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21e siecle

Pennac - Comme un roman (21e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Comme un roman de Pennac

Personnages principaux

  • Les parents
  • Les enfants, les adolescents
  • Le narrateur, le professeur

Résumé par parties

Partie 1 : On ne peut pas forcer quelqu’un à lire : la personne fera semblant. Il ne faut pas dire qu’on n’aime pas lire. Il n’y a que quand lire est interdit que cela devient vraiment passionnant. La lecture, à l’origine, est un plaisir : quand nous sommes le livre, le conteur et qu’il est le lecteur attentif. A ce moment-là, ce n’était pas une corvée. Nous lui avons tout appris du livre et surtout cette intimité qu’il avait avec lui. Il voulait apprendre à lire. On est un bon professeur que lorsqu’on ne veut pas enseigner. La lecture forcée d’un livre est impossible. L’adolescent est bloqué page 48 et il en a 500 à lire en 15jours. Pour lui, un livre est un livre. Les parents regrettent la place qu’ont prise la télévision et le cinéma dans la vie quotidienne des jeunes. L’imagination n’est plus travaillée et l’école n’a pas le temps de contrebalancer la télévision. Les parents expliquent que si les jeunes ne lisent plus c’est à cause de la société qui en a fait des consommateurs. Critique de Beaubourg, quartier « abandonné » aux jeunes. Ils trouvent de nombreuses raisons au recul de la lecture en France. Les parents sont tout de même séparés de la lecture car ils pensaient à l’adolescent et non au livre. Il se coupa encore plus d’eux car il ne participe pas à la conversation. La lecture était un moment privilégié presque sacré où l’on découvrait l’intimité. La lecture, c’était gratuit car encore un plaisir. La lecture c’était un moment où il n’y avait rien à faire. Ce n’était même pas une récompense. Ce n’est pas la télévision qui l’a éloigné de la lecture, c’est la vie et ses impératifs : « il faut lire » qui lui ont enlevé son plaisir. Le conteur s’est essoufflé. Le plaisir de lire est devenu une corvée. Ce moment sacré pour lui n’était plus à nous. Début de l’école qui attire l’enfant car il va apprendre à lire et à écrire. Le faut de savoir écrire c’est magique, c’est la pierre philosophale. Le plaisir de lire ne se perd jamais. Il s’égare juste. Il faut réussir à le faire revenir. L’enfant est content de savoir écrire et lire. Il déchiffre tout et pose beaucoup de questions. Les parents laissent alors tomber les séances de lecture car l’enfant sait lire mais c’est une erreur. Les parents ont suivi sa scolarité avec beaucoup de mal. Il s’essouffle et nous ne savons que faire. On donne pour avoir des résultats, un résultat rapide. Nous l’avons laissé face à l’effort de la lecture et nous l’avons forcé à comprendre. La télévision est devenue une récompense et la lecture est devenue une corvée, un effort à surmonter. Il cite Rousseau et son traité d’éducation. Il montre ainsi que l’obligation de lecture imposée par les parents est vieille comme le monde et n’est pas bénéfique. L’enfant sera un bon lecteur si l’adulte entretient le plaisir de la gratuité de la lecture. Il donne la solution pour redonner l’envie de lire. Il faut continuer à lui lire des contes. Au fur et à mesure, à son rythme- il ne faut pas le forcer-, il voudra lire lui-même. Kafka a dit qu’un enfant qui aime lire ne peut pas comprendre pourquoi il doit s’arrêter pour dormir

Partie 2 : Retour à l’adolescent qui doit lire Madame Bovary pour le lendemain et qui lit sans plaisir et sans copier le sens. Les parents s’inquiètent des résultats en français mais ils font tout pour occuper sans arrêt leur enfant : il n’y a plus d’ennui donc ni lecture ni création. On est tous en conflit face au livre. Le dogme veut que la lecture soit la seule chose à faire : tout le monde a une excuse pour ne pas le faire. Les élèves savent qu’il faut lire. On le voit dans leurs dissertations mais même s’ils le savent, ils ne le font pas. La femme du professeur lui rappelle que les élèves ne peuvent pas lire avec plaisir car c’est lui qui choisit les textes. Le fils de Thomas Mann disait qu’il est devenu lecteur en écoutant lire ses parents. Tout semble dénoncer l’école qui force à lire en oubliant le plaisir mais l’école est un lieu où l’on apprend avec un but et le plaisir suppose la gratuité. A la place d’exiger la lecture, il faudrait partager son plaisir. Il faut admettre qu’on lit toujours pour lutter contre quelque chose : l’ennui, la solitude, les problèmes,… La lecture n’est pas un acte de communication ! Il faut respecter le silence de la lecture : tout ce qu’on a ressenti doit rester secret. La lecture c’est le partage. On va préférer lire les livres qui ont touché les gens qu’on aime. Eloge de Georges Perros par une étudiante qui a vraiment enseigné les lettres en fournissant du plaisir et en donnant de l’envie à ses élèves. Ils ont côtoyé beaucoup d’auteurs qui leur étaient jusque-là inconnus. « La lecture, résurrection de Lazare, soulever la dalle des mots » (Georges Perros). Ce n’était pas un professeur mais un troubadour qui distribuait du plaisir. En devenant commentateurs des textes, nous en fermons l’accès aux autres. Lire est une pétition de principe. Il y a ceux qui liront car ils ont le plaisir, ceux qui sauront analyser sans aimer lire et ceux qui auront peur de la lecture. Il fait un rêve où le jury de l’agrégation ne demanderait qu’à l’étudiante de lui redonner envie de lire en parlant du ou des livres de son choix.

Partie 3 : Tous les jeunes se disent nuls, ils ont été abandonnés. Ils suivent les modes mais ils attendent d’être libres et grands. Ils n’aiment pas lire. Le professeur leur propose de lire un roman à voix haute. La question se pose alors de l’attitude à adopter. Il lit un extrait de Patrick Süskind, Le Parfum. Cette lecture a intéressé les adolescents qui s’y se sont retrouvés. Ils veulent tous savoir ce qui va arriver alors merci Patrick Süskind. Cette méthode leur donne envie de lire et le plaisir amène à la bonne critique. Le professeur les a réconciliés avec l’écriture. Il leur a enlevé la peur de ne pas comprendre et ensuite ils lisent d’eux-mêmes en recréant l’intimité nécessaire. L’autre problème c’est le temps de la lecture mais ils réalisent que 40pages par heure ça va vite. Au final, on lit plus lentement pour faire durer le plaisir. Il ne faut pas attendre qu’on nous donne le temps de lire, il faut se prendre le temps, arrêter de vivre pour lire. Lire, c’est rêver ! Il ne faut pas parler autour du livre, il faut laisser venir les questions, plus intéressantes, des élèves qui chercheront d’eux-mêmes toutes les réponses. Il ne faut pas seulement lire à voix haute, il faut leur raconter d’abord l’histoire. C’est « le programme » qui fait fuir les élèves. Il faut leur montrer la beauté des livres en dehors du programme et qu’ils sont capables de « tout » comprendre. Les livres ont été écrits pour être lus et non pas commentés. Le but de la lecture c’est l’œuvre avec le droit de se taire. Quand on demande aux élèves de décrire bibliothèque, livres ou lecteurs, les étudiants décrivent tous quelque chose de sacré et jamais rien qu’ils voient au quotidien. Le livre est un objet. Il appartient à son lecteur qui le maltraite. Le livre est un produit de consommation qui empêche le plaisir. Le lecteur a dix droits.

Partie 4 : Le 1er commandement est le droit de ne pas lire. Ceux qui ne lisent pas ne sont pas pour autant des brutes. La liberté annonce le plaisir. Le 2e commandement est le droit de sauter des pages : il ne faut lire que ce qui nous intéresse ! Le 3e commandement est le droit de ne pas finir un livre tant qu’on ne se met pas en situation d’échec : on peut ne pas être assez mûr ou ne pas aimer mais ce n’est pas NOUS le problème. Le 4e commandement est le droit de relire : élément essentiel du plaisir. Le 5e commandement est le droit de lire n’importe quoi car il y a des bons et des mauvais livres mais pour (re)connaitre les premiers, il faut fréquenter les seconds. Le 6e commandement est le droit au bovarysme : c’est le premier plaisir que celui de l’identification et une fois sortis de l’œuvre, nous savons tous que ce n’était qu’un livre. Le 7e commandement est le droit de lire n’importe où même « aux chiottes ». Le 8e commandement est le droit de grappiller c’est-à-dire d’ouvrir un livre au hasard et de n’en lire qu’un passage au choix pour le plaisir. Le 9e commandement est le droit de lire à voix haute car celle-ci fait vivre le texte mais elle révèle également tout de son lecteur. Le 10e commandement est le droit de se taire. La lecture c’est la solitude ! On ne parle de nos lectures qu’avec les gens qui ne nous demandent rien.

Publié dans 21e siècle

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Musso - Et après... (21e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Et après… de Musso

Personnages principaux

  • Nathan Del Amico
  • Mallory Wexler Del Amico
  • Bonnie Del Amico
  • Ashley Jordan
  • Abby
  • Dr Garrett Goodrich
  • Peter
  • Jeffrey Wexler
  • Elisabeth Wexler
  • Vince Tyler
  • Candice Cook
  • Ben Greenfield
  • Creed Leroy

Résumé par chapitres

Prologue : Le garçon sauve son amie de la noyade mais se noie. Il comprend qu’il va mourir car tout est noir autour de lui puis soudain une lueur est apparue.

Chapitre 1 : Nathan est un homme à qui tout réussit sauf sa vie amoureuse. Sa femme Mallory l’a quitté et il a du mal à s’en remettre. Il a une douleur persistante à la poitrine. Qui est ce Goodrich qui voulait un rendez-vous en urgence et qui met Nathan mal à l’aise ?

Chapitre 2 : Cette entrevue avec Garrett Goodrich est étrange. Nathan ne comprend rien aux raisons de sa venue. Pourquoi parle-t’il de la vie et de la mort ? Pourquoi prétend-il pouvoir venir en aide à Nathan ?

Chapitre 3 : Nathan rentre chez lui plus tôt que d’habitude car il n’est pas en forme. Pour avoir son poste, il a sacrifié sa famille, ce qu’il regrette même si c’est trop tard. Il va devoir aller chercher sa fille et donc reporter une réunion importante. Goodrich vient le chercher chez lui. Nathan le suit jusqu’à l’Empire State Building en espérant enfin comprendre ce que lui veut le médecin et donc être tranquille.

Chapitre 4 : Garrett l’emmène sur le belvédère au 86e étage. Il prévient Nathan de la mort d’un jeune qui se suicide sous leurs yeux. Nathan est sous le choc. Il perd Garrett qui ne répond pas à sa question : « Pourquoi n’a-t’il pas empêcher la mort de ce jeune ? »

Chapitre 5 : Nathan n’arrive pas se concentrer, il va voir Goodrich. Il doit comprendre pour reprendre une vie calme. Goodrich lui explique qu’il est un Messager, il sait à l’avance qui va mourir. Nathan comprend mal cette confession ?

Chapitre 6 : Nathan a du mal à obtenir ses deux semaines de congé. Il va faire un check-up complet. Il repense à sa mère, au pari avec son beau-père qui lui a fait gagner son appartement. Il pense beaucoup à sa femme.

Chapitre 7 : Le bilan de santé dure longtemps, c’est épuisant mais les résultats sont bons : il ne va pas mourir tout de suite ! Son couple a explosé à cause de la mort de Sean, leur fils de 3mois.

Chapitre 8 : Nathan reprend gout à la vie. Il va tout de suite voir Goodrich. Il essaye d’aider au centre de soins palliatifs mais il ne comprend pas comment on peut accepter la mort. Il dit à Garrett qu’il ne croit pas son histoire, celui-ci lui conseille d’aller voir une certaine Candice.

Chapitre 9 : Malgré sa volonté d’oublier Goodrich, il passe sa journée à suivre Candice. L’appel de sa fille lui fait plaisir. Il n’aime pas beaucoup Vince Tyler, un de ses amis de sa femme. Que représente la vidéo que lui a envoyée Goodrich ? Est-ce Candice ?

Chapitre 10 : Nathan se rend chez Goodrich près de l’océan. Ce dernier le trouve prétentieux et égoïste. Nathan ne comprend pas pourquoi le docteur ne fait rien pour sauver Candice. Goodrich propose à Nathan de rester dormir, celui-ci accepte pour échapper à sa solitude.

Chapitre 11 : Il aborde Candice dans le bar où elle travaille. Elle semble lui faire confiance. Elle apprend la mort de son père, Nathan reste auprès d’elle toute la nuit ainsi que le lendemain. Il propose à Candice de payer pour l’éducation de son fils Josh, celle-ci commence par refuser mais une fois rentrée, elle étudie tout de même la proposition.

Chapitre 12 : Ils vont dans une banque pour déposer le chèque. Ils sont pris en otage lors du cambriolage. Candice meurt à cause d’une balle perdue. Nathan se sent responsable sans lui elle n’aurait pas été dans cette banque. Que va devenir Josh ?

Chapitre 13 : Nathan réalise que l’homme n’est rien comparé à l’univers. Il se sent seul et il est sûr qu’il va mourir.

Chapitre 14 : Nathan est seul chez lui, il repense à son enfance et à ses études. Il est fier de lui. Il ne veut pas attendre la mort, maintenant qu’il croit Goodrich, mais il ne sait pas quoi faire. Lorsqu’il écoute «  Jealous Guy » « tout [remonte] à la surface » : de quoi s’agit-il ?

Chapitre 15 : Il se souvient de l’année 1972 et de sa noyade. Il entre par effraction chez le docteur Goodrich. Il s’est fait mordre par le chien de garde. Il retrouve les papiers du docteur le concernant : les souvenirs le font pleurer. Il se fait surprendre dans le bureau.

Chapitre 16 : Le docteur le soigne. Il répond à quelques questions sur les Messagers sans vraiment apporter de réponses concrètes puis s’en va. Nathan fouille les papiers du docteur et est bouleversé par ceux qui racontent les derniers jours d’Emily, la première femme de Garrett.

Chapitre 17 : Nathan pense aux questions essentielles sur la vie même s’il sait que c’est trop tard. Il veut reconquérir sa femme, il l’appelle. Celle-ci l’aime encore mais la mort de leur fils Sean a été une épreuve très difficile.

Chapitre 18 : Mallory se rappelle de toute sa vie avec Nathan : leur première rencontre, leur premier baiser, l’affrontement avec ses parents, leur première fois, leur bonheur d’être parents,… Elle l’aime toujours, elle accepte qu’il vienne chercher Bonnie plus tôt. Nathan est en larmes parce que Mallory lui a dit qu’elle n’a rien oublié.

Chapitre 19 : Nathan force Garrett à venir avec lui pour être sûr qu’il n’arrive rien à Bonnie. Il a un affrontement verbal avec Vince Tyler. Au moment de reprendre l’avion, il confie sa fille à Goodrich et part rejoindre sa femme : il ne veut pas mourir sans lui avoir dit ce qu’il ressent pour elle.

Chapitre 20 : Il l’attend sous la pluie, elle a su qu’elle était là comme elle savait à l’époque qu’il viendrait la voir pour ses 20ans. Après une dispute où les reproches fusent, ils se blottissent l’un contre l’autre. Il lui dit au revoir en pensant ne plus le revoir, elle ne veut pas croire qu’il peut lui arriver quelque chose.

Chapitre 21 : Il fait tout pour n’avoir que de bons souvenirs avec sa fille. Il prend la peine de parler de la mort avec elle, c’est dur pour lui car il ne veut pas la laisser affronter le monde sans lui. Ils passent une très bonne soirée.

Chapitre 22 : Nathan emmène sa fille chez les Wexler. C’est le moment des règlements de compte entre Jeffrey et Nathan : ils avouent tout deux leurs fautes, l’un a soudoyé un juge et l’autre a abusivement licencié la mère de Nathan pour un vol qu’elle n’a pas commis. Nathan apprend que son beau-père souffre d’alcoolisme chronique.

Chapitre 23 : Il passe une très bonne après-midi avec sa fille. Lisa Wexler est inquiète à cause de l’escapade de son époux. Celui-ci a eu un accident alors qu’il conduisait sans permis et ivre mort. Il a gravement blessé un petit garçon. Pour protéger sa famille, Nathan se dénonce comme responsable.

Chapitre 24 : Le garçon est toujours dans le coma. Ses parents sont très en colère. Nathan est libéré sur caution. Jeffrey veut dire la vérité mais Nathan l’en dissuade : il lui dit qu’il va mourir. Jeffrey veut le défendre au tribunal. Le père du petit garçon s’en prend à Nathan. Ils n’arrivent pas joindre Mallory.

Chapitre 25 : Il retourne à New-York. Abby, sa secrétaire, lui avoue qu’il a perdu toute son estime avec son délit de fuite. Les articles parlent de lui au passé. Il reçoit un fax où l’on voit que ce ne peut pas être lui qui a renversé Ben mais, malgré quelques doutes, il ne change pas d’avis : il va protéger sa famille.

Chapitre 26 : Creed Leroy, l’homme qui fait chanter Nathan, est un employé de station-service. Il espère changer de vie grâce à l’argent du chantage. Nathan va payer le million demandé mais il cherche un moyen d’empêcher Creed de continuer le chantage ensuite, c’est Abby qui lui fournit la solution : utiliser son téléphone pour enregistrer Creed Leroy lors de l’échange.

Chapitre 27 : Le plan d’Abby finit par fonctionner. Nathan est sûr qu’il n’y aura pas de deuxième fois. Mallory se rend chez ses parents. Son père lui dit tout et préfère passer pour un lâche plutôt que de révéler à Mallory que Nathan va mourir. Il lui conseille d’aller le retrouver surtout qu’elle avoue être malheureuse sans lui.

Chapitre 28 : Il passe une merveilleuse journée avec Bonnie. Il est reconnaissant de pouvoir dire au revoir. Ben est sorti du coma. Mallory se jette dans les bras de Nathan. La famille est à nouveau réunie même s’il « [manquera] toujours quelqu’un ».

Chapitre 29 : Nathan et Mallory sont à nouveau ensemble. Tout semble bien aller pour tout le monde. Pourquoi Mallory a-t’elle fait des examens ? Nathan est prêt à mourir. Bonnie sent encore un malaise peser sur sa famille.

Chapitre 30 : En se réveillant, Nathan est étonné, il se sent bien vivant et pourtant malgré tout ce bonheur il sent que quelque chose cloche. Lorsqu’il voit Mallory, elle est entourée d’un « halo de lumière blanche ».

Chapitre 31 : Il se conduit comme fou jusqu’au moment où Garrett lui confirme qu’il est un Messager. C’est la tâche la plus dure pour un Messager mais elle est aussi inévitable : la mort d’un proche. Il accepte et va tout faire pour accompagner Mallory

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Teulé - Le magasin des suicides (21e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Le magasin des suicides de Teulé

Personnages principaux

  • Lucrèce Tuvache
  • Mishima Tuvache
  • Alan Tuvache
  • Vincent Tuvache
  • Marilyn Tuvache
  • Ernest, gardien de cimetière

Résumé par chapitres

Chapitre 1 : Le petit dernier de la famille sourit et éclate de rire alors que tout est sombre et triste autour et doit le rester car on vend la mort chez les Tuvache.

Chapitre 2 : Lucrèce Tuvache sermonne son fils Alan car il a fait un dessin rempli d’espoir à l’école. Elle lui montre les dessins de son frère et de sa sœur pour qu’il fasse pareil. Il doit arrêter de sourire.

Chapitre 3 : Mme Tuvache raconte l’histoire du suicide de Cléopâtre à Marilyn afin qu’elle dorme. Les parents soupirent quand Alan leur dit de faire de beaux rêves.

Chapitre 4 : Marilyn est amorphe et ne fait quasiment rien. Ils sont invités à l’enterrement d’un de leur client : il s’est suicidé au téléphone. Mishima convainc un professeur de sport de se suicider en utilisant un sabre.

Chapitre 5 : Mme Tuvache conseille une femme sur le poison. Cette dernière a perdu son fils à cause du magasin. Elle remarque Alan et voit que sous le sparadrap, il sourit. La mère d’Alan est déprimée par sa joie de vivre.

Chapitre 6 : Vincent casse une maquette d’un parc d’attraction sur le suicide car Alan a mis de la musique joyeuse. Alan se fait sermonner. Marilyn ne sait pas où est sa place dans la famille.

Chapitre 7 : Vincent développe son idée du parc à ses parents qui sont fiers de lui. Une fois de plus, Marilyn demande quelle est sa place et Alan interrompt les rêves noirs avec un air joyeux.

Chapitre 8 : Les Tuvache passent leur commande au représentant. Ils racontent quelques anecdotes avec les animaux et expliquent pourquoi ils n’en veulent plus. Le représentant propose quelque chose pour Marilyn…

Chapitre 9 : anniversaire de Marilyn. Elle reçoit une seringue de ses parents qui la rendra venimeuse : elle donnera le baiser de la mort aux clients. De Vincent, elle reçoit un casque pour se faire exploser et un foulard d’Alan.

Chapitre 10 : Marilyn, grâce au foulard de soie blanche, découvre son corps. C’est une très belle jeune fille.

Chapitre 11 : Une fille de 12 ou 13ans vient pour un bonbon qui tue mais Alan l’empêche de le manger. Il ne comprend pas son envie de mourir. Il a fait peur à sa mère.

Chapitre 12 : Lucrèce raconte l’histoire du prénom d’Alan qui vient d’Alan Turing, un célèbre suicidé. Alan désespère ses parents avec son optimisme.

Chapitre 13 : Mishima tente de vendre des parpaings pour la défenestration. Il dit que c’est joli alors Lucrèce s’inquiète. Elle pense qu’Alan est contagieux.

Chapitre 14 : Marilyn a enfin trouvé sa place avec le Death Kiss. Les hommes font la guerre pour l’embrasser. Elle est épanouie. Le gardien du cimetière arrive mais Marilyn refuse de l’embrasser.

Chapitre 15 : Elle refuse car elle est amoureuse d’Ernest et ne veut pas le tuer elle-même. Tout est silencieux lorsque soudain un bruit éclate.

Chapitre 16 : Vincent n’est plus dépressif, il chante et mange même. Alan annonce à Marilyn qu’elle s’est injectée un placebo. Le père est en colère contre ses deux fils et la mère est désespérée.

Chapitre 17 : La famille nettoie la boutique. Marilyn veut aller voir Ernest mais son père se souvient lui avoir donné un pistolet. Tous partent pour sauver Ernest si c’est encore possible et confient le magasin à Alan.

Chapitre 18 : Quand les parents reviennent, ils voient Alan en train de saboter une bonne partie des articles. Le père entre dans une colère noire et veut envoyer son fils à Monaco pour un commando suicide, même Lucrèce en est effrayée mais Alan voit le bon côté : il y aura du soleil.

Chapitre 19 : Vincent fait des masques pour évacuer sa peur. Son père, après avoir vu l’effet sur Ernest, décide de le tester sur quelqu’un de cardiaque. La personne meurt sur le coup.

Chapitre 20 : Mishima devient fou. Son magasin ne tourne plus rond, même sa femme a changé à cause d’Alan. Marilyn ne fait plus que serrer la main aux clients.

Chapitre 21 : Une fois en bas, Mishima se laisse aller à sa peine : Alan lui manque. Il était le contrepoint dans cette vie de suicide.

Chapitre 22 : Un Sans Domicile Fixe vient pour se suicider. Mishima lui offre le moyen pour le faire. Il le remercie. Alan manque à tous, même à Vincent et Marilyn à qui il a envoyé des cartes.

Chapitre 23 : Retour d’Alan à la maison. Il a été renvoyé car il a rendu les kamikazes heureux et que son instructeur s’est explosé devant lui. Lucrèce et Vincent trouveront comment l’occuper pendant les vacances.

Chapitre 24 : On assiste à la mort d’un homme qui a trop ri devant un des masques des garçons. C’est déjà le deuxième. Le masque est en fait blanc avec un miroir sur le nez…

Chapitre 25 : Alan fait tout pour vendre un masque mais c’est tout le contraire du discours sur le suicide. Il veut le convaincre d’avoir confiance en elle.

Chapitre 26 : Alan est impressionné : sa mère a dit « au revoir ». En effet, il s’agissait d’un client qui ne venait que pour regarder mais, d’après elle, ils reviennent toujours.

Chapitre 27 : Mishima est déprimé, il n’a pas envie de vivre encore, il veut oublier mais l’alcool c’est cher et le sexe c’est fatiguant.

Chapitre 28 : Mishima est malade, il doit rester au lit. La famille change le magasin en « restaurant » : ils servent des crêpes, du gigot et il y a de la musique. D’après Mishima, tout est de la faute d’Alan.

Chapitre 29 : Mishima met la télévision pour oublier tout ce qu’il se passe et avoir des mauvaises nouvelles. Marilyn et Ernest arrivent, respirant l’amour, pour lui dire de dormir car Lucrèce se couchera tard, ce soit, c’est la bamboula.

Chapitre 30 : Mishima sort du lit et découvre le nouveau magasin qui vend du bonheur. Il est totalement désespéré. Ils se fournissent chez un vendeur de farces et attrapes maintenant et ont triplé leur chiffre d’affaire.

Chapitre 31 : Lucrèce veille sur le sommeil d’Alan qu’elle sait peuplé de rêves d’aventure. Elle trouve que la vie semble heureuse à côté de lui.

Chapitre 32 : Lucrèce a eu une enfance pénible. Sa mère le faisait attendre à la sortie de l’école pendant des heures.

Chapitre 33 : Mishima montre à quel point il avait des idées pour relancer son magasin. L’homme qui est là est du gouvernement, il va y avoir un suicide collectif.

Chapitre 34 : Mishima est en colère, il veut se tuer mais tous les membres de la famille menacent de faire pareil. Alan passe par la fenêtre. Ils sont tous là pour le sauver : Alan voyant la joie de sa famille, lâche le bandage qui allait le sauver : il a accompli sa mission.

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Pennac - Chagrin d'école (21e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Chagrin d’école de Pennac

Personnages principaux

  • Daniel Pennac, Pennacchioni
  • Bernard, son frère
  • Sa mère
  • L’oncle Jules
  • Fanchon
  • Minne, sa femme
  • Maximilien

Résumé par parties

Partie 1 : Le narrateur présente sa mère en train de regarder un film sur son auteur préféré : Daniel Pennac. Elle s’inquiète pour savoir s’il s’en sortira. Qui est ce « il » ? Le narrateur est-il Daniel Pennac ? Sa mère, malgré sa réussite professionnelle, s’inquiète toujours pour lui car il était un mauvais élève. Tout le monde était stupéfait de son inaptitude à comprendre. Ils préfèrent en rire car même le chien semblait comprendre plus vite que lui. Discussion des deux frères. Daniel avoue vouloir faire un livre sur les cancres. Son frère et lui évoquent ses propres souvenirs. Il cherche les raisons de sa cancrerie : ce n’est pas familial bien au contraire, il avait tout pour être ingénieur ou normalien. Son frère pense qu’il s’agit de la peur depuis qu’il était tombé dans une poubelle géante à 6ans. Daniel, maintenant, professeur, essaye de faire vaincre cette peur à ses élèves. Il fait des rêves dans lesquels il est incapable de répondre à un énoncé alors qu’il connait la réponse. Il était un garçon plein de vitalité ce qu’on lui reprochait car nul en classe. Il voulait fuir ce que prouvent ses exercices d’écriture qui se transforment en bonhommes qui fuient dans la marge. Il utilise encore ces bonhommes dans ses dédicaces. Il aurait aimé faire partie d’une bande externe aux copains d’école afin de pouvoir s’affirmer. Il a fait beaucoup de bêtises répréhensibles qu’il ne regrette pourtant pas comme pour les bonhommes, elles font partie de lui. Il explique comment l’enfant coupable se joue des menaces et jouit de son pouvoir sur les autres. Ils ne savent pas ce dont il est capable : c’est le début, le point de départ de la délinquance. Il a toujours voulu acheter l’affection des adultes, il a été jusqu’à voler dans le coffre de ses parents pour faire de beaux cadeaux. Il a alors été mis en pension. Il accepte toutes les raisons données pour le phénomène de bande mais il ajoute la solitude et la honte de l’élève en difficulté. Il dit que c’est au professeur de repêcher comme on l’a fait avec lui. Il retrouve deux vieilles lettres : l’une qu’il avait envoyée à sa mère en la suppliant de le retirer de l’école, l’autre de son père qui parlait avec lui de sa vie de professeur.

Partie 2 : Il est dans la période des appels désespérés de parents dont l’enfant doit redoubler car « le troisième trimestre sera déterminant ». Il fait l’énumération de toutes les sortes de mères et de leurs réactions face à un enfant cancre. Il ne juge aucune d’elles, il critique juste leur voisin du futur, du devenir. Il essaye de rassurer ces pauvres mères affolées en les faisant rire car elles ne connaissent pas son propre passé de cancre. Il y a aussi les parents des bons élèves qui veulent le meilleur. Lui a foi dans l’école et veut, quand il y a des élèves vifs, qu’ils deviennent professeurs. Il est face à un père sévère et coincé qui trouve son fils de onze ans pas assez mature. La solution du professeur ne lui plait pas : fin de la discussion. Cette notion d’avenir est un poids pour l’élève. Il se souvient s’être préparé à n’avoir aucun avenir. Il pensait être le seul à souffrir mais maintenant il se rend compte que les professeurs souffrent aussi. Il console Nathalie, une élève timide, qui n’a pas compris une leçon. Son chagrin ne passe pas. Il apprend le lendemain que son père a été licencié alors qu’il est cadre. Les professeurs, à cette époque, ont encore plus inquiété leurs élèves à cause de l’avenir sans avenir qui les attend. C’est pour ça que Nathalie pleure. Il la fait rire. Le chômage fait partie de la vie, il se demande ce qui est arrivé à Nathalie après 20ans. Il raconte qu’un « mauvais élève » est comme un oignon : il est entouré du chagrin, de la haine, de l’échec. Un seul mot du professeur peut l’aider même si c’est de courte durée, il faut le faire tous les jours. Il veut un temps pour l’enseignement mais pour y arriver, il faudrait oublier passé et futur. Il va voir le « devenir » de certains, tous sont morts ou dépressifs. Nous nous réduisons à rien, c’est une faille de l’éducation. Un fois, il a songé au suicide et son père est arrivé et lui a dit que c’était « une imprudence ». Après la découverte de son vol, il a été envoyé en prison. De nos jours, il s’agit de quelque chose d’horrible dont on ne doit pas évoquer la possibilité. Il montre qu’un élève externe et cancre passe sa journée à mentir et que du coup il s’épuise mentalement et ne sort pas de ce cercle vicieux et cet adolescent devient une proie car il se sent nul. Il explique pourquoi les professeurs acceptent ces mensonges : ils sont face à leur propre échec ! Les parents, eux, sont las de devoir tout surveiller. Il raconte deux anecdotes de mensonges suivis par les parents : la fausse appendicite et la fausse absence confirmée par la mère. Il donne maintenant les qualités du pensionnat où l’élève est mieux encadré et préservé des mensonges qui l’occupent en temps normal. Il montre que les plus grands succès au cinéma sont des films dans lesquels les enfants sont au pensionnat. Il prouve que c’est les adultes qui n’aiment pas cette idée. Tout s’est passé en 10ans pour lui, c’est quatre professeurs qui l’ont sauvé. Il lisait beaucoup, mais à cette époque les romans étaient interdits. Il est cultivé malgré beaucoup de fautes d’orthographe… Le meilleur remède contre la cancrerie c’est l’amour. Il a des doutes quant à l’écriture du livre, il redevient un cancre… Il voit son désert, l’apprécie. Allez, il faut se remettre au travail. Il parle de ses rencontres avec d’anciens élèves qui sont tous « devenus » grâce, ou non, à lui. Il ne se souvient pas des noms, sa mémoire ne s’est pas améliorée.

Partie 3 : Discussion avec un élève qui ne sait pas pourquoi il n’y arrivera pas et s’en moque. Le professeur essaye de l’aider en vain. Il décide d’étudier les pronoms adverbiaux « y » et « en ». Il les vide, nettoie. Les élèves comprennent qu’il s’agit d’une mauvaise planque qui nous perd nous-même. Il soigne les peurs de ses élèves par leur peur elle-même. Difficulté en grammaire ? Faisons de la grammaire. Le reste est inutile car travail, concentration et autres ne sont pas des idées concrètes. Un chagrin au début du cours. On ne peut pas commencer, il faut faire rire Jocelyne. Il joue au psychologue pour savoir ce qui ne va pas : problème de divorce ? Il lui donne un livre qui l’aide beaucoup. Il critique les emplois du temps qui sont faits « au petit bonheur la chance » et qui ne permet pas aux « mauvais » élèves de réussir à incarner un nouveau rôle pour une nouvelle heure. Il y a des cours où il n’était pas là. C’est mauvais pour les élèves car le professeur est de mauvaise humeur. D’après lui, un bon professeur c’est un professeur qui a bien dormi. Il a rencontré une classe idéale quand il a interrogé le professeur, elle lui a dit qu’il fallait trouver l’harmonie comme dans un orchestre dont chaque instrument est important. Les professeurs ont des méthodes différentes pour ce qui est de l’appel. Certains le font pour avoir un contact avec tous, d’autres ont des solutions différentes. Il critique la sottise des gouvernements qui changent d’avis sur ce qui est à enseigner, etc… Il pose des questions mais tout dépend, visiblement, de la classe et surtout du professeur. Il raconte comment, grâce aux dictées, il fait de ses élèves des champions de l’orthographe. Il reprend tout du début, il ne veut pas de lacunes. C’est un exercice bénéfique. Il trouve idiot de ne plus faire travailler la mémoire en faisant apprendre des textes littéraires par cœur ce qui travaille la mémoire et la culture. Il se moque en disant que ce n’est pas cet apprentissage qui empêchera la langue phonétique des sms. Il les aide à comprendre les textes qu’ils vont apprendre ainsi ils récitent un raisonnement et pas une suite de mots. Il leur apprend à jouer avec les textes, il les détend quand tout devient trop difficile. Il ne sait pas si sa méthode plairait aux inspecteurs mais elle marche. Il a toujours eu des élèves difficiles à qui il fallait tout réapprendre. Le club d’échec leur a redonné confiance. Ils ont fait du théâtre. Il faisait des exercices d’ennuis pour les aider à mesurer le temps. Ces cours étaient faits pour sortir de la pensée magique, « entrer dans le présent de l’indicatif ». Il a joué avec les sujets du bac afin de motiver ses élèves : les résultats ne sont pas parfaits mais largement satisfaisant. La question de la notation est primordiale. Il ne faut pas, d’après lui, noter une réponse absurde, il faut tout recommencer sinon élève comme maitre s’enferment dans un « y » dont ils ne sortent plus. Il a une discussion avec son côté cancre qui lui rappelle qu’il a connu des échecs même en tant que professeur. On cherche tous un coupable aux problèmes de l’éducation et tous se renvoient la balle. L’Education Nationale est faite pour fournir des coupables suivant le niveau. Il montre un cas où tous les éléments utiles à l’éducation serait présent dans une classe et qu’un jeune professeur verrait avec eux ce que c’est que ce « y ».

Partie 4 : Un ami lui raconte qu’il regrette d’avoir quitté l’école car il aurait pu être cadre au lieu de se fatiguer comme ouvrier mais il affirme ne pas l’avoir fait exprès. Le problème du « Tu le fais exprès » est important et pèse sur le cancre. Il le résout par la grammaire. Au final, tout tient dans ce « le » qui exprime la solitude et la peur de l’exclusion. Ce sentiment d’exclusion a aussi un impact lors de l’explosion de Picasso car il faisait du neuf et tous avaient peur d’être englouti là-dedans. Ils trouvent les gens qui ont des normes et les ont comprises, dangereux même pour les enfants. Il écoute une émission où un lettré montre sa peur pour la langue française à cause d’un film sur les banlieues. Daniel a envie de lui dire que cela passera avec l’époque. Il met de l’argot dans ses romans et montre que ces mots sont tous issus du français et qu’il ne faut pas s’inquiéter, ils représentent des modes qui passent.

Partie 5 : Il est arrêté par un jeune qui lui demande du feu pour lui faire peur mais quand ce jeune, Maximilien, le reconnait, il veut que Daniel l’aide. Celui-ci refuse car il lui a manqué de respect. La voix du cancre lui reproche son comportement avec Maximilien : il aurait dû l’aider pour le texte ! La voix lui rappelle un poème de La Fontaine : « L’enfant et le maitre d’école » : il faut d’abord aider avant de faire la morale. Il montre que la peur des jeunes, qu’incarne Maximilien, est stupide. A notre époque, il faut être jeune mais surtout pas un jeune comme Maximilien. Ils prouvent aux élèves difficiles que ce n’est pas les professeurs qui « prennent la tête », c’est les marques et autres ce que les élèves semblent comprendre. Il comprend que ces élèves sont des consommateurs en puissance. Ils sont avalés par la machine Marketing qui reproche à l’école de fermer ses portes à la publicité. Il comprend que les jeunes des banlieues n’ont que l’image à portée de main pour être vu. Certains s’en sortent comme son ami Ali qui aide à son tour en donnant une caméra. Minne, dans ses petites classes, joue au « jeu du village » et distribue les rôles. Le petit voyou sera forcément le gendarme. Il parle des rares élèves meurtriers qui sont mis en symbole de la jeunesse de banlieue : c’est totalement stupide ! Le crime est souvent commis dans un cadre familial et non à l’école. Il se moque du fait que l’on croit la violence à l’école si récente et venue des banlieues, il le prouve en racontant ses souvenirs ou en citant Daudet. Les jeunes des banlieues sont stigmatisés. On ne parle que d’eux, on en fait une généralité. On parle de l’école pour parler d’eux. Il ne nie pas que la violence soit plus poussée de nos jours et qu’il faille traiter la délinquance mais il refuse cette généralisation. Tout se passe bien dans ce lycée où c’est la fête, les élèves exposent ce qu’ils ont fait, ils sont dynamiques et intéressés. Il va aller dans la classe d’Ali pour visionner le film de ses élèves.

Partie 6 : il passe des coups de fils pour caser les mauvais élèves. Il remercie Mlle G pour tout ce qu’elle a fait. Il suffit d’un professeur pour sauver un élève. Il fait référence à un des siens. M bal, professeur de mathématiques, qui a prouvé qu’ils savaient tous quelque chose même si c’était basique et qu’il fallait arrêter d’avoir peur. Le bon professeur est passionné et tire ses élèves jusqu’à sa matière. Le mauvais, quant à lui, ne fait que se plaindre et voit sa classe comme un groupe et non comme un assemblage de plusieurs personnes ni comme un orchestre dont il serait le chef. Il faudrait faire une anthologie de tous les bons professeurs, pas seulement les célèbres, pour en tirer un enseignement sur le métier d’enseignant. Les jeunes professeurs disent ne pas avoir été formés pour « ça » mais ce « ça » ne se laisse pas cerner. Le problème, d’après lui, c’est que le modèle de l’élève est celui de l’élève doué, ce devrait être le cancre, on serait alors plus apte à les aider. Les bons élèves, il les appelait les « élèves-friandises ». Il montre qu’il y a peu de différences entre les élèves d’hier et ceux d’aujourd’hui sauf que maintenant c’est grand-mère marketing qui s’occupe des jeunes. Il montre que l’enfant est à l’école pour être citoyen, puis un enfant client, cela change suivant la société. Il y a, d’après lui, cinq types d’enfants tous « instrumentalisés ». L’enfant client est aimé et a tout ce qu’il désire. La question du « désiré ? » est important maintenant, lui n’aura jamais de réponses. Le problème du professeur c’est qu’il est en face à un enfant client qui par ses achats a aboli son présent car il n’entrevoyait pas son avenir. Le cancre qui est en lui dit que le problème est le choc du savoir et de l’ignorance. La solution à « ça » serait l’amour mais c’est un mot tabou à l’école. Il utilise une métaphore pour expliquer l’amour à l’école : une hirondelle qui se prend une fenêtre et qu’on aide à reprendre sa route.

Publié dans 21e siècle

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Mendelsohn - Les disparus (21e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Les disparus de Mendelsohn

Personnages principaux

  • Daniel Mendelsohn
  • Mme Wilh
  • Sarah, grand tante de Daniel
  • Minnie Spieler
  • Herman le coiffeur
  • M Weiss
  • Tante Pauly
  • Grand tante Ida
  • Mme Begley
  • Louis Begley
  • Oncle Nino
  • Emil Schneelicht
  • Jack Spieler
  • Susannah
  • Alex Dunai
  • Eli Rosenberg
  • Oncle Bobby
  • Allan
  • Nina
  • Maria
  • Olga
  • Pyotr
  • Josef Ferrer
  • Natalie Dunai
  • Jack Greene
  • Shlomo Adler
  • Reinharz Solomon
  • Mme Freilich Klara
  • Kulberg Adam
  • Bob
  • Sarah Greene
  • Debbie Greene
  • Boris Goldsmith
  • Meg Grossbard
  • Yulek Zimmerman
  • Dusia Zimmerman
  • Ciszko Szymanski
  • Josef Adler
  • Yona Wieseltier
  • Froma
  • Reinharz Malcia
  • Dyzia Lew
  • Marek Freilich
  • Ilana Adler
  • Ester
  • Alena Kulberg
  • Alma
  • Wladyslaw
  • Lane
  • Stepan
  • Prokopiv Vasuf
  • Mme Latyk Janina

Résumé par parties

Partie 1 : Description du grand père pour qui il a beaucoup d’admiration. Il parle des réunions de famille, de sa famille, des traditions juives, etc… Il est curieux à propos de Shmiel et sa famille « tués par les nazis ». Personne ne parle d’eux, cela semble trop douloureux. Il commence à chercher qui était Shmiel et ce qui lui est arrivé le jour de sa bar-mitsva. Son grand père est mort. Il fait quelques découvertes intéressantes grâce à Internet. Il rencontre quelques personnes qui peuvent lui parler de Bolechow. Il comprend qu’il doit voyager pour en savoir plus et ne pas laisser passer ses chances comme cale a été le cas avec Herman Ehrlich dit le Coiffeur.

Partie 2 : Il va à Bolechow avec ses frères et sa sœur. Ils espèrent y apprendre de nouvelles choses. Il parle des lettres qu’il a trouvées de Shmiel dans lesquelles celui-ci demande une aide de plus en plus pressante. Sa famille a-t’elle vraiment tout fait pour l’aider ? Ne lui raconte-t-on pas des histoires ? Y-a-t-il une querelle inconnue entre frères et sœurs ? Il espère le contraire. Ils parcourent Bolechow et ses environs. Ils visitent également Auschwitz. Ils découvrent des choses sur la vie avant et pendant la guerre mais très peu sur leurs parents. C’est suite au coup de téléphone de Jack Greene qu’il va en savoir plus : il va aller en Australie et dans de nombreux autres pays. Quelle histoire se cache entre les frères de Shmiel et lui-même ? Jennifer, sœur de Daniel, se marie avec un Juif dont le nom de famille est Abel.

Partie 3 : Lors du voyage pour l’Australie, il a des souvenirs qui remontent comme par exemple l’histoire de son grand-père voyageant de Bolechow jusqu’en Amérique. Mme Begley lui apprend plein de choses sur la vie là-bas. Il est à Sydney avec Matt, il apprend beaucoup sur Lorka, Frydka, Ruchele et Shmiel. Il a de nombreux détails sur ce qui s’est passé durant les « Aktionen ». Il tente d’imaginer comment était Ester et Bronia ; comment ils vivaient et comment ils sont morts grâce aux témoignages des survivants de Sydney, surtout Jack, Bob et Meg. Il a convaincu Meg de l’accueillir pour un rendez-vous privé, il y avait aussi son beau-frère. Il a promis de ne rien révéler de l’entretien. Meg est, en fait, quelqu’un de très émotif. Meg, Jack, Bob et Boris leur donne plein d’adresses afin qu’ils rencontrent d’autres survivants. Prochaine destination ? Israël.

Partie 4 : Passage du texte du déluge à celui de l’errance d’Abraham. Voyage pour lui signifie connaissance. Il a fait sa première visite en Israël après avoir raconté celle de son grand-père et celle de ses parents. Il raconte aussi son voyage en Pologne avec Froma. Il retrouve Yona. Il se rend compte qu’il y a plusieurs versions à chaque histoire. Il a été à Stockholm puis est retourné en Israël. Il a une certaine mélancolie. Shlomo a oublié un ancien, ils vont devoir aller à Copenhague. Ils se rendent compte des nombreuses versions qui existent mais aussi du fait que les gens ont un passé très douloureux dont ils ne sont pas fiers : ils ont peur d’être jugés. Rencontre avec Adam Kulberg, ils sont parents. Il raconte son « odyssée » à travers le monde et la guerre. D’après Daniel, c’est leur dernier voyage. Il raconte les problèmes de l’historien. Il fait le résumé de ce qu’ils savent : ce n’est pas ce qu’ils cherchaient mais c’est mieux. Il est sûr d’avoir fini avec cette « affaire ».

Partie 5 : Retour à Bolechow, il en a besoin pour avoir un sentiment d’accomplissement. Il reçoit les réponses qu’il cherchait depuis le début. Il sait où se sont cachés et où sont morts Frydka et Shmiel.

Note auteur : L’auteur affirme la véracité des faits et le choix qu’il a fait en termes d’écriture autant pour l’oralité que pour les noms géographiques.

Post-scriptum : Après la première parution, il a eu quelques éléments sur Bronia, elle a été tuée pendant la 2e Aktion et cela implique qu’Ester a dû mourir seule.

Remerciements : Il remarque de façon émouvante toutes les personnes qui l’ont aidé

 

Pour un arbre généalogique, demandez en commentaire

 

Publié dans 21e siècle

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