses réactions pour de l’excitation, sans raison. Hugo lui fait l’amour, il tente de faire ses preuves mais elle est indifférente, elle pense à ses vacances passées avec son époux. Elle ferme les yeux pour ne pas voir le visage de celui-ci. Son frère a récupéré les carnets et les lettres. Ils sont chez son père. Elle sait qu’elle ne reverra plus sa famille car elle se sent souillée, violée comme l’ont été les carnets par sa belle-mère. Hugo a compris qu’il ne pourrait jamais entrer dans le monde de Tamina. Il veut écrire un livre sur eux. Il veut se venger de cette indifférence et refuse d’aller à Prague. Il la dégoute. Elle part, silencieuse : elle n’aura jamais son paquet.

Partie 5 : Christine est une bouchère qui a une aventure platonique avec un étudiant pendant l’été. Celui-ci veut d’elle mais elle ne veut pas abaisser leur relation à ça. Explication de ce qu’est la litost : moment où l’homme se rend compte de sa propre misère. Il se sert de l’étudiant et de sa précédente conquête comme exemple. Voltaire, assistant de la fac, propose à l’étudiant une rencontre avec les plus grands poètes contemporains mais celle-ci tombe en même temps que son rendez-vous avec Christine et celle-ci compte plus que ‘toute la poésie de son pays ». La rencontre est décevante pour l’un comme pour l’autre. Il réussit à mettre en place un compromis : il va aller à la réunion des poètes et avoir sa dose de sexe avec Christine ensuite. Une fois dans l’intimité, ils retrouvent leur charme. Kundera regarde ce rassemblement de très loin avec nostalgie. En 1977, il vit déjà à Rennes. Il ne peut pas leur donner leur vrai nom, il les appelle donc Goethe, Pétrarque… Le poète, nommé Pétrarque, leur raconte la visite d’une étudiante qu’il a voulu cacher à sa femme et qui lui a fait peur car elle ne disait rien mais ne voulait pas partir. Boccace, toujours un surnom, dit que les femmes ne peuvent être heureuses qu’avec les misogynes. Pétrarque continue son histoire pour prouver que sa femme est son amie dans toute situation, même en plein scandale comme avec l’étudiant. La discussion monte d’un ton. Les insultes commencent à faire leur apparition. Lermontov cherche à humilier Pétrarque mais tous se retournent contre lui dont Goethe, pseudonyme pour le grand poète. L’étudiant devrait rejoindre Christine mais il n’a pas envie de partir. Alors que tous se moquent de Lermontov, lui prend sa défense et ouvre les yeux à tous ces grands poètes qui du coup l’admirent. L’étudiant demande la dédicace pour Christine à Goethe. Celui-ci fait de la provinciale une reine. L‘étudiant la désire plus que jamais. Les poètes sont mis dehors. Il faut porter Goethe car il a trop bu. Ils ont peur qu’il soit en retard parce que sa femme est un vrai dragon. Lermontov va faire un poème de cette scène. L’étudiant écoute la fin de l’histoire de Pétrarque. Celui-ci l’admire, il est plus poète que les autres. Il lui dit que l’amour c’est la poésie. Grace à Goethe et Pétrarque, Christine devient pour l’étudiant une femme à aimer. Il la retrouve endormie. Il la réveille et tente de lui faire l’amour mais elle ne le laisse pas : elle lui dit qu’elle en mourrait, il ne comprend pas que ce n’est pas qu’une image. Malgré la frustration, il est empli d’amour. Christine a tout expliqué à l’étudiant le lendemain. Pour elle, ce fut une nuit merveilleuse alors que lui est désespéré si elle lui avait dit, ils auraient fait l’amour. Ceci lui donne envie de rire « d’un rire larmoyant et hystérique ». Il explique les deux façons dont se manifeste la « litost ». L’étudiant est frustré : il veut voir Lermontov car lui aussi a été humilié. Il est bloqué avec sa litost. Il va au club. Pétrarque et Lermontov sont là, ils ne le voient pas. Il se sent abandonné de tous. Il part comme chassé par sa litost. Il laisse le mot de Christine pour qu’on sache qu’il est aimé. Pétrarque me rattrape et voit le mot. Il fait avouer à l’étudiant qu’il fait des vers. Quand la litost devient ingérable, la poésie prend le relais. Lermontov renie l’étudiant car il n’aime pas les amants heureux. L’étudiant en est vexé. Lui et Pétrarque laissent Lermontov seul.

Partie 6 : Il parle de Kafka et de son œuvre. Du Procès dans lequel Prague ne sait pas qui elle est. Les rues ont beaucoup changé de noms, tous les monuments ont été renversés. Description de la rue ou a grandi Tamina et de ses noms successifs. Husak a détruit la culture tchèque : moyen qui d’après Hübl est le plus efficace pour liquider un peuple. Il se souvient de l’époque où son père était mourant. Il ne trouvait plus ses mots, il savait beaucoup de choses mais ne pouvait pas les exprimer. Il ne pouvait que répéter : « c’est étrange ». Le silence est la toile de fond de l’histoire de Tamina. Elle s’est disputée avec Bibi et un jour elle a disparu sans laisser de trace. Le jour de sa disparition, un jeune homme est venu au café, il a posé des questions à Tamina. Personne ne s’était intéressé à elle depuis la mort de son mari. Le jeune homme lui explique qu’elle doit partir pour oublier son remord d’avoir oublié son passé. Elle part avec lui dans une voiture de sport rouge. Milan connait le remord qu’a ressenti Tamina. Il explique grâce à la symphonie de Beethoven que le fait de vouloir aller au bout des choses nous empêche de voir l’essentiel. Le livre est, comme les symphonies de Beethoven, écrit en forme de variation. Raphaël arrête son bolide au bord d’un talus. Là, Tamina retrouve un souvenir, elle comprend que son mari n’est pas perdu, elle doit juste voyager pour retrouver les souvenirs. Raphaël la mène à la vie. Lui et le jeune garçon rient ce qui détend Tamina. Il la met dans la barque mais ne la suit pas. L’angoisse de Tamina augmente à nouveau. Elle se moque d’où le jeune garçon la mène. Elle le remplace aux rames. Il se met à gesticuler d’une façon que Tamina trouve obscène. On la mène à son dortoir. Il n’y a que des enfants. Elle est sur une ile, les enfants ne se rendent pas compte qu’elle est une adulte. Elle se souvient du sourire de Raphaël et est prise d’effroi. Le mari de Tamina est mort la nuit à l’hôpital. Ce n’est pas le non-être de la mort qui fait peur à Tamina, c’est d’être un cadavre : personne n’a de respect pour le corps d’un défunt. Il a envoyé Tamina sur l’ile aux enfants parce que dans son dernier souvenir où son père est conscient, il entendait des enfants chanter. Elle a eu peur de l’hostilité des enfants alors elle a tout fait pour s’intégrer. Elle se lave même avec eux maintenant, elle n’a plus honte : sa sexualité d’adulte fait d’elle une reine. Ce voyage dans l’ile est bénéfique : elle a oublié son mari et son remord cat elle est dans un  monde où aucun des deux n’existent. Cette expérience réveille des souvenirs qu’elle avait enfouis car avant ils étaient incongrus. Son groupe veut la récompenser. Ils vont la laver et s’occuper totalement d’elle. Leurs caresses, d’abord un peu gênantes, lui provoquent une volupté qu’elle pensait ne jamais retrouver. Avec une métaphore musicale, il montre que l’homme ne peut pas concevoir sa propre fin. La volonté de faire progresser le monde ne fait que nous rapprocher de notre fin. Malgré la fin de l’histoire de la musique, il n’y a pas le silence mais il y a une musique bête, musique de l’origine sans histoire. Tamina voit l’ile à la fois comme une punition et comme une récompense pour son amour. Là le sexe redevient « une joie d’une angélique simplicité ». D’abord les jeux amoureux avec les enfants n’étaient que plaisir mais il y avait eu des rivalités et le sexe a alors provoqué la discorde. Tamina a mis fin au jeu sexuel de façon un peu brutale. Plus rien n’intéresse Tamina. Elle ne participe plus aux jeux. Son « équipe » la déteste. Ils se sont battus jusqu’à être tous blessés. Son corps qui était admiré est maintenant vu comme monstrueux. Elle est traquée. Elle fuit et en a honte mais, même s’ils sont faibles, ils sont nombreux. Ils l’ont piégée et emprisonnée avec les filets de volley. Les enfants ne sont pas méchants, Tamina est juste hors de leur monde et de leur loi donc ils en font ce qu’ils veulent. Tamina est pleine de haine. Le temps fait son boulot, les enfants en s’intéressent plus à elle. Elle se remet à jouer, elle ne doit plus être en dehors de leur monde alors elle reste à la frontière. Les enfants sont l’avenir car ils n’ont ni souvenir, ni passé, ils sont heureux de tout. Tamina voit son jeune passeur. Elle espère trouver la barque. Elle ne pense qu’à lui. Les danses des enfants l’écœurent. Ils s’élancent tous sur elle. Elle se jette dans l’eau et nage. Elle a l’impression d’être purifiée par l’eau froide. Elle essaye de garder le même cap dans la nuit noire. Elle veut vivre, elle ne sait pas encore dans quel monde mais elle tient à vivre. Elle n’a presque pas avancé. Elle perd espoir et veut alors se laisser mourir. Une barque d’enfant s’approche, ils se contentent de l’observer. Elle se laisse mourir et finit par disparaitre sous la surface.

Partie 7 : Jan fait l’amour avec Edwige dont le visage impassible le travaille. Ils font l’amour dans un mutisme absolu alors qu’ils sont d’abord très bavards. Avec l’exemple du merle, Milan nous montre que nous sommes toujours fixés sur ce que nous jugeons important mais qu’au final c’est toujours l’insignifiant qui nous surprend. Jan écoute Hanna lui parler d’elle et de leur ami commun Passer. C’est une femme certaine de son charme. Débat sur le monokini chez les Clevis : ils sont pour ! Les Clevis sont un niveau à bulle pour trouver la/les bonne(s) idée(s) progressiste(s) à défendre. Quand le sujet dérape, ils parlent de Passer et ne souligne même pas l’égocentrisme d’Hanna. Il couche avec une vendeuse qui prône l’orgasme comme but absolu. Il se compare à Hertz qui faisait danses ses actrices nues pour être sûr de leur placement. Il a honte de s’être laissé diriger ainsi par la vendeuse. Milan écrit l’histoire de Jan avec des événements que celui-ci a vécu comme insignifiant. Il a accepté d’aller chez Barbara pour des jeux érotiques collectifs car il allait quitter le pays. Le mot « frontière » lui fait penser à la mort. Chaque homme a trois biographies sexuelles : les vraies relations, les fantasmées et celles qui auraient pu être et qu’on a refusées  ce qui est illustré avec Jan et la fille du train. Jan et Edwige discutent des images sexuelles, du jeu entre l’homme et la femme mais ils ne sont pas d’accord sur le rôle de celle-ci, rôle qui évolue et trouble l’homme. Il comprend que pour Edwige, faire l’amour c’est juste un signe d’amitié. Jan fait l’amour avec une femme mariée, ils n’ont pas le temps. Le ridicule de la situation offre une entrée au rire mais s’il y a rire, il n’y a plus sexe alors il l’a repoussé. Jan va voir Passer qui est très mal en point et qui pourtant est plein d’espoir. Il dit être amoureux d’Hanna. Jan veut lui montrer que le monde est sur sa fin pour que celle de son ami soit moins tragique. Jan constate que le rire est de l’autre côté de la frontière et qu’après le rire il y a l’oubli, le sommeil. Milan corrige un peu Jan : la frontière nous accompagne toute notre vie. Enterrement de Passer durant lequel il y a beaucoup de malaise. Anecdote du chapeau du père Clevis. Jan assiste à l’une des « réunions » de Barbara. Lui et un autre homme se moquent de ce qui se passe ici. On s’occupe d’eux mais le rire est là, trop puissant alors ils se laissent allés, ils sont priés de quitter la soirée. Jan emmène Edwige sur une ile avant de partir en Amérique. Ils sont tous nus là-bas. Sa relation avec Edwige est fondée sur une foule de malentendus. Il voudrait être Daphnis : un corps rempli d’excitation qui ne connait pas l’acte charnel.

Publié dans 20e siècle

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Ionesco - Rhinocéros (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Rhinocéros d’Ionesco

Personnages principaux

  • La ménagère
  • L’épicière
  • Jean
  • Bérenger
  • La serveuse
  • L’épicier
  • Le vieux monsieur
  • Le logicien
  • Le patron
  • Daisy
  • Monsieur Papillon
  • Dudard
  • Botard
  • Mme Bœuf
  • M Jean
  • La femme de M Jean

Résumé par actes

Acte 1 : Description du décor et des personnages digne d’un roman. Jean et Bérenger ont rendez-vous. Bérenger a l’habitude d’être en retard, c’est pourquoi Jean vient aussi en retard. Jean fait des remontrances à Bérenger sur sa tenue et son comportement. Un rhinocéros a traversé la place, tous ont eu peur sauf Bérenger qui est resté assis, imperturbable. Tous parlent en même temps. Bérenger et Jean se disputent. Jean est persuadé que Bérenger se moque de lui. Celui-ci semble seulement être bête. Bérenger ne veut pas que Daisy le voit ainsi, il explique à Jean qu’il boit pour se sentir plus léger ce que Jean ne comprend pas. Bérenger et le vieux monsieur tirent des leçons de leur interlocuteur. Bérenger veut s’améliorer. Les questions – réponses de deux couples sont souvent identiques. Nouvelle traversée d’un rhinocéros. Jean tente d’expliquer à Bérenger que lui, il peut boire car il n’est pas un ivrogne. Ils sont tous obligés de crier pour couvrir le bruit du rhinocéros, on ne comprend rien. Tous sont surpris. Le rhinocéros a écrasé le chat de la ménagère. Tous plaignent la pauvre bête. Le patron insiste pour que la serveuse nettoie les verres qu’elle a fait tomber et lui paye la casse. Tous consolent la ménagère. Daisy aperçoit Bérenger. Le logicien continue à parler logique même dans des circonstances. Personne ne comprend. Tous sont persuadés que c’était le même rhinocéros sauf Jean qui dit que l’un était d’Asie et l’autre d’Afrique. Tous veulent forcer la ménagère à boire, elle ne refuse que quelques instants. Bérenger, énervé, fait remarquer à Jean qu’il n’a pas pu voir de rhinocéros à cause de sa vitesse et de la poussière. Jean et Bérenger se disputent. Celui-ci accuse ce dernier d’être un pédant et un prétentieux. Ils élèvent la voix. La ménagère ne se console pas. Jean en arrive à critiquer les Asiatiques. Tous se mêlent alors de la controverse. Le logicien observe sans rien dire. La dispute dégénère. Bérenger et Jean ne veulent plus se parler. Jean s’apprête à quitter la scène. Chacun choisit un parti : Jean ou Bérenger. Jean insulte Bérenger en le traitant d’ivrogne. La serveuse et Daisy tentent de convaincre la ménagère de mettre son chat en terre. Bérenger regrette d’avoir mis son ami en colère. Le logicien intervient, son explication ne résout pas le problème, elle ne fait qu’embrouiller les personnages présents sur scène au point que l’épicier se retire. Le logicien continue son raisonnement infondé dans le seul but de bien poser le problème sans même vouloir le régler. Après cela, il se retire suivi par le vieux monsieur. Retour de la ménagère en deuil. Tous se mettent d’accord sur un point : c’est inadmissible que les chats ne soient pas en sécurité. Bérenger s’en veut d’avoir mis Jean en colère. Il boit alors un grand cognac au lieu d’aller au musée comme il se l’était promis.

Acte 2 :

Tableau 1 : Longue didascalie qui décrit très précisément la scène. On se croirait à nouveau dans une description de roman. Le metteur en scène a des directives très précises. Botard, Dudard, M Papillon et Daisy se disputent par rapport à l’article qui raconte la mort du chat écrasé. Botard ne veut pas y croire car il ne l’a pas vu. Bérenger arrive en retard. Botard a des idées bien arrêtées. Daisy, à qui le chef à demander la feuille de présence, laisse Bérenger la signer en vitesse. Celui-ci est étonné que le chef soit déjà là. La querelle s’envenime avec l’affirmation de Bérenger d’avoir vu le rhinocéros. Botard ne veut vraiment pas le croire. M Papillon a du mal à convaincre les employés de se mettre au travail. Botard est de mauvaise humeur. Les employés travaillent un peu puis reprennent leur discussion. Botard parle de propagande. Lui et Dudard vont se battre lorsque M Papillon sort et demande si quelqu’un sait pourquoi M Bœuf est absent. Il parle de le renvoyer alors que Mme Bœuf arrive en courant. Mme Bœuf est affolée, elle excuse son mari en disant qu’il a la grippe. Elle dit avoir été poursuivie par un rhinocéros. Botard ne veut pas y croire. Le rhinocéros a détruit l’escalier. Botard est obligé d’admettre sa réalité. Daisy semble plaindre le rhinocéros alors que Bérenger cherche encore à savoir son origine : Asie ou Afrique ? Ils ne savent pas comment descendre sans escalier. Botard et Dudard se disputent encore. Botard croit toujours à une machinerie. M Papillon drague Daisy qui repousse ses avances. Mme Bœuf reconnait son mari dans le rhinocéros. Dudard et M Papillon se lancent dans une discussion sur les assurances. Botard dit enfin comprendre mais qu’a-t’il compris ? Mme Bœuf veut aider son mari et Botard lui assure son soutien et celui du syndicat. Daisy ne veut pas reprendre le travail tant qu’elle ne saura pas comment sortir : M Papillon propose de sortir par la fenêtre. La fenêtre est trop haute. Daisy va téléphoner aux pompiers. Mme Bœuf saute pour rejoindre son mari. Bérenger a sa jupe en main car il a voulu la retenir. Elle en veut pas abandonner son époux. Elle a atterri sur le dos de son mari, ils rentrent chez eux. Daisy dit qu’elle a eu du mal à joindre les pompiers car il y a beaucoup de rhinocéros en ville. Botard répète avoir tout compris mais ne veut rien expliquer. Il pense à une conspiration ? Les pompiers arrivent. M Papillon se plaint de cette journée de travail perdue. Dudard et Botard se mesurent l’un à l’autre. M Papillon a peur de ce que la direction va dire. Daisy est la première à sortir. M Papillon est le suivant à sortir, il emporte le courrier : il ne pense qu’au travail. Botard veut élucider « ce faux-mystère ». Dudard et Botard se cherchent jusqu’au départ de Botard. Bérenger a l’intention d’aller voir Jean afin de se réconcilier avec lui.

Tableau 2 : Nouvelle description très précise : cette fois il s’agit de la chambre de Jean. Bérenger arrive chez Jean. Celui-ci est malade. Bérenger s’excuse pour la querelle du jour précédent, celle-ci est sortie de la tête de Jean. Bérenger assiste à sa transformation en rhinocéros. Les idées de jean changent en même temps que sa transformation, Bérenger est très surpris. Bérenger cherche à fuir mais il y a des rhinocéros partout, il est paniqué. Beaucoup de didascalies qui dédaignent les mouvements de Bérenger dans la chambre et l’immeuble de Jean.

Acte 3 : Nouveau décor : chambre de Bérenger, elle est semblable à celle de Jean, il y a quelques meubles en plus. Dudard rend visite à Bérenger qui a une peur bleue de devenir rhinocéros. Dudard lui dit d’arrêter d’être aussi inquiet. M Papillon est devenu un rhinocéros ainsi que le logicien. Bérenger prend mal toutes ces transformations alors que Dudard n’en est pas plus affecté. Bérenger ne fait que répéter : « je ne vous suivrai pas ! ». Arrivée de Daisy, c’est Dudard qui a dû ouvrir. Dudard est jaloux des attentions de Daisy pour Bérenger alors que celui-ci n’y fait même pas attention tant il est obsédé par les rhinocéros. Il cherche en vain des solutions. Les rhinocéros sont de plus en plus nombreux. Bérenger veut savoir leur nombre. Daisy leur dit de laisser cette affaire aux statisticiens et de venir manger. Dudard décide de partir, il veut être un rhinocéros pour suivre ses chefs. Bérenger tente de le dissuader. Daisy, quant à elle, affirme qu’il va lui manquer mais qu’il est libre de faire ses choix. Bérenger reproche à Daisy de ne pas avoir retenu Dudard car il l’aimait. Il n’y a plus que des rhinocéros dans la rue. Bérenger dit à Daisy qu’il l’aime. Bérenger dit son amour à Daisy mais il l’agace avec sa culpabilité. Les rhinocéros font des blagues au téléphone maintenant. Daisy annonce à paniquer et Bérenger tente de la calmer alors qu’il est lui-même très agité. Daisy et Bérenger ne rendent compte qu’ils sont seuls. Ils ne savent plus lequel a voulu cette situation. Les rhinocéros ébranlent la maison. Daisy commence à douter : qui sont vraiment les anormaux ? Elle aime les rhinocéros, elle les trouve beaux. Bérenger tente de la ramener à la raison sans succès. Il en arrive à la gifler. Bérenger se rend compte que Daisy est partie rejoindre les rhinocéros. Il est d’abord contre puis se rend compte de sa laideur, il veut leur ressembler mais ne se transforme pas alors il décide de ne pas capituler, en aucun cas : « Je suis le dernier homme […] Je ne capitule pas ! » On ne sait pas pourquoi ils sont devenus des rhinocéros. Long monologue avec beaucoup de didascalies au point de se demander s’il s’agit vraiment d’un discours.

Publié dans 20e siècle

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Gide - Les Faux monnayeurs (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Les Faux monnayeurs de Gide

Personnages principaux

  • Bernard Profitendieu
  • Caloub Profitendieu
  • Olivier Molinier
  • Dhurmer Sidi
  • Georges Molinier
  • Lucien Bercail
  • Albéric Profitendieu
  • Oscar Molinier
  • Pauline Molinier
  • Antoine
  • Cécile Profitendieu
  • Marguerite Profitendieu
  • Vincent Molinier
  • Edouard
  • Le comte Robert de Passavant
  • Laura Douviers
  • Lady Lilian Griffith
  • Gontran de Passavant
  • Félix Douviers
  • Rachel
  • Sarah
  • Strouvilhou Victor
  • Armand
  • Prosper Vedel
  • Azaïs
  • M La Pérouse
  • Mme La Pérouse
  • Boris
  • Bronja
  • Mme Sophroniska
  • Léon Ghéridanisol, Ghéri
  • Philippe Adamanti

Résumé par parties

Partie 1 : Bernard doit réviser, il lui reste 3semaines avant le bac. Il a trouvé les lettres de sa mère, il sait que M Profitendieu n’est pas son père biologique. Il met son amitié avec Olivier à l’épreuve en lui demandant de l’héberger pour une nuit. Ce dernier accepte. Ils sont avec des amis, Olivier écoute Lucien parler de ses projets d’écriture. Albéric a une affaire difficile sur les bras : des enfants mineurs de grande famille corrompus. Son collègue, le père d’Olivier, le conseille. M Profitendieu trouve la lettre de Bernard. Il raconte un mensonge aux enfants pour expliquer ce départ mais Charles a compris. Marguerite pleure beaucoup : elle regrette de s’être repentie car elle doit se montrer trop vertueuse ? Olivier attend Bernard, il croit que Georges dort. Il admire Bernard et s’inquiète quand même pour lui. Il parle de Vincent, son grand-frère, qui a une maitresse et de son oncle Edouard qui est écrivain. Qu’a fait Olivier qui l’a tellement écœuré ? Vincent a perdu l’argent pour le bébé de sa maitresse au jeu. Il déconne depuis qu’il a rencontré Robert de Passavant. Le père de Robert vient de décéder, personne ne semble le regretter. Robert a prêté l’argent à Vincent pour qu’il le joue et qu’il récupère ce qu’il a perdu. A quel jeu joue Robert ? Discussion entre Lilian et Robert. Elle aime Vincent et le trouve intéressant. Pourquoi Robert fait – il mine de s’intéresser à lui et pourquoi veut-il voir Olivier ? Histoire de Vincent et Laura. Edouard vient pour elle ? Bernard se réveille et quitte la chambre sans dire adieu à Olivier. Il se sent libre. Il ne s’en veut pas d’avoir lu ces lettres car il les a trouvées par hasard. Il s’endort sur un banc. Lilian prévient Vincent que s’il a des regrets ou qu’il veut être plaint, il doit la quitter et rejoindre Laura. Elle lui raconte son expérience lors du naufrage de Bourgogne qui lui a forgé son caractère. Que cache Robert ? Edouard a-t-il eu une relation avec Laura ? Sont-ils plus que des amis ? C’est un écrivain pas très reconnu : c’est pourquoi il déteste Passavant qui, lui, est connu. Il a annoncé un livre qui s’intitulera Les Faux monnayeurs. Il espère qu’Olivier l’attendra à la gare. Olivier et Edouard sont tout aussi heureux de se retrouver mais leur gêne commune gâche ce bon moment. Ils sont persuadés de s’ennuyer l’un l’autre. Bernard qui a ramassé le papier de la consigne à Edouard récupère la valise. Il ne se dit pas voleur, il veut la rendre mais pas tout … Il va lire le cahier d’Edouard. Edouard parle de sa rencontre avec Georges qui volait dans une librairie d’occasion, du fait que Pauline est sa demi-sœur. Il semble adorer Olivier mais n’arrive pas à lui parler. Pourquoi tant d’intérêt et de timidité ? On est toujours dans la lecture du journal par Bernard. Bernard découvre un autre Olivier à travers les pages du journal d’Edouard. Il parle du mariage de Laura, de ses relations avec la famille, anecdote de Sarah et Olivier sur le lit. Edouard raconte sa vite à La Pérouse qui lui a annoncé avoir un fils et même un petit-fils qu’il ne connait que très peu. Il aimerait jouer un rôle dans la vie d’Olivier mais celui-ci n’a besoin de rien ni de personne. Bernard s’est rendu chez Laura. Il s’est fait surprendre par Edouard qui a tout compris. Il veut travailler pour lui, celui-ci n’a pas refusé. Edouard aurait aimé parler de Bernard avec Olivier mais celui-ci est chez le comte de Passavant. Visite d’Olivier chez Robert. Celui-ci veut l’embaucher pour sa revue. Que cache-t-il ? Olivier semble aussi être méfiant. Vincent est dirigé par le diable sans le savoir. Il a donné l’argent à Laura qui l’a refusé. Lilian veut le soutenir mais elle veut qu’il arrête de se conduire en enfant. Elle lui dit de se méfier de Robert. Vincent parle biologie pendant tout le repas : Lilian semble sous le charme alors que Robert a l’air de s’ennuyer. Robert demande à Vincent de convaincre ses parents de laisser Olivier partir avec lui. On est de nouveau dans le journal d’Edouard. Il nous dit qu’il a commencé un nouveau cahier vu que l’autre est dans la valise. Il raconte sa visite à La Pérouse qui critique tout ce qui est nouveau. Le couple s’entend de moins en moins bien. La Pérouse confie une lettre d’Edouard.

Partie 2 : Bernard écrit à Olivier qu’il est en Suisse avec Edouard et Laura. Il lui raconte tout à propos d’elle. Il est heureux. Sa lettre va susciter jalousie et rage dans l’âme d’Olivier ce que Bernard n’a pas prévu. Edouard parle de Boris et de sa rencontre avec la doctoresse qui s’occupe de lui. Il n’est pas bien dans le monde de sa mère d’après elle. Il ne lui a pas encore dit pourquoi il s’intéressait à Boris. L’ambiance est un peu tendre entre Laura, Edouard et Bernard. Edouard parle de son livre aux autres, il ne dit « que des âneries ». Il a des idées contradictoires. Sophroniska a foi dans le mysticisme. Bronja est malade suite à ce qu’a voulu faire Boris. Bernard fait comprendre à Laura son amour mais elle va partir. Elle a tout avoué à son mari qui accepte cet enfant. Elle ne veut pas de cette dévotion. Il aimerait participer au livre d’Edouard. Edouard dit à la doctoresse que Boris n’est pas totalement guéri. Il va être installé à la pension Azaïs Vedel près de son grand-père. Il se dit mystique puis se rend compte que ce n’est pas le cas. Lettre d’Olivier en réponse à celle de Bernard : il lui annonce son projet avec Robert de Passavant. Que veut-il vraiment faire ?  Il veut travailler dans la pension ou pour Edouard ? Edouard est content de l’issue de l’histoire avec Laura. Pourquoi Bernard veut-il tuer Passavant ? Bernard n’est pas sûr que placer Boris à la pension soit une bonne nouvelle. Edouard regrette-t ‘il d’avoir emmené Bernard plutôt qu’Olivier ?

Partie 3 : Rencontre de La Pérouse avec Boris. Edouard mange avec oscar Molinier. Celui-ci blâme Bernard parce qu’il est un enfant naturel. Il parle de « salon de thé », affaire dans laquelle tremperait Bernard… Molinier avoue avoir trompé Pauline. Mot de Rachel. Il voit Rachel, celle-ci a besoin d’argent pour que la pension reste à flot. Elle est trop généreuse avec tout le monde. Edouard parle au grand-père Azaïs qui lui demande de convaincre La Pérouse de vivre avec lui. Laura a tout dit à sa famille, il n’y a qu’Armand qui voit clair dans cette histoire. Visite difficile à La Pérouse. Celui-ci est comme mort mais la présence d’Edouard semble lui redonner vie. Il a voulu se suicider en se tirant une balle dans la tête mais il n’a pas eu le courage. Il va aller vivre à la pension Azaïs Vedel. Rentrée des classes. Présentation de la plupart des élèves. La « poule » de Georges Molinier a été arrêtée. Bernard donne son avis sur les élèves. Il est triste, pourquoi ? Olivier retrouve Bernard à la sortir de son écrit. Ils sont changés. Leur amitié n’est plus aussi forte. Olivier sent qu’il perd Bernard à cause de Passavant. Georges a écoulé une pièce de fausse monnaie. Léon et son cousin Strouvilhou veulent piéger les enfants de riches en leur faisant écouler de la fausse monnaie contre des secrets de famille : ils sont ainsi protégés. Georges sait que son père trompe sa mère : c’est lui qui a les lettres. Edouard parle avec Pauline. Elle est plus intelligente qu’il ne le croit. Elle sait pour son mari et ne dit rien. Elle craint que Georges ne tourne mal. Elle n’a pas su élever correctement ses enfants. Olivier va voir Armand, il veut quelque chose pour sa revue. Celui-ci n’a rien. Il fait un long discours sur l’insuffisance et la difficulté d’être toujours à la limite. Olivier l’invite aussi au banquet mais il refuse. Soirée du banquet. Olivier commence à comprendre la mauvaise influence de Passavant. La soirée se passe mal : Olivier a agi comme un fou. Bernard et Sarah se sont embrassés. Georges a la confiance d’Olivier : en est-il digne ? Bernard a passé la nuit avec Sarah. Armand les a couverts. Olivier a tenté de se suicider et Edouard l’a sauvé. Bernard a peur pour sa réputation, à cause du duel. Olivier se repose. Georges est à nouveau dans la confidence. Olivier va mieux. Laura prévient Edouard que Félix veut savoir qui l’a mise enceinte afin de le provoquer en duel. Olivier ne veut pas qu’on parle de son suicide. Sa mère vient le voir et elle le laisse à Edouard. Elle pense qu’Olivier ne l’aime pas. Passavant est embêté par la défection d’Olivier mais ne le montre pas. Edouard récupère ses affaires chez Passavant. Celui-ci envisage de donner le poste de directeur à Strouvilhou qui a des idées très particulières. Edouard a écrit 30 pages de son roman qu’Olivier a légèrement critiquées. Visite du père de Bernard, il prévient Edouard qu’il faut parler à Georges, puis il parle de Bernard qu’il aime vraiment et a protégé de loin. Il veut vraiment résoudre cette affaire de fausse monnaie dont Edouard lui a dit avoir vu un « exemplaire ». Bernard a eu ses oraux. Il n’a personne avec qui partager sa joie. Il rencontre un ange qui le guide puis avec lequel il se bat. Qu’est-ce que cela signifie ? Boris est triste car Bronja est très malade. Rachel veut parler à Bernard, au ton de sa voix, il se met à détester Sarah. Bernard a quitté la pension après les reproches de Rachel. Il vient chercher des conseils auprès d’Edouard qui lui dit de les chercher en lui. Sarah, en colère contre Rachel, repart pour l’Angleterre. Edouard revoit La Pérouse, celui-ci n’est pas plus heureux à la pension. Il regrette de ne pas être plus proche de Boris. Edouard fait appeler Georges et après lui avoir fait lire un chapitre de son roman, le prévient pour la fausse monnaie. Les jeunes s’en débarrassent et Léon prévient également Strouvilhou. Armand rend visite à Olivier. Il est le nouveau secrétaire de Passavant. Il parle de la nouvelle revue. On apprend des nouvelles de Vincent, sans qu’il ne soit cité, qui a tué Lilian. Olivier est triste que son ami soit si différent. Boris est très affecté par la mort de Bronja. Il n’a plus personne vers qui se tourner. Il rentre dans un club que Ghéri a formé avec Georges et Philippe dans le but de l’humilier. Ils veulent le faire « jouer » avec le pistolet  Ghéri sait qu’il est chargé. Suicide  du petit Boris. Cet événement a ouvert les yeux de Georges sur Ghéri. La pension a fermé. La Pérouse, qui a assisté à la mort de son petit-fils, semble fou. Bernard est rentré chez lui.

Publié dans 20e siècle

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Barjavel - Une rose au paradis (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Une rose au paradis de Barjavel

Personnages principaux

  • Lucie Jonas
  • Jim Jones
  • Jif Jonas
  • M Gé
  • Henri Jonas
  • Roseline
  • Harold
  • Silfrid
  • Marguerite

Résumé par chapitres

Chapitre 1 : Mme Jonas est inquiète pour son fils Jim : il a fait LE mal. Mais qu’a-t’il fait ? Qu’est-ce que l’Arche où rien en change ? Pourquoi les arbres sont –ils faux ? Pourquoi n’y-a-t-il pas de vrais oiseaux ? Pourquoi Jim ne sait-t-il pas ce qu’est une rose ?

Chapitre 2 : Jim est épuisant pour sa mère à cause de ses questions. Il va les poser au roi, le lion, qui dort depuis 16 ans comme toutes les bêtes. Que se passe-t-il dans l’Arche ?

Chapitre 3 : Sa fille, Jif, pose moins de questions. Pourquoi est-elle si triste ? Qu’est-il arrivé lors de cette manifestation il y a 16ans ? Pourquoi n’y-a-t’il plus que deux femmes ? Qui est M Gé ?

Chapitre 4 : Jif a du mal à se lever mais M Gé veut leur parler. Elle et Jim ont fait l’amour, ils ne savaient pas ce que c’est. Est-ce cela LE mal ?

Chapitre 5 : Mme Jonas vendait, ou plutôt essayait de vendre, une machine à tricoter qui faisait tout, toute seule. A l’époque, l’agriculture était horrible. Tout était automatisé, les bêtes étaient utilisées comme de simples machines.

Chapitre 6 : Lucie est déprimée : elle n’a aucune raison de vivre mais au moment où son biplace va s’écraser, elle retrouve l’envie de vivre et atterrit sans problèmes. C’est à ce moment-là que sa vie va changer.

Chapitre 7 : Henri Jonas est un génie de l’électronique. Rencontre avec Lucie, c’est le coup de foudre de son côté à elle. Elle laisse tout tomber pour lui et se dirige vers Paris.

Chapitre 8 : Lucie se rend dans la chambre d’Henri. Elle sait qu’il est puceau. L’expérience se révèle exceptionnelle. Ils se marient et ont des jumeaux. Malgré les événements horribles, elle est heureuse.

Chapitre 9 : Elle est enceinte de 9 mois. Elle attend Henri qui est parti à Sydney. Roseline vient la chercher. Où vont-elles ?

Chapitre 10 : Mme Jonas et Roseline se rendent à une manifestation contre la Bombe U. Toutes les femmes enceintes du monde entier se réunissent. Les tondus s’opposent à cette manifestation et les femmes de 9mois dont font partie Roseline et Lucien se retrouvent poussées contre la mêlée.

Chapitre 11 : La « Bombu » est dévastatrice et accessible à tous. Les femmes ont promis de toutes se faire avorter le 01/10 si la Bombu n’était pas rendue impuissante. Mme Jonas n’aurait jamais fait cela.

Chapitre 12 : Les femmes se défendent en tournant le dos à leurs ennemis. Les tondus brulent des hélicoptères de police et certains d’entre eux se jettent dans le feu.

Chapitre 13 : Les pompiers ont dispersé les tondus. Roseline a accouché prématurément pendant la manifestation. Tous les pays sont gelés par les embouteillages. Pourquoi les gestes d’amour de cette nuit seraient-ils les derniers ?

Chapitre 14 : Mme Jonas est fatiguée. Quand elle est appelée au dispatching, elle a peur qu’il soit arrivé quelque chose à Henri. Pourquoi une fois arrivée là-bas, plus personne ne la revit ?

Chapitre 15 : M Jonas s’endort dans l’avion et se réveille, enfermé dans une salle. Il est à Paris. Une voix lui dit que tout va lui être expliqué et que sa femme va bien alors il attend patiemment.

Chapitre 16 : Pourquoi M Gé a-t ‘il pris une décision qui va tout changer ? Harold est inquiet du comportement de son patron qui veut que tout le monde soit heureux le soir même. La fille nue est-elle Lucie ?

Chapitre 17 : M Gé a plusieurs maisons. Dans chacune, une nouvelle femme l’attend, il change souvent. Il offre un dernier plaisir à celle qui l’attendait : une piscine de perles dont elle doit vite profiter.

Chapitre 18 : La femme, Silfrid, se détend dans cette piscine agréable. Elle est calme et apaisée, elle sait qu’elle va très bien dormir dans la douceur des perles.

Chapitre 19 : Rencontre entre M Gé et Jonas. La théorie selon laquelle une bombe fera exploser toutes les autres est vraie : Jonas est déconcerté. M Gé veut sauver la Terre. Il leur reste 20 minutes avant que Paris n’explose à son tour.

Chapitre 20 : Mme Jonas s’endort grâce à une piqure qui a retardé son accouchement. Elle est emmenée chez M Gé.

Chapitre 21 : Jonas veut rejoindre sa femme pour mourir. Quand il comprend qu’il va être enfermé avec elle dans l’Arche pendant 20ans, il est rassuré. Ils descendent dans l’Arche, alors que le monde est dévasté.

Chapitre 22 : Lucie accouche. Il n’y a que M Gé et Henri pour l’aider. Elle n’est encore au courant de rien. L’accouchement se passe bien.

Chapitre 23 : Les enfants ont grandi dans l’Arche. Jif ne se préoccupe de rien mais Jim veut connaitre le Dehors. Tout ce que sa mère lui raconte lui semble incompréhensible et inimaginable. Pour lui, M Gé est le Bon Dieu, ce que Lucie a du mal à accepter.

Chapitre 24 : Description de l’Arche, de l’agencement des pièces et de tout ce qu’elles contiennent.

Chapitre 25 : Réunion des habitants de l’Arche. Jif est-elle enceinte ? C’est pour cela qu’il faudra sortir plus tôt ? M Gé offre des cadeaux aux enfants : un dictionnaire pour Jim, une chaine pour Jif. Mme Jonas ne se fait pas à l’idée que ses enfants sont ensembles mais son mari lui explique que cela est nécessaire. Elle en veut à M Gé car cet enfermement lui pèse et elle le tient pour responsable.

Chapitre 26 : Jim essaye de s’imaginer ce qu’est la mer sans succès. M Gé va leur exposer la situation.

Chapitre 27 : M Gé explique que l’Arche est faite pour 5 mais qu’ils vont être 6. Mme Jonas, sous l’influence de Jif, croit que son mari à cacher une maitresse ! Il s’agit en fait d’un robot qu’il a créé et appelé Marguerite : la jalousie de Mme Jonas est exacerbée.

Chapitre 28 : M Gé apprend à Jif qu’elle est enceinte. Cela l’effraye car elle n’y connait rien. Mme Jonas est à bout de nerf, elle renonce à devoir tout expliquer.

Chapitre 29 : M Gé explique tout aux enfants sur la reproduction, ensuite il propose les deux solutions : soit on ouvre l’Arche ce qui comporte des risques, soit on pratique un avortement. La famille Jonas a 24heures pour prendre une décision ou en trouver une autre sinon Sainte-Anna prendra une décision objective et la mettra de suite en pratique.

Chapitre 30 : M Jonas chercher une solution mais aucune ne convient. Sa femme ne veut absolument pas ouvrir mais les 3autres pensent que c’est une solution. Rencontre avec Marguerite. Description de celle-ci. Lucie a encore l’espoir de sauver sa famille en restant dans l’Arche, elle espère juste avoir un peu plus de temps.

Chapitre 31 : Mme Jonas se dirige vers Jif pour mettre son plan à exécution. Elle titille la jalousie de Jif pour la convaincre de ne pas sortir de l’Arche : qui sait des femmes ont peut-être survécu et elles voudront Jim ! Elle montre ensuite à Jif comment faire comprendre à Jim qu’il l’aime et ainsi le forcer à vouloir rester.

Chapitre 32 : Jim dit qu’il veut faire des enfants au Soleil. Jif s’énerve et pleure. Elle réussit à faire comprendre à Jim qu’il l’aime. Du coup, il ne veut que lui faire des enfants à elle.

Chapitre 33 : Mme Jonas a perdu la voix de Jif qui suivra Jim où il veut. Et d’un coup elle a un éclair de génie : le 6e c’est M Gé, il ne fait pas parti de la famille. Celui-ci a entendu son plan. Au moment où il jette le poulet dans le Trou, elle le pousse dedans et soupire quand elle entend le bruit de la digestion.

Chapitre 34 : Jim et Jif jouent, ils sont heureux. Jim veut sortir de l’Arche et aller au Paradis. Après le « glouf » de la digestion, l’Arche a tremblé et la lumière s’est éteinte.

Chapitre 35 : Jim et Jif ont peur. Ils n’ont jamais connu le noir absolu. M Gé ne répond pas aux appels de Jim qui ne sait pas que M Gé est mort. Avec le noir, ils ont découvert leur nudité.

Chapitre 36 : M Jonas doit réparer les circuits. Il est un peu inquiet car il semble que les quatre ont lâché. Il réussit à rallumer les plafonniers mais ils n’ont pas l’intensité habituelle. Que veulent montrer les enfants ?

Chapitre 37 : La porte de la chambre de M Gé est ouverte. Ils y voient une rose. Jif la veut mais Jim lui interdit de rentrer dans la chambre. Lucie ne veut rien dire sur ce qui est arrivé à M Gé, il a juste disparu. Jim a senti qu’il y avait eu un malheur.

Chapitre 38 : Jim appelle sans cesse M Gé sans succès. Il se sent misérable sans son dieu. L’horloge lui apprend la mort de M Gé, ainsi qu’à Jif, en leur montrant ce qui s’est passé.

Chapitre 39 : Jim en veut à sa mère alors que Jif n’en est pas affectée. Jonas ne comprend pas ce qui cloche dans la machine : d’abord elle a servi du poulet froid puis du cru. Après un clash familial, la tension retombe et les liens se resserrent.

Chapitre 40 : Henri Jonas fait alors cuire le poulet, celui-ci n’est pas très appétissant. Il n’y a que Jif qui s’obstine. Le Trou ne digère plus les déchets. La fois suivante, c’est une poule avec ses plumes qui est livrée par le distributeur.

Chapitre 41 : Lucie a réussi à préparer la poule. Ils vont tous se coucher. Les enfants s’endorment facilement contrairement aux parents. Mme Jonas se doute qu’ils ont mangé M Gé vu que le distributeur fabrique ce qui est livré en se servant de ce qui a été jeté dans le Trou.

Chapitre 42 : Jif est réveillée par l’odeur de la rose. Personne n’a eu de petit-déjeuner. M Jonas presse le bouton : un vrai coq en sort. Ils n’arrivent pas l’attraper même avec l’aide de Marguerite. Jim, qui a l’habitude des Fables de La Fontaine, ne comprend pas pourquoi le coq ne parle pas. Jif se plaint de la faim. Elle ne supporte plus sa nudité.

Chapitre 43 : Ils n’ont pas réussi à attraper le coq pour le moment. Jim fait ses adieux à M Gé en lui envoyant la rose réduite en poussière. M Jonas est inquiet : le coq est une 6e personne ! Jim a du mal à comprendre qu’il faut tuer pour manger. Le distributeur leur fournit un œuf d’au moins 2kg.

Chapitre 44 : Le coq a réussi à ouvrir la porte du chameau : lui est mort de froid mais cette action a provoqué le réveil instantané de 33 bêtes. Les Jonas ne sont pas au courant.

Chapitre 45 : Marguerite a voulu couver l’œuf mais Henri la force à dormir. Ils ont mangé l’œuf, avec plaisir pour les parents. Une fois les enfants endormis, M Jonas a appuyé sur le bouton et le distributeur a donné un plateau vide.

Chapitre 46 : Les animaux, réveillés, commencent à se déplacer dans tous les sens, ils montent tous. Ils ont du mal à respirer.

Chapitre 47 : Mme Jonas a du mal à dormir, elle est oppressée. Elle va réveiller son mari. Ils comprennent que les bêtes sont réveillées et qu’elles respirent leur oxygène. Ils ont tous peur. L’eau ne coule plus. Jim dit qu’il faut sortir de l’Arche.

Chapitre 48 : Jim veut voir les bêtes avant de parler à son père. Il rejoint les autres dans le salon. Jim demande pourquoi on n’ouvre pas l’Arche et Henri lui répond que seul M Gé savait comment faire.

Chapitre 49 : Mme Jonas s’en veut mais elle ne savait pas. Elle demande à Sainte – Anna de lui rendre M Gé sans succès, elle ne lui offre que le parfum de la rose.

Chapitre 50 : Ils sont en train de mourir. Marguerite, inquiète, cherche à aider Henri mais il ne lui répond plus. Henri a marié ses enfants pour qu’ils ne meurent pas dans le péché. Jim se dirige vers la poignée qui est sensée abréger leurs souffrances. Il l’atteint grâce à Marguerite.

Chapitre 51 : L’explosion a en fait ouvert l’Arche, ils arrivent à respirer. Henri leur explique ce qui s’est passé. Il faut d’abord se préparer avant de sortir, ils ne savent pas ce qu’ils vont trouver en haut.

Chapitre 52 : Tous les animaux s’agitent. Le bélier se dirige droit dans le Trou, il est digéré. Au moment où la sonnette retentit, Henri décèle des radiations mais rien de très dangereux. Le distributeur leur donne M Gé ! Jim en tombe à genoux.

Chapitre 53 : M Gé leur explique que Sainte- Anna a pu le refaire grâce à la substance du bélier. Il y a des substances males dans les congélateurs. Lucie ne s’excuse pas. Jif attend un garçon et une fille d’après M Gé.

Chapitre 54 : Ils découvrent leur nouvelle terre. Les enfants sont enthousiastes. Mme Jonas est perdue, il ne reste rien de ce qu’elle a connu, il y a beaucoup de travail et M Gé est parti de son côté. Il y a un cerisier qui a survécu. Henri promet à sa femme de planter les rosiers avant le blé.

Publié dans 20e siècle

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