Claire Buonavista - Auteur de Une étoile sur le sapin
Quelques questions sur vous et l’écriture
1 Présentez-vous en quelques mots.
Je m’appelle Claire Buonavista, je suis née à Marseille, dans un berceau
familial méditerranéen alliant origines grecque et italienne, et j’ai toujours été
attirée par la découverte de nouvelles cultures. J’ai concrétisé ce fait par de
nombreux voyages et par plusieurs années passées à l’étranger, notamment en
Asie. Mes diverses explorations, qui sont également un temps d’introspection
par l’écriture, m’ont conduite vers la rédaction de mon premier roman « Une
étoile sur le sapin », que j’ai publié par la voie de l’auto-édition, sous format
numérique ainsi que sous format papier.
2 Parlez-nous de votre dernier ouvrage.
Mon roman, « Une étoile sur le sapin », est né dans mon coeur alors que
j’admirais la beauté d’une étoile ornant le sommet d’un sapin. J’étais captivée
par cette dernière, mais au-delà de cela, par la beauté de la passion artisanale
qui a conduit à la création de cette étoile. Dès lors, l’histoire d’Amélia s’est
formée en moi. Cette jeune fille âgée de 12 ans vit avec ses parents dans un
studio en mansarde. Elle oublie ses conditions de vie précaires grâce aux
histoires que ses parents lui racontent. Un jour d'Automne, Amélia est arrachée
de sa famille. Parée de courage, elle s'inspire d'une des histoires de son père et
débute une quête au cours de laquelle elle découvre un monde vivant en marge
de la société. Des années plus tard, Amélia se remémore cette aventure qui lui a
révélé un secret bouleversant…
3 Depuis quand écrivez-vous ?
L’écriture a toujours fait partie intégrante de ma vie. Ma mère m’a appris à
écrire très jeune, par le biais de la méthode syllabique. Ainsi, j’ai tenu de
nombreux carnets, que cela soit pour relater mes voyages, ou encore mes
réflexions au cours de mes explorations… Il y a deux ans de cela, je me suis
finalement impliquée dans la rédaction de mon premier roman.
4 Que vous apporte l’écriture ?
L’écriture est, pour moi, un temps d’introspection qui me permet de prendre du
recul sur ma vie et sur le monde qui m’entoure. Je me remets en question par
rapport à ce que je découvre, afin de progresser et mieux connaître mes
aspirations profondes. Elle me permet également de laisser libre cours à mon
imagination. Ces moments au cours desquels je me plonge dans l’écriture me
procurent un bien-être indicible, ce qui me permet ensuite de revenir à la réalité
avec les idées plus claires.
7 Etes-vous écrivain à part entière ou exercez-vous une profession à coté ? si oui laquelle ? Que vous apporte-t-elle par rapport à votre travail d’écrivain ?
Je me suis lancée dans l’aventure entrepreneuriale en créant ma marque de
prêt-à-porter féminin, graines d’Horizons, qui est le fruit de nombreuses années
de réflexion au sujet de mes aspirations. L’entrepreneuriat est une aventure
humaine qui a toujours été présente, d’une manière ou d’une autre, dans ma vie.
Les entrepreneurs que j’ai la chance de rencontrer sont animés d’une énergie
vibrante avec laquelle ils affrontent et surmontent les difficultés, une énergie
que l’on peut tous retrouver tout autour de nous par ailleurs. Mon travail
d’écriture est ainsi éclairé par cette incroyable force que je vois tout autour de
moi : j’admire la manière dont elle transcende les hauts et les bas, ces derniers
formant un tout exceptionnel et unique qu’incarne la Vie elle-même.
8 Avez-vous d’autres projets d’écriture ?
Oui, je travaille sur un autre roman ainsi qu’un recueil de nouvelles. Je laisse l’écriture de ces projets s’épanouir à son rythme, sans me fixer de date de publication précise.
9 On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour vous ? Si oui quel est ce message ?
Pour vous répondre, je ne peux que me baser sur les commentaires des lecteurs
qui m’ont fait l’honneur de lire les aventures d’Amélia dans « Une étoile sur le
sapin ». Visiblement, mon premier roman transcrit la beauté incarnée par la
solidarité et l’entraide, vecteurs d’espoir pour de meilleurs lendemains.
Quelques questions sur vous et la lecture
1 Qui vous a fait aimer la lecture/ l’écriture ?
Indéniablement, ma mère est à l’origine de mon amour pour la lecture et
l’écriture. Je la voyais toujours un livre à la main, ce qui m’a certainement
amenée à lire dès mon plus jeune âge. Le fait qu’elle m’ait appris à écrire très
jeune m’a par ailleurs probablement conduite sur cette voie de l’écriture. Plus
tard, j’ai découvert qu’elle écrit et publie elle-même des nouvelles. Et
récemment, j’ai découvert que mon grand-père maternel a lui aussi publié à son
compte un recueil de poèmes qu’il a écrit tout au long de sa vie. L’amour que je
porte à l’écriture semble donc être mon héritage du côté maternel…
4 Qu’aimez-vous lire ?
J’adore lire des romans qui me font voyager, ainsi que des contes issus des
traditions orales d’autres pays !
Quelques questions sur les blogs et tout le reste …
1 Que pensez-vous des blogs littéraires ?
Les blogs littéraires sont animés par des personnes passionnées de lecture, qui
aiment partager leurs ressentis avec leur communauté. Ces passionnés apportent
donc un éclairage sur les lectures qu’ils effectuent, et nous font ainsi découvrir
des livres dont nous n’entendons parfois pas suffisamment parler.
2 Que pensez-vous de mon blog en particulier et quel est pour vous l’intérêt de répondre à ce petit questionnaire ?
Je trouve que votre blog est rédigé avec sincérité. De plus, les interviews que
vous proposez aux auteurs accentuent sa dimension humaine. Pour ma part, y
répondre me permet de partager les origines de ma passion pour l’écriture. Cela
me rappelle grâce à qui l’écriture est, pour moi, telle un phare sans lequel la
navigation sur les eaux parfois tumultueuses de la vie serait plus difficile à
mener.
3 Comment gérez-vous les critiques des lecteurs de blogs qui ne sont pas des spécialistes ? (critique positive et négative) ?
Je pense qu’il n’y a pas de mauvaise critique tant que celle-ci, positive ou
négative, est constructive. Le but de la vie, il me semble, est de progresser afin
d’évoluer vers un meilleur soi, chaque jour.
4 Si vous deviez remercier un professeur que vous avez eu : ce serait qui et pourquoi ?
Il y aurait bien plus qu’un professeur que je souhaiterais remercier… que ce soit
l’un de mes professeurs de Philosophie, pour ses lumières dans ma réflexion sur
le thème du Bonheur ; ou l’un de mes professeurs d’Anglais qui, s’adressant à
l’ensemble des étudiants, nous a dit de garder les pieds sur terre et de ne jamais
oublier que l’un des plus beaux moments d’une vie est celui où, à la lumière
d’une lampe de chevet, nous lisons une histoire à notre enfant ; ou encore, mes
professeurs en école d’ingénieur qui mettaient l’accent sur l’importance pour
eux que nous trouvions notre voie afin que nous soyons épanouis. J’ai eu la
chance immense de rencontrer des professeurs animés d’une profonde et belle
humanité, tout au long de mon cursus scolaire !
5 Pensez-vous que les jeunes ne sont plus capables d’apprécier la lecture ? Quels remèdes proposeriez-vous ?
Il me semble que nous vivons dans une société où l’information est fortement
véhiculée par l’image, et par une myriade d’articles de presse et de brèves qui
ne laissent guère le temps d’approfondir chaque sujet. Cela pourrait
effectivement affecter l’attractivité de la lecture approfondie au sein des
nouvelles générations. Je pense néanmoins que le goût de la lecture peut leur
être donné par leur entourage, ou encore par des initiatives entrepreneuriales
innovantes. Par exemple, j’ai récemment découvert un magnifique concept pour
donner aux enfants le goût de la lecture et de l’écriture : les héros d’histoires
leur envoient un courrier leur demandant de l’aide. Les enfants doivent alors
leur répondre par écrit pour les orienter dans la poursuite de leur aventure !
Apparemment, cela fonctionne très bien !
6 Que pensez-vous du boom des éditions numériques ?
D’un côté, l’édition numérique permet d’éviter l’utilisation de papier et donc de préserver les forêts. D’un autre côté, les composants des dispositifs
électroniques de lecture affectent à leur manière la nature, lors de leur fabrication ou en fin de cycle de vie, s’ils ne sont pas correctement recyclés. D’un point de vue du rangement des livres, l’édition numérique supprime le problème du manque de place mais l’on perd le charme des belles bibliothèques. Enfin, la lecture par le biais de l’édition numérique devient accessible à un prix plus abordable mais l’on perd la beauté des métiers typographiques. Ainsi, comme toute chose dans la vie, il y a des aspects positifs et négatifs et il s’agit donc, il me semble, de trouver un juste milieu entre éditions papier et numérique.
La parole est à vous : Une dernière phrase ? pensée ? critique ?
Je communiquerai les mots que le père d’Amélia lui a transmis, pour qu’elle ne perde jamais espoir : « Seuls ceux qui se perdent apprennent à trouver leur chemin. »
Merci à vous pour cette interview, ainsi qu’à ceux qui ont pris le temps de me lire !