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La poésie du XIXe siècle au XXe siècle : du romantisme au surréalisme (Objet d'étude 2de)

Publié le par litteratureetfrancais

La poésie du XIXe siècle au XXe siècle : du romantisme au surréalisme

I/ La naissance du romantisme – Le contexte historique

A)     Les origines anglo-saxonnes du mouvement

Le romantisme est un mouvement culturel né en réaction contre le classicisme des Lumières. Ils veulent privilégier la sensibilité, la rêverie, l’imagination et les élans du cœur. Goethe est le chef de file allemand du « Sturm und Drang ». Le représentant anglais est le poète Lord Byron.

B)      Le contenu français

1-      Les précurseurs du romantisme

Le principal précurseur est Rousseau. Il avait mis à l’honneur l’autobiographie lié à l’expression du Moi si chère aux romantiques. L’expression des sentiments personnels, les passions tourmentées et malheureuses et la présence de la nature sont tous les ingrédients du futur mouvement romantique.

2-      Le contexte historique

  • ·         La Révolution a donné le gout de l’héroïsme aux jeunes et la passion de l’idéal. Au contraire la mort de Napoléon et la Restauration replonge la jeunesse dans la mélancolie. C’est le « Mal du siècle » qui représente toute une génération.
  • ·         La jeunesse cherche à s’évader grâce à l’imagination. L’évasion devient l’un des thèmes favoris de la littérature romantique.

II/ La poésie romantique

A)     Le lyrisme des poètes romantiques

Tous les poètes renouent avec le lyrisme traditionnel. Les thèmes lyriques sont l’amour, la fuite du temps,… L’écriture romantique est caractérisée par une certaine emphase et des procédés d’exagération.

B)      Le Cénacle

Un cénacle est un groupe qui rassemble des écrivains, des philosophes et des articles témoignant d’une communauté d’idées et de gouts. C’est le Cénacle, qui réunit de grands noms passionnées et enthousiastes, qui seront à l’origine de la bataille d’Hernani en réaction contre le classicisme.

C)      L’engagement politique

  • ·         La plus grande liberté des formes littéraires et du langage est mise au service de l’engagement social et politique. Pour Victor Hugo, le mot est une arme poétique. Le langage noble ne doit plus dédaigner le langage simple et populaire.
  • ·         Les auteurs romantiques luttent bien souvent pour plus de libertés et de justice dans la société. Victor Hugo est le symbole de la gauche républicaine et l’incarnation de l’écrivain populaire.

III/ Du romantisme au surréalisme : l’évolution des formes poétiques du XIXe au XXe siècle

A)     La libération des formes poétiques au cours du XIXe siècle

1-      Le poème en prose

  • ·         Son avènement joue un rôle déterminant. Le poème en prose est une expression oxymorique : la poésie exclut normalement la prose.
  • ·          Baudelaire imposera cette forme. Son ouvrage restera inachevé.
  • ·         Le poème en prose pose la question de la spécificité poétique d’un texte. Le caractère musical du texte et son aspect souvent répétitifs semblent être deux éléments importants du poème en prose.

2-      Rimbaud et Verlaine

  • ·         Rimbaud : Il utilise une forme traditionnelle, le sonnet, tout comme le vers libre qu’il a « inventé ». Cette nouvelle façon d’écrire s’accompagne d’une nouvelle vision de la poésie : le poète doit chercher à voir l’invisible, à dépasser les apparences pour accéder à l’homme.
  • ·         Verlaine : Il faut accéder à un langage plus pur, inventer une nouvelle musique poétique. Il cherche à alléger ses vers.

B)      Le surréalisme

1-      Guillaume apollinaire et « l’esprit nouveau »

Il illustre l’avènement de la modernité poétique qu’il appelle « l’esprit nouveau ». Il invente toute sortes de formes (jeu sur le sonnet, invention du poème-conversation, calligramme,…) Il cherche en plus d’innover à surprendre le lecteur. Il se situe à la frontière entre la tradition et la modernité ce qui fait la richesse de son inspiration.

2-      Le surréalisme

  • ·         Ce mouvement est lié au contexte historique du début du XXe siècle. Le surréalisme veut libérer l’homme d’une civilisation trop contraignante. Il décrit l’image surréaliste comme le choc des deux réalités éloignées, qui n’auraient jamais pu se rencontrer sans la médiation de l’écriture poétique.
  • ·         Paul Eluard et Louis Aragon sont deux grandes figures de la poésie surréaliste. La thématique amoureuse domine leurs œuvres.
  • ·         Le surréalisme se caractérise par son engagement politique. Les poèmes deviennent des armes pour lutter contre l’occupant allemand.
  • ·         Le mouvement surréaliste prend une dimension internationale et gagne de nombreux pays... Il s’étend à tous les domaines artistiques.

​Extrait d'un livre de préparation à l'année de 2de

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Genres et formes de l’argumentation : XVIIe et XVIIIe siècle (Objet d'étude 2de)

Publié le par litteratureetfrancais

Genres et formes de l’argumentation : XVIIe et XVIIIe siècle

I/ Thème, thèse, arguments, exemples

A)     Thème et thèse

  • ·         Le thème : sujet principal traité dans un texte.
  • ·         La thèse : opinion défendue par l’énonciateur, celui qui parle.

B)      Arguments et exemples

  • ·         Les arguments : preuves qui permettent de soutenir une thèse.
  • ·         Les exemples : illustrent les arguments

C)      Les indices d’énonciation

  • ·         Ils renseignent sur la situation d’argumentation.
  • ·         Les modalisateurs : permettent de comprendre l’opinion défendue par l’énonciateur.

D)     Le registre polémique

  • ·         Le registre polémique caractérise les textes argumentatifs, car ils impliquent l’existence d’un débat.
  • ·         Un texte argumentatif repose sur la présence de la thèse défendue et aussi sur la présence de la thèse rejetée.

II/ Les différents types d’arguments et de raisonnement : les connecteurs logiques

A)     Les types d’arguments

  • ·         L’argument d’autorité : une citation connue, un proverbe,…
  • ·         L’argument ad hominem : il s’attaque à la personne de l’adversaire.

B)      Les connecteurs logiques

  • ·         Ils servent à relier les arguments ou les thèses d’un texte.
  • ·         Ce lien peut exprimer la cause, la conséquence, la concession et l’opposition.

C)      Les types de raisonnement

  • ·         Le raisonnement déductif : du général au particulier.
  • ·         Le raisonnement inductif : du particulier au général.
  • ·         Le raisonnement par analogie : comparaison entre deux éléments
  • ·         La concession : admettre certains éléments de la thèse avant de les contester.
  • ·         Le raisonnement par l’absurde : pousser une thèse jusqu’aux limites de l’absurde pour mieux la réfuter.

III/ Démontrer, convaincre, persuader – Les procédés rhétoriques

A)     Démontrer

  • ·         Le raisonnement est logique et cohérent. Il impose une vérité qui doit être admise par tous.
  • ·         L’énonciateur s’exprime de manière impersonnelle et universelle.

B)      Convaincre

  • ·         Convaincre n’est plus de l’ordre de la vérité mais de l’ordre de l’opinion. On cherche à emporter l’adhésion du destinataire en s’adressant à sa raison.
  • ·         On utilise le registre didactique.

C)      Persuader

  • ·         La persuasion : on cherche à emporter l’adhésion du destinataire en s’adressant à ses sentiments et à ses émotions. On fait appel au registre pathétique.
  • ·         Les procédés rhétoriques : toutes les marques qui montrent l’implication du destinataire dans l’argumentation, l’utilisation de l’ironie (faire comprendre le contraire de ce qui est énoncé)

IV/ L’argumentation au XVIIe et au XVIIIe siècle

A)     L’argumentation au XVIIe siècle

  • ·         La doctrine classique vise à « instruire et plaire ». On privilégie l’argumentation indirecte.
  • ·         Apologue : récit plaisant dans lequel l’auteur distille une morale au lecteur. La fable est une forme possible de l’apologue.

1-      Les Fables de la Fontaine

Il écrit selon la doctrine classique de l’imitation. Il imprime à ses fables un style qui lui est propre et qui a fait leur succès. Il sait rendre un récit particulièrement attractif pour le lecteur afin de rendre la morale finale d’autant plus efficace. La morale est souvent au présent de vérité générale pour en faire une loi universelle. La fiction illustre une morale déjà annoncée au lecteur. La satire de la Cour est un des thèmes favoris de La Fontaine. La satire se définit par le mélange des genres et des formes. La critique est rarement directe d’où l’utilisation des animaux. Il ne verse cependant pas dans un pessimisme désespéré, il invite le lecteur à profiter des joies simples de l’existence.

2-      L’art du portrait : Les Caractères de La Bruyère

L’art devient au XVIIe siècle un genre autonome. Il correspond bien aux principes de l’esthétique classique : instruire et plaire. Le caractère pittoresque et plaisant du portrait rend la critique plus efficace. Il a le souci de la variété pour préserver son lecteur de l’ennui. Il reproche à ses contemporains de ne plus correspondre à l’idéal de l’honnête homme. C’est un moraliste qui s’indigne contre l’injustice sociale et la misère du peuple. La maxime ne passe pas par le détour de la fiction, elle appartient donc à l’argumentation directe. On retrouve à nouveau le présent de vérité générale. La brièveté percutante de la maxime lui permet de briller en société et de déployer tout son esprit dans les salons mondains.

B)      L’argumentation au XVIIIe siècle

Le contexte historique est plus mouvementé. Le XVIIIe siècle est l’avènement du siècle des Lumières. Les auteurs soumettent à un examen critique les fondements politiques et religieux de l’organisation de la société. L’Encyclopédie est l’ouvrage emblématique du XVIIIe siècle. Elle va souvent connaitre la censure à cause de ses idées progressistes. Le débat d’idées trouve son expression dans des genres argumentatifs nombreux et variés.

1-      Voltaire et le conte philosophique

Le conte philosophique est une forme de l’apologue, l’auteur divertit le lecteur tout en l’instruisant. Il peut également exprimer ses idées sans crainte de la censure. Le conte voltairien se caractérise par une très grande liberté.

2-      Un essai de Rousseau : Emile ou De l’éducation

Il s’agit d’un traité d’éducation, et donc un essai. Un essai est un genre argumentatif très libre, qui permet à l’auteur de développer ses idées sans contraintes. Pour lui il faut privilégier la connaissance sensible et le recours à l’expérience.

 

​Extrait d'un livre de préparation à l'année de 2de​​

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La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme (Objet d'étude 2de)

Publié le par litteratureetfrancais

La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme

I/ Le théâtre : rappels théoriques sur le texte théâtral

A)     Texte et représentation

1-      Le texte théâtral

  • ·         Didascalies : partie du texte qui n’est pas destinée à être entendue mais qui donne des informations scéniques.
  • ·         L’autre partie du texte est composée par les paroles du personnage appelées répliques.

2-      La parole des personnages

  • ·         Répliques : parole des personnages
  • ·         Stichomythie : échange très rapide, vers à vers, de répliques.
  • ·         Tirade : réplique longue et qui a une unité, elle forme un tout cohérent
  • ·         Monologue : tirade d’un personnage seul sur scène, correspond à un moment important de la pièce.
  • ·         Aparté : un personnage se parle à lui-même alors que d’autres personnages sont sur scène.

B)      La double énonciation

  • ·         Les personnages se parlent entre eux sur la scène
  • ·         Les personnages parlent au public qui les écoute dans la salle.
  • ·         Le quiproquo fonctionne grâce à la double énonciation et permet des effets comiques : le spectateur en sait plus que les personnages, il est le seul à comprendre qu’il y a un malentendu, que les personnages ne parlent pas de la même chose,…

C)      Les étapes de l’action

1-      L’exposition

Il s’agit de l’exposition d’une pièce de théâtre. Elle donne aux lecteurs les éléments nécessaires à la compréhension du texte. Elle couvre souvent tout le 1er acte.

Il ne faut pas donner l’impression que les personnages viennent sur scène pour expliquer la situation, cela doit être naturel d’où le procédé du « début in medias res » : on prend l’histoire en cours de route.

2-      Le nœud de l’intrigue

Au centre de l’action se trouve une situation de crise ou de conflits qui se présente sous forme d’obstacles à la volonté du héros.

3-      Le dénouement

Il s’agit de la solution apportée au problème. Il se retrouve à la fin de la pièce.

La scène est délimitée par l’entrée ou la sortie d’un personnage sur scène.

Un acte comprend un ensemble de scènes. Traditionnellement, une pièce classique est composée de 5actes.

D)     Les registres

1-      Le registre comique

  • ·         Le comique de mots
  • ·         Le comique de gestes
  • ·         Le comique de situation
  • ·         Le comique de caractère
  • ·         Le comique de mœurs

2-      Le registre tragique

  • ·         Une situation sans issue : conduite souvent le héros à la mort.
  • ·         La fatalité
  • ·         L’ambiguïté du héros tragique : la fatalité s’acharne contre le héros mais ne l’écrase pas car le personnage deviendrait alors une victime. Il faut que le héros se débatte et exerce sa liberté contre une force qui le dépasse. Le lecteur est partagé entre la pitié et l’horreur que lui inspire le héros.
  • ·         La catharsis : purgation des passions, le spectateur ressort comme purifié du théâtre, libéré de ses mauvais instincts et de ses passions qu’il a en sortes vécues par procuration, par l’intermédiaire du héros tragique.

3-      Les autres registres

  • ·         Le registre pathétique : le spectateur éprouve de la pitié pour le personnage.
  • ·         Le registre polémique : deux points de vue se confrontent sur scène
  • ·         Le registre lyrique : permet d’exprimer les états d’âme
  • ·         Le registre burlesque : il ridiculise des choses graves et sérieuses

II/ Le classicisme

A)     Aux origines du théâtre : l’Antiquité grecque et latine

Il est depuis toujours lié à la notion de spectacle et de représentation. Dans l’Antiquité, il était associé au chant et à la danse.

Le comique était surtout visuel à cette époque. Le grand thème des comédies romaines est l’amour contrarié de deux jeunes gens. Les personnages sont très typés.

Les auteurs de tragédie puisaient dans la mythologie grecque pour y trouver les figures propres à inspirer leurs tragédies. Un mythe est un récit symbolique destiné à faire comprendre ce qui échappe à la raison.

B)      Du baroque au classicisme

1-      Le mouvement baroque

La notion d’irrégularité caractérise le baroque. Le mélange des registres est inattendu. Le théâtre baroque exprime une vision particulière de l’homme et du monde. La mouvance du monde, le changement sont les thèmes de prédilection des pièces baroques. Il utilise le procédé de la mise en abyme, le théâtre dans le théâtre, pour signifier la fragilité des êtres.

2-      La prépondérance du classicisme

On fait souvent correspondre la période classique au règne de Louis XIV (1661-1715). L’Académie Française, créée en 1635 par Richelieu, est garante de l’ordre et des règles classiques. La création passe par la doctrine de l’imitation des Anciens. Désormais les genres de la comédie et de la tragédie obéissent à des codes clairement établis.

C)      Les règles du théâtre classique

  • ·         La règle des 3unités : lieu, temps, action.
  • ·         La vraisemblance et le respect des bienséances : rien ne doit choquer le spectateur, l’action doit sembler vraie.
  • ·         L’opposition entre tragédie et comédie : origine sociale des personnages, le niveau de langue, les thèmes abordés, le dénouement, la fonction de la pièce.
  • ·         Une hiérarchie très stricte : la tragédie est le genre noble par excellence.

III/ L’évolution du théâtre après le classicisme

A)     Le théâtre du XVIIIe siècle

Les salles se multiplient au XVIIIe siècle. La comédie devient le genre dominant.

B)      Du drame romantique au théâtre moderne

Au XIX, la frontière entre comédie et tragédie s’estompe et cela crée un nouveau genre : le drame romantique. Rires et pleurs se succèdent comme dans la vraie vie !

Au XXe, le mélange s’accentue. Dans les pièces de l’absurde, le burlesque côtoie le tragique. Les règles du théâtre sont de plus en plus souples et la liberté des auteurs augmentent. Les didascalies, très rare dans le théâtre classique, deviennent de plus en plus longues.

 

​Extrait d'un livre de préparation à l'année de 2de

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Le roman et la nouvelle au XIXe siècle : réalisme et naturalisme (objet d'étude 2de)

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Le roman et la nouvelle au XIXe siècle : réalisme et naturalisme

 

I / Le récit : rappels historiques théoriques sur le texte narratif

A)     Les temps du récit

1-      Les types de présent de l’indicatif

  • ·         Présent d’énonciation
  • ·         Présent de vérité générale
  • ·         Présent de narration, surtout dans un récit au passé. Met l’action au premier plan en l’actualisant

2-      L’imparfait et le passé simple de l’indicatif

  • ·         L’imparfait : on ne connait ni le début ni la fin de l’action. Temps de la description.
  • ·         Le passé simple : on connait le début et la fin de l’action. Rend compte d’actions qui se succèdent dans le passé.

B)      Les discours rapportés

  • ·         Le discours direct : rapporte directement les paroles d’un personnage. On le reconnait grâce aux guillemets et aux verbes introducteur.
  • ·         Le discours indirect : rapporte les paroles d’un personnage de manière indirecte. Le verbe introduit une subordonnée ce qui entraine des changements de personne et de temps.
  • ·         Le discours indirect libre : il se situe à mi-chemin entre les deux précédents. On a l’impression d’être à l’intérieur de la conscience du personnage et de lire dans ses pensées.

C)      Auteur, narrateur, personnage

  • ·         Auteur : celui qui écrit le livre
  • ·         Narrateur : celui qui raconte l’histoire. Il peut être l’auteur ou un personnage

D)     La focalisation ou point de vue

  • ·         La focalisation zéro ou point de vue omniscient : le narrateur sait tout de l’histoire. Il dit tout au lecteur. Le récit est souvent au passé.
  • ·         La focalisation interne ou point de vue interne : la scène est vue à travers les yeux d’un personnage.
  • ·         La focalisation externe ou point de vue externe : le personnage est décrit de l’extérieur. Le lecteur n’a pas accès à ses pensées.

E)      Le rythme du récit

  • ·         Les effets d’accélération : Le sommaire résume un moment de l’histoire. L’ellipse passe sous silence un pan de l’histoire.
  • ·         Les effets de ralentis : Descriptions et commentaires sont des pauses dans le récit.
  • ·         Les variations dans la chronologie : Retour en arrière et anticipations.

II/ Le roman en tant que genre

A)     Les origines du roman :

Au Moyen Age la structure est libre. Le « roman » était écrit en langue vulgaire.

B)      La structure du roman :

Le roman doit normalement suivre l’évolution des personnages et la progression chronologique d’une histoire.

L’incipit du roman = Début du roman

L’épilogue du roman = Fin du roman

C)      Le personnage de roman

Souvent, on peut établir une fiche d’identité assez précise du personnage. Le déroulement du récit suit souvent l’évolution de la vie du personnage principal.

Roman d’apprentissage : éducation du personnage de son jeune âge à l’âge adulte.

D)     Le réalisme et le naturalisme

1-      L’évolution du roman du XVIIe au XIXe siècle

  • ·         XVIIe siècle : l’analyse psychologique des personnages est approfondie et le récit prend place dans un cadre historique précis.
  • ·         XVIIIe siècle : recherche de vraisemblance car il veut devenir un genre sérieux.
  • ·         XIXe siècle : D’abord, avec le romantisme, les romans exaltent la passion sous toutes ses formes. Ensuite les écrivains réalistes reviennent à la description prosaïque de la réalité quotidienne.

2-      Du réalisme …

Balzac en est le chef de file. Il veut « faire concurrence à l’état-civil ». Il affirme la nécessité pour l’écrivain de réunir une documentation objective avant de se lancer dans l’écriture du roman. Chez lui, le physique des personnages correspond à leur caractère. Il écrit un ensemble de romans intitulé La Comédie humaine

Pour Stendhal, auteur romantique, affiche aussi un parti pris réaliste : le roman est « un miroir que l’on promène le long d’une grand-route »

3-      … au naturalisme

Le naturalisme prolonge le réalisme. Zola en est le chef de file. Il s’inspire des méthodes et des théories scientifiques contemporaines pour écrire ses romans. Il accorde beaucoup d’importance à l’observation. Le roman devient le champ de l’expérience qui permet de vérifier l’hypothèse au départ. Il écrit 20 romans qui composent le cycle des Rougon-Macquart.  Le naturalisme va ouvrir le champ du roman à toutes les classes sociales. Le personnage de roman est désormais populaire et ordinaire.

4-      Le registre réaliste

Le « réalisme » ne livre pas la réalité brute mais la recrée minutieusement pour en donner l’illusion au lecteur. L’auteur utilise des « effets de réel » comme les dates, l’utilisation du point de vue interne et les descriptions. Le phénomène d’identification du lecteur au personnage fonctionne d’autant mieux que le lecteur n’a pas de mal à se rapprocher de personnages ordinaires.

 

E)      L’évolution du réalisme au XXe siècle

Les romanciers du XXe siècle, dit du « Nouveau Roman », remettent en cause le registre réaliste et le narrateur omniscient. Le monde est devenu trop instable pour en donner une image cohérente. Le romancier va tenter de créer un monde sans repères voire absurde.

Il n’y a plus de personnage principal : le narrateur est un simple « je » qui ne sait pas trop ce qu’il fait.

III/ La nouvelle en tant que genre

A)     Historique

La nouvelle se distingue du conte par son contenu et du roman par son ampleur. Le genre se développe au XIXe siècle. Le registre fantastique est très prisé. La nouvelle poursuit son essor au XXe siècle et connait un succès grandissant : sa courte forme convient bien aux contraintes de temps imposées par notre vie contemporaine.

B)      Les caractéristiques du genre.

  • ·         Brièveté
  • ·         Récit organisé autour d’un seul événement
  • ·         Peu de personnages
  • ·         Absence de contexte historique et social
  • ·         Chute finale

​Extrait d'un livre de préparation à l'année de 2de

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