Anonyme - Mille et une nuits : Sindbad (Antiquité)
Les mille et une nuits – Sindbad le marin d’Anonyme
Personnages
- narratrice : Shéhérazade
- Hindbad
- Sindbad le marin
- le roi Mihrage
Résumé par nuit :
213e nuit : Hindbad, épuisé de sa tâche, s’arrête près d’une maison dont les parfums embaumaient l’air. Il est curieux de savoir qui vit à cet endroit. Il s’agit de la demeure de Sindbad le marin. Hindbad envie Sindbad qui a tout alors qu’il n’a rien, il s’en prend même au Créateur. Sindbad le fait alors convoquer.
214e nuit : Hindbad craint cette entrevue mais le valet ne lui laisse pas le choix. Sindbad semble âgé mais également très riche. Sindbad invite Hindbad à sa table. Sindbad veut faire comprendre à Hindbad et ses convives qu’il n’a pas eu ses richesses sans effort et sans recourir de graves dangers. Il va donc raconter ses 7 voyages. Après avoir gaspillé soin argent dans sa jeunesse, Sindbad se reprit en main et décida de faire fructifier son argent en prenant la mer avec d’autres marchands. Ils parcourent les mers et s’arrête sur une île. Celle-ci se met à trembler…
215e nuit : Il ne s’agissait en fait pas d’une île mais du dos d’une baleine. Lorsque celle-ci plonge, Sindbad a tout juste le temps de s’accrocher à un morceau de bois. Le capitaine a profité des vents favorables et abandonné Sindbad en mer. Presque mort, il est rejeté sur une île. Après s’être remis, il parcourt l’île et voit un cheval. Il ne sait que penser. Il rencontre un homme qui l’emmène sous terre vers d’autres personnes, au service du roi Mihrage. Ils sont là pour faire s’accoupler les cavales du roi avec un cheval marin. Sa rencontre avec le roi est positive, celui-ci prend bien soin de lui. Il se fait des relations parmi les marchands mais également dans l’entourage du roi. Il se rend sur l’île de Cassel pour en connaitre les légendes. Un jour, le capitaine qui l’avait abandonné arrive sur l’île du roi Mihrage et veut vendre le bien de Sindbad. Il est honnête et Sindbad lui révèle son identité.
216e nuit : Le capitaine ne le croit pas, Sindbad lui raconte son histoire pour le convaincre. Après avoir remercié comme il se doit le roi, Sindbad rembarque avec ses anciens camarades. Il échange avant cela ses marchandises contre celles de l’île. Grâce à cela, de retour à Bagdad, il peut s’établir sans souci et oublier les maux qu’il a subis. Sindbad donne de l’argent à Hindbad et lui dit de revenir le lendemain pour la suite de l’histoire. Hindbad retourne chez Sindbad le lendemain et ce dernier débute le récit de son second voyage. Il repart en mer par ennui. Lui et ses camarades font une pause sur une île qui semble inhabitée et pourtant couverte d’arbres fruitiers. Sindbad s’endort après un bon repas. A son réveil, le navire n’est plus là.
217e nuit : Il cherche partout et voit enfin au loin la voile de son navire. Il est désespéré. Il regrette d’être reparti en mer. Il découvrir une sorte de dôme d’une blancheur éclatante. D’un coup, le soleil semble caché, il s’agit en fait de l’ombre d’un oiseau immense. Il comprend que la « boule blanche » est un œuf. L’oiseau est un roc et Sindbad s’attache à l’une de ses pattes dans l’espoir d’être emmené ailleurs. Son plan fonctionne : il se retrouve dans une vallée entourée de hautes montagnes. Il s’agit d’une île parsemée de diamants ce qui lui fait plaisir mais la taille des serpents l’effraye tout autant. La nuit venue, il trouve refuge dans une grotte qu’il referme pour empêcher les serpents d’entrer. Le lendemain, il reprend son expédition et finit par s’endormir. Il est réveillé par des morceaux de viande qui tombent autour de lui. Il s’agit d’une stratégie des marchands pour récupérer les diamants avec l’aide d’aigles. Sindbad a alors une idée pour fuir.
218e nuit : Sindbad fait le plein de diamants et s’attache à la plus grande pièce de viande qu’il trouve. L’un des aigles l’emmènent alors dans son nid. Le marchand qui s’avance vers lui le querelle pensant qu’il cherche à le voler. Les marchands admirent sa hardiesse. Ils sont surpris par la taille des diamants ramassés par Sindbad surtout qu’il en offre un au marchand qui l’a découvert. Lui et ses nouveaux compagnons prennent la route pour rejoindre le port. Il peut donc rentrer à Bagdad où il a commencé par faire l’aumône aux pauvres. Il invite à nouveau Hindbad à revenir le lendemain pour la suite. Comme la première fois, il lui a donné de l’argent. Il dit que la douceur de sa vie lui avait fait oublier les dangers courus lors des deux premiers voyages. Il repart alors en mer pour son commerce. Une tempête leu fait perdre la route et ils sont obligés de mouiller sur une ile habitée par des sauvages.
219e nuit : Ils se font attaquer par une multitude de sauvages dont ils ne comprennent pas la langue. Ils se laissent faire sans réagir, paralysés par la peur. Ils s’attendent à mourir. Ils sont emmenés dans un palais où se trouvent des ossements humains. Ils sont effrayés par l’apparence d’un des géants qui les examinent afin de savoir lequel est le plus gras. Il tue le capitaine en l’embrochant. Malgré leur nombre, il ne leur vient as à l’esprit de tuer le monstre et ils subissent à nouveau la perte d’un compagnon. Ils décident de construire des radeaux pour échapper au monstre. Lors du sommeil, ils prennent des broches, qu’il faut chauffer et l’enfoncent dans l’œil du monstre.
220e nuit : Ils attendent que le jour se lève pour prendre la mer sur leurs radeaux. Les géants leur lancent des pierres et tous les radeaux sont coulés sauf celui de Sindbad. Après avoir été ballottés sur les flots, ils arrivent sur une nouvelle ile. Ils s’endorment sur le rivage, mais un serpent avale l’un des deux derniers compagnons de Sindbad. La nuit suivante, ils dorment dans un arbre mais cela n’empêche pas le serpent de manger le dernier compagnon. Sindbad résiste à l’envie de se suicider. Il se construit un rempart autour de l’arbre que le serpent ne peut franchir. Sa fatigue l’empêche de raisonner, il veut se jeter dans la mer.
221e nuit : Arrivé sur le rivage, il voit un navire, se met à hurler et déplie son turban pour être repéré. Il monte à bord du navire. Il mange à sa faim après avoir raconté ses aventures. Le capitaine lui confie des marchandises qu’il doit vendre afin de récolter un pécule pour la famille d’un marin mort. Il s’agit des marchandises de Sindbad le marin. Il s’agit en réalité du capitaine qui l’avait abandonné lors de son second voyage. Sindbad révèle alors son identité.
222e nuit : Le capitaine l’examine attentivement et finit par le reconnaitre. Le capitaine est heureux et paye sa dette. Il retourne à Bagdad encore plus riche que précédemment. A nouveau, Sindbad reporte la suite de son histoire au lendemain. Malgré tous les divertissements, Sindbad veut repartir. Il veut découvrir des choses nouvelles ! Après plusieurs jours de marchandage, un coup de vent détruit la voile et le navire se brise.
223e nuit : Sindbad et quelques-uns des marchands s’accrochent à du bois et se retrouvent entrainés sur une ile. Le lendemain, ils sont encerclés par des noirs qui ont l’air de se les être partagés. Sindbad se retrouve avec 5 compagnons : leurs geôliers veulent leur faire manger de l’herbe. Sindbad est le seul à ne pas en prendre et à ne pas perdre la tête. Les noirs sont anthropophages et Sindbad fait tout pour ne pas se laisser engraisser au contraire de ses camardes qui se font dévorer. Sa maigreur est une chance : on ne le surveille pas et il en profite pour fuir. Il marche pendant 7 jours, au 8e, il croise des blancs qui cueillent du poivre et les approche.
224e nuit : Il raconte ses malheurs aux hommes blancs et leur raconte comment il a échappé aux noirs. Ils l’emmènent avec eux et le présente à leur roi. Il trouve ses marques dans cette nouvelle ile où tout le monde prend soin de lui. Il s’enrichit en montrant comment monter à cheval avec selles et étriers : chose inconnue dans ce pays. Le roi le marie pour éviter qu’il ne se décide à partir mais Sindbad veut retourner à Bagdad. Il découvert, lors de la mer d’une femme, l’une des coutumes du pays : l’époux vivant est enterré avec le mort ! Il parle de son étonnement au roi qui dit ne rien pouvoir faire contre cette loin. Peu de temps après, la femme de Sindbad meurt…
225e nuit : Tous veulent assister à son futur enterrement vivant. Il essaye d’échapper à son sort en se disant étranger à ce pays mais personne ne semble y prêter attention. Il se retrouve donc enterré dans le puits. Une fois au fond, il s’éloigne au plus vite de l’odeur de cadavre. Il maudit son avarice et son envie de voyage. Il mange pendant quelques jours ce qui était dans ce cercueil puis se prépare à mourir.
226e nuit : Un autre couple est descendu dans la grotte, il assomme la femme pour récupérer les vivres. Il fait cela à chaque fois qu’un couple est descendu. Un jour, il entend un souffle, qu’il suit et se retrouve à marcher vers une lumière qui le mène à une ouverture dans le rocher. Il sort et se retrouve, ivre de joie, sur le rivage. Ils volent les cercueils, récupèrent tous les biens et attend le passage d’un navire, ce qui ne tarde pas. Il prétend avoir fart naufrage et personne ne trouve rien à y redire. Après plusieurs haltes, il rentre à Bagdad avec de très grandes richesses. A nouveau, le récit du 5e voyage est reporté au lendemain. Après quelques temps, il se décide à repartir : il veut être commandant et fait construire son propre navire. Lui et les autres marchands arrivent sur une île où un œuf de roc est sur le point d’éclore.
227e nuit : Les marchands, qui ne veulent pas suivre les conseils de Sindbad, tuent le petit roc pour le manger. Ils rembarquent en hâte quand les parents reviennent au nid. Les rocs se vengent en faisant tomber une pierre sur le navire ce qui le fait se briser par le milieu. Sindbad évite de justesse la noyade en s’agrippant à un débris. Il est entrainé sur une ile qu’il décide d’explorer. La nuit il est sous le coup de désespoir et se maudit de toujours chercher l’aventure. Le lendemain, il croise un vieillard peu loquace qui lui fait comprendre qu’il a besoin d’aide pour traverser un ruisseau. Une fois de l’autre côté, Sindbad prend peur, le vieillard semble vouloir l’étrangler.
228e nuit : Le vieillard fat de Sindbad son « cheval » personnel. Il n »arrive pas à se défaire du vieillard qui reste accroché à son cou nuit et jour. Sindbad fait du vin et le donne au vieillard qui s’enivre au point de lui faire lâcher la prise qu’il avait sur Sindbad. Une fois le vieillard à terre, Sindbad le tue. Il tombe par hasard sur des marins qui venaient faire des provisions sur l’ile, ils lui apprennent qu’il a été la victime du vieillard de la mer et qu’il en est le seul rescapé. Il se fait un ami qui lui donne un tuyau pour lui faire amasser du coco. Il suit donc d’autres amasseurs de cocos dans une forêt…
229e nuit : Les marchands qui l’accompagnent jettent des pierres au singes qui pour se venger leur jettent des cocos : c’est ainsi qu’ils réussissent à remplir leurs sacs. Sindbad utilise ce procédé afin d’avoir de quoi payer son retour. Après des nombreux échanges, il arrive à Bagdad et avant de jouir de sa richesse fait comme toujours aumône aux pauvres. Le lendemain, Sindbad raconte à ses convives son sixième voyage. Au bout d’un an, malgré sa famille qui tente de le retenir, il décide de repartir. Lors de sa navigation, le capitaine perd sa route. Un jour, le capitaine perd la tête et leur annonce qu’ils sont dans l’endroit le plus dangereux en mer et qu’ils vont tous mourir. Le bateau s’échoue au pied d’une montagne. Ils ont le temps d’en sortir vivres et marchandises. Ils se disent adieu parce qu’ils savent qu’ils vont périr dans ce lieu.
230e nuit : Sindbad voit ses compagnons mourir les uns après les autres. Il décide de creuser sa propre tombe car plus personne ne pourra le faire à sa place. Il décide cependant de construire un radeau pour se laisser porter par la rivière qui part sous la terre. Il pense même à encore s’enrichir. Au bout de quelques jours dans l’obscurité, il a fini ses vivres et tombe dans un doux sommeil. Il se réveille dans une campagne entouré de noirs. Il lance une prière à Dieu et l’un des noirs comprenant l’arabe, lui répond. Il leur raconte ce qui lui est arrivé après avoir mangé. Les hommes veulent le conduire à leur roi pour que Sindbad lui raconte en personne son aventure.
231e nuit : Ils se rendent à Serendib. Le roi fait écrire l’histoire de Sindbad pour la conserver dans les archives de la ville. Sindbad offre au roi tout ce qu’il possède mais celui-ci refuse et lui fait même des présents. Il visite l’ile sans oublier de faire sa cour au roi. Après avoir tout visité, il demande l’autorisation de rentrer chez lui. Le roi lui confie une lettre pour le calife accompagnée de cadeaux. Arrivé à Bagdad, Sindbad s’acquitte de suite de sa commission.
232e nuit : Sindbad est conduit chez le calife. Sindbad affirme au calife la richesse du roi de Serendib. Le calife apprécie le récit de Sindbad. Après son 6e voyage, Sindbad affirme ne plus avoir eu envie d’en faire. Un homme du calife vient le chercher. Le calife veut répondre au roi de Serendib et veut que Sindbad fasse le voyage. Sindbad lui dit ne plus vouloir voyager et lui raconte toutes ses mésaventures. Le calife insiste et Sindbad ne peut refuser. Il arrive sans soucis à Serendib où il est reçu par le roi. Peu de temps après, Sindbad demande son congé qui lui est accordé mais son équipage et lui se font attaquer par des corsaires et ils sont faits esclaves.
233e nuit : Il est acheté par un riche marchand. Le marchand veut savoir si Sindbad sait tirer à l’arc, ce qu’il a appris plus jeune. Il lui ordonne de tuer des éléphants afin de les laisser pourrir et récupérer leurs dents. Il en tue beaucoup et un jour, les éléphants se réunissent, déracinent l’arbre dans lequel il se trouve et l’emmène. Ils le déposent dans leur cimetière. Après cette découverte, le marchand le libère et décide de faire sa fortune pour le remercier. Il ne demande qu’à rentrer chez lui.
234e nuit : Le bateau pour son dernier voyage arrive enfin et son ancien maitre le charge de richesse en son nom. Le voyage se passe bien. Arrivé à Bagdad, il se présente au calife qui s’inquiétait de la longueur de son voyage. Une fois son récit fini, Sindbad demande à Hindbad s’il a déjà connu quelqu’un qui avait autant souffert que lui et s’il ne méritait pas de jouir de sa richesse. Ils deviennent amis.