Ella Vanegann se présente.... Auteur de Yalissan et Louane
Présentez-vous en quelques mots.
Je m’appelle Ella Vanégann, je suis maman de trois enfants et je vis en Moselle. J’ai toujours été passionnée par la lecture, et principalement les romans fantastiques, peuplés d’elfes et autres personnages légendaires usant de magie et de sorcellerie. C’est donc tout naturellement que mes écrits, eux aussi, ont pris ce chemin, repoussant sans relâche les frontières du possible.
Parlez-nous de votre dernier ouvrage.
Louane a grandi auprès d’une mère instable, noyée dans ses superstitions. Alors qu’elle la regarde mourir, ravagée pas ses démons, la jeune femme découvre qu’elle ne faisait que la préserver d’un lourd secret. Celui d’un avenir incertain dans lequel les esprits maléfiques se serviront de ses dons pour tenter d’obtenir la déchéance du monde tel que nous le connaissons. Louane réalise qu’elle a un rôle clé dans cette mission de sauvetage de l’humanité mais qu’elle peut également représenter un danger. Mais elle n’est pas seule et sa quête lui fera rencontrer de nombreux soutiens aussi bien dans le monde des vivants que celui des morts.
Depuis quand écrivez-vous ?
Depuis l’âge de 12 ans ! L’époque où mon père regardait les aventures de Jessica Fletcher à la télévision.
Que vous apporte l’écriture ?
L’écriture et la lecture sont pour moi indissociables. Depuis toute jeune, elles ont été « ma bulle ». Une bulle prolifique d’imagination, d’émotions de toutes sortes, un éveil de « possibilités », du bien-être et de l’évasion.
Dans quelle condition écrivez-vous ?
Sur mon ordinateur, dans mon salon, souvent au son de la télévision qui tourne en bruit de fond et surtout, en l’absence de mes enfants, quand ils sont à l’école ou au lit… question de concentration…
Quelle est votre source d’inspiration ?
Tout est bon pour s’inspirer. Je crois que je m’inspire de tout ! Que ce soit à force de mes lectures, le cinéma, et puis ce que chacun vit au quotidien. Je crois que nos émotions et nos sentiments sont des moteurs, tout comme la capacité d’observation.
Etes-vous écrivain à part entière ou exercez-vous une profession à coté ? si oui laquelle ? Que vous apporte-t-elle par rapport à votre travail d’écrivain ?
Ecrivain à part entière… Et maman à temps complet !
Avez-vous d’autres projets d’écriture ?
Oui ! Avec Liriena, mon illustratrice, nous allons créer une série de livres pour enfants.
Je travaille actuellement sur le tome 2 de Louane et je connais déjà le sujet de mon prochain roman… voir du suivant.
On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour vous ? Si oui quel est ce message ?
Si la nuit, le froid vous réveille, remontez votre couverture, blottissez-vous au creux de votre matelas si douillet… mais n’ouvrez pas les yeux vous pourriez constater que vous n’êtes pas seul. Une fois que vous l’avez vu, c’est trop tard…
Si vous deviez changer quelque chose dans votre carrière d’écrivain, ce serait quoi ?
J’aurai dû me battre et commencer à partager mes écrits plus tôt. Le doute et la peur ne sont pas bons conseillers quand il s’agit de passion. Si message il y a c’est celui-ci :
Quel que soit la passion qui nous anime, il faut la vivre à fond !
Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?
Au feeling, j’ai arrêté mon choix sur la personne qui me tenait un discours rassurant.
Quelques questions sur vous et la lecture
Qui vous a fait aimer la lecture/ l’écriture ?
Hum… Jessica Fletcher ?
Quel est votre auteur préféré en dehors de vous-même bien sûr ! ?
Sans hésitation Pierre Bottero ! Puis bien-sûr JK Rowling.
Quel type de lecteur êtes-vous ?
Le genre qui se planque pour voler cinq minutes de lecture dès qu’il a deux minutes ! Et qui ne dort pas si sur le chevet il n’y a pas un roman prêt à l’emmener au pays des songes !
Qu’aimez-vous lire ?
Je lis beaucoup de young adult. Je lis surtout du fantastique. Pour apprécier une lecture j’ai besoin qu’elle puisse m’emporter ailleurs.
Quelques questions sur les blogs et tout le reste …
Que pensez-vous des blogs littéraires ?
Ils ont clairement leur utilité, que ce soit pour les lecteurs et les professionnels su monde des mots.
Que pensez-vous de mon blog en particulier et quel est pour vous l’intérêt de répondre à ce petit questionnaire ?
Je l’ai découvert parce que vous aviez publié une chronique sur mon premier roman. Hors votre point de vue personnel sur mon histoire que vous aviez appréciée, vous avez aussi pointé du doigt les détails moins positifs. Une critique est toujours bonne à prendre et constructive, c’est ce que vous faites.
Comment gérez-vous les critiques des lecteurs de blogs qui ne sont pas des spécialistes ? (critique positive et négative) ?
Un lecteur est un lecteur. Si on fait éditer son roman, on se doit d’être conscient que nos écrits puissent ne pas plaire à tous. J’avoue que c’est effrayant et pas forcément facile, mais ça fait partie de l’aventure. Si l’on refuse la critique, alors il ne faut s’exposer au regard des autres…
Jusque là j’ai beaucoup de chance, j’ai énormément de critiques positives mais je sais que le négatif n’est pas une option.
Si vous deviez remercier un professeur que vous avez eu : ce serait qui et pourquoi ?
J’étais une sauvage, je fuyais les professeurs… les choses changent…
Pensez-vous que les jeunes ne sont plus capables d’apprécier la lecture ? Quels remèdes proposeriez-vous ?
Je crois qu’on a le droit d’aimer ou de ne pas aimer la lecture, ou l’écriture. Mais je crois aussi qu’aujourd’hui les bibliothèques regorgent de tous les styles littéraires et que chacun peut y trouver son univers. Il n’y a pas de remède, et je crois profondément que les jeunes sont capables d’apprécier la lecture, chacun à son niveau, à partir du moment où l’on respecte leurs attentes.
Que pensez-vous du boom des éditions numériques ?
En tant que lectrice assidue, je trouve l’idée très économique et très pratique. Je reste une amoureuse du papier, mais je crois qu’il y a de la place pour les deux.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes écrivains ?
Etant entendu que c’est ce que je suis, je ne me sens pas forcément légitime pour répondre à cette question, mais une chose est certaine, si je dois donner un conseil, c’est de continuer de rêver, de ne pas abandonner et de croire.