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Beckett - Fin de partie (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Fin de partie de Beckett

Personnages principaux

  • Nagg
  • Nell
  • Hamm
  • Clov

Résumé

Clov répète toutes ses actions. Il dit qu’il attend qu’on le siffle. Hamm se réveille, parle de choses incompréhensibles, il siffle. Clov arrive et ne veut pas déjà le recoucher. Pourquoi Hamm demande-t-il si Clov a vu ses yeux ? Qu’ont-ils d’exceptionnels ? Hamm veut dormir, il menace Clov de ne plus lui donner à manger. Clov va chercher le drap. De quoi ont-ils marre ? Clov reste parce qu’il n’y a pas d’autre place et Hamm le garde parce qu’il n’y a personne d’autre. Clov veut partir car Hamm l’a fait souffrir. Hamm est malade ? Clov dit qu’il va mal. Hamm est aveugle. Il veut mourir ? Nagg sort de la poubelle, il veut sa bouillie, il n’y en a plus, on va lui donner un biscuit. Il est aussi blessé. Clov enferme Nagg dans la poubelle. Il parle de la nature qui a disparu. Qu’ont-ils fait de si fort ? Clov veut tout le temps aller dans sa cuisine. Hamm ne fait que s’excuser d’être odieux. Les graines de Clov ne germeront jamais. Hamm veut savoir si le temps passe comme d’habitude, Clov confirme. Clov s’en va. Nell et Nagg essaient de s’embrasser sans succès. Ils se plaignent de leur vue qui baisse. Ils vérifient leur ouïe et évoquent des souvenirs. Ils ont froid mais ne rentrent pas. Ils vivent dans du sable ? Il ne leur a pas changé leur sable. Hamm veut le silence pour pouvoir rêver. Nell n’aime pas que Nagg rie du malheur des autres. Nagg ne veut pas gratter Nell. Nell pleure ? Nagg et Nell sont fiancés. Nagg raconte à nouveau l’histoire du tailleur. Hamm est en colère, il veut se débarrasser de Nell et Nagg. Clov les enferme dans leur poubelle. Hamm ne peut rien faire sans Clov. Il veut son calmant mais Clov refuse. Le médecin est mort. Hamm fait le tour de la pièce grâce à Clov et veut retourner au centre, il faut ce soit bien au centre et pas juste à vue de nez. Hamm est très énervant et Clov aimerait le tuer. Hamm veut que Clov regarde la terre à la lunette pour savoir le temps. Hamm n’aime pas que Clov prenne l’escabeau. Hamm et Clov s’énervent. Hamm veut tout savoir. Clov répond sans grande motivation. Il demande pourquoi faire cela tous les jours. Le temps suit son cours. L’humanité est morte ? Ils sont contents de trouver une puce ou un morpion ? Clov doit le tuer. Elle semble être un réel danger. Hamm veut partir vers le Sud, d’abord avec Clov puis seul. Il pense aux squales. Il demande encore son calmant. Hamm dit à Clov qu’un jour il sera comme lui mais que lui n’aura personne. Clov discute sur des détails, cela énerve Hamm. Hamm veut que Clov les quitte et en même temps ne veut pas. Hamm veut mourir. Hamm a adopté Clov ? Il lui a servi de père de substitution ? Pourquoi ? Hamm espère qu’il reste du vert quelque part. Il veut son chien, il lui manque une patte, c’est une peluche. Clov s’énerve parce que Hamm remarque tout ce qu’il manque alors que le chien n’est pas fini. Hamm est heureux, Clov fait tout pour. Il pense à une femme. Clov lui fait comprendre qu’il est occupé. Clov en a assez d’obéir à Hamm. Clov s’énerve parce que Hamm lui fait refaire les mêmes choses tous les jours. Hamm évoque ses souvenirs. Il pense que « cette chose » a assez duré. De quoi s’agit-il ? Clov dit à Hamm que s’il le quittait, il ne lui dira pas adieu. Clov doit trouver une combine pour que Hamm sache s’il est mort ou juste parti. Clov essaye le réveil. Hamm veut raconter son histoire à son père, Nagg. Hamm réussit à convaincre son père grâce à une dragée. Hamm demande à Nagg pourquoi il l’a fait. Hamm raconte, une fois qu’il a fini il veut prier. Il n’y a plus de dragée. Il y a un rat. Nagg « sermonne » son fils, il réveille Nell et rentre dans sa poubelle. Hamm veut son chien. Clov commence à faire de l’ordre puis laisse tomber. Hamm est agacé par les bruits de pas de Clov. Hamm veut que Clov s’intéresse à son histoire. Il recommence à la raconter. Clov rit. Il est presque à la fin et ne sait pas s’il pourra encore raconter. Nell est morte ? Nagg pleure. Hamm demande à Clov s’il a déjà été heureux, il répond qu’il ne sait pas. Hamm s’énerve vite. Hamm veut sentir la lumière sur son visage. Hamm a besoin d’un contact humain que Clov lui refuse. Hamm délire. Le rat s’est échappé. Clov est revenu. C’est l’heure du calmant mais il n’y en a plus, Hamm semble désespéré. Hamm ne veut pas que Clov chante. Clov doit à nouveau décrire la terre à Hamm. Hamm dit qu’il a toujours été absent, qu’il ne sait pas ce qui s’est passé. Clov en veut à Hamm, il a tué le monde en l’envoyant paitre ? Clov ne trouve pas la lunette, il est las. Hamm a peur de ne pas être au centre ? Hamm veut le chien. Clov le frappe avec, il devient enragé. Clov dit que c’est la dernière fois qu’il regarde la terre. Il voit quelque chose, Hamm en déduit que c’est une complication. Il y a quelqu’un dehors. Hamm lui dit d’abord de l’exterminer. C’est un môme, Clov veut y aller. Hamm le retient. Il ne le croit pas ? Hamm dit qu’il n’a plus besoin de Clov, pourquoi ? Hamm veut que Clov lui dise quelque chose avant de partir mais celui-ci ne fait que chanter. Clov réussit enfin à partir. Hamm est-il fou ?

Publié dans 20e siècle

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Beckett - En attendant Godot (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

En attendant Godot de Beckett

Personnages principaux

  • Godot
  • Vladimir, Didi
  • Estragon, Gogo
  • Pozzo
  • Lucky
  • Un garçon

Résumé par actes

Acte 1 : Vladimir croyait Estragon parti pour toujours. Vladimir veut savoir où était Estragon dans un fossé où il a été battu. Estragon veut de l’aide pour se déchausser. Ils parlent d’avoir mal et de pourtant rester propre et de ne pas négliger « les petites choses ». Vladimir veut qu’Estragon remette sa chaussure mais celui-ci veut laisser respirer son pied. Ils ne peuvent plus rire, Estragon n’a pas lu la Bible. Vladimir parle du Sauveur et de la crucifixion. Vladimir parle. Estragon ne répond pas, il n’écoute même pas vraiment. Ils attendent Godot. Qui est-il ? Ils sont devant l’arbre et ils l’examinent. Ils attendent sans savoir si Godot viendra, ils attendront jusqu’à ce qu’il vienne. Ils devaient le rejoindre samedi mais ils ne savent même pas quel jour il est. Il réveille Estragon qui dormait. Il ne veut pas savoir le rêve de celui-ci. Estragon parle et Vladimir s’énerve : il veut du calme. Estragon tente de se faire pardonner. Ils veulent se pendre. Estragon veut à une branche, Vladimir lui n’est pas sûr. Après réflexion, ils ne font rien. Vladimir et Estragon ont demandé quelque chose à Godot : ils ne savent plus quoi. Godot a dit qu’il verrait. Ils n’ont plus de droits. Ils n’entendent rien. Estragon en a marre d’attendre. Estragon a faim, il veut une carotte. Ils ne savent pas quelle relation ils entretiennent avec Godot. Est-ce qu’il s’appelle vraiment Godot ? Ils rencontrent Pozzo et Lucky. Pozzo semble être le maitre du territoire. Il a l’air menaçant et dangereux. Vladimir examine le cou de Lucky. Ils pensent que Lucky est en train de mourir. Estragon demande à Pozzo les os de Lucky. Pozzo s’étonne : il ne veut pas de la blague d’être malade. Vladimir veut partir. Pozzo l’indispose ? Pozzo rappelle à Vladimir le rendez-vous avec Godot. Pozzo est bizarre : il veut faire connaissance mais pas de questions sinon « ça va mal finir ». Pozzo donne une explication. Dialogue de sourd. Personne n’écoute. Suite des explications. Vladimir et Estragon posent des questions mais Pozzo ne leur répond pas. Pozzo veut vendre Lucky. Ce dernier pleure. Lucky a blessé Estragon qui voulait le consoler. Plus de rire car la population a augmenté ? D’abord, ils sont du côté de Lucky, ils le plaignent. Puis du côté de Pozzo, Lucky le rend dingue. Vladimir et Estragon observent Pozzo comme des spectateurs : ils le trouvent drôle. Ils attendent la nuit pour pouvoir partir. Discours de Pozzo sur la nuit et le ciel. Pozzo leur demande leur avis sur sa prestation. A nouveau dans la position de spectateur face à acteur. Il veut offrir Lucky en spectacle. Celui-ci pense, cela les étonne. Lucky danse pour eux, mais il est fatigué et ne fait que quelques mouvements. Ils essayent de retrouver de quoi ils parlaient. Ils reprennent la journée. Très longue tirade de Lucky qui pense. Lucky est tombé. Vladimir et Estragon el soulève mais quand ils lâchent, Lucky retombe. Pozzo a perdu sa montre. Il veut partir mais n’y arrive pas. Pozzo part enfin. Ils se demandent quoi faire. Vladimir fait comme s’il connaissait Pozzo et Lucky. On ne sait plus ni ce qu’ils savent ni ce qu’ils ne savent pas. Arrivée d’un arçon. Il a un message de la part de Godot. Estragon le réprimande car il vient tard mais il avait peur e Pozzo et de Lucky. Godot annule le rendez-vous et le reporte au lendemain. Vladimir pose des questions auxquelles le garçon se contente de répondre par oui ou non. Estragon se compare à Jésus parce qu’il va à pied (il a donc lu la Bible). Godot viendra demain donc ça ira mieux d’après Vladimir. Il a sauvé Estragon dans le passé. Estragon et Vladimir n’aurait pas dû être toujours ensemble d’après Estragon mais Vladimir dit que cela ne change rien. Rien n’est jamais sûr.

Acte 2 : Vladimir chante puis reconnait Estragon. Il veut l’embrasser mais celui-ci ne veut pas que Vladimir le touche. Estragon est quelqu’un de déprimé qui a peur de la solitude. Ils se sentent mieux seuls ? Vladimir veut qu’Estragon soit content qu’il soit là avec lui. Toujours faire la même chose : attendre Godot. Estragon a oublié tout ce qui s’est passé le jour précédent. Il n’a que des bribes de souvenirs : le coup de Lucky et les os de Pozzo. Estragon s’énerve : pour lui tout est pareil. Il a toujours vécu dans la « Merdecluse ». Ils savent qu’ils parlent pour ne pas penser, ils savent donc qu’ils ne disent rien d’intéressant. Ils parlent sans arrêt car le silence les angoisse. Ils parlent de questionner, de penser, de cadavres. Tout cela n’a pas de sens. Ils ne savent plus d’où est partie la conversation. Vladimir tente de rendre la mémoire à Estragon. Estragon ne reconnait même pas ses propres chaussures. Estragon veut partir. Il veut une carotte mais il n’y a que des navets et des radis. Il veut qu’Estragon essaye les chaussures. Les chaussures lui vont. Il est susceptible. Estragon s’endort. Il fait un cauchemar mais Vladimir est là pour le rassurer. Vladimir retrouve le chapeau de Lucky. Il est rassuré : il avait raison. Ils jouent à Pozzo et Lucky. On voit l’image qu’ils avaient d’eux. Ce n’est pas fameux. Estragon revient en annonçant que quelqu’un vient. Vladimir est persuadé que c’est enfin Godot. Estragon devient fou. Ils font le guet dos à dos « comme au bon vieux temps ». Ils s’engueulent et se réconcilient de suite. Pozzo est de retour, il appelle au secours. Ce n’est pas toujours Godot. Ils continuent d’attendre. Estragon veut se venger mais il préfère aider Pozzo pour avoir sa reconnaissance. Petit discours de Vladimir sur l’idée d’aider quelqu’un. Pozzo leur propose de l’argent en échange de leur aide. Estragon semble intéressé alors que Vladimir n’y fait pas attention. Vladimir tombe aussi, il promet à Estragon de partir avec lui si celui-ci l’aide. Estragon tombe en voulant aider Vladimir. Il ne veut pas tenter de se lever tout de suite. Estragon donne des noms à Pozzo. Vladimir s’impatiente. Avec la volonté de se lever, ils se lèvent. Pozzo est devenu aveugle. Comme ils l’ont aidé alors ce sont des amis à lui. Pozzo est angoissé par le soir. Pozzo veut savoir comment va Lucky. Il ne sait pas depuis quand ni comment il est devenu aveugle. Vladimir constate que Pozzo est différent. Lucky est muet. Vladimir ne comprend plus. Vladimir réveille de nouveau Estragon. Il ne croit pas à la cécité de Pozzo. Nouvelle scène avec le garçon. Il semble que Vladimir est le seul à se souvenir. Qui est fou ? Lucky ou les autres ? Vladimir sait à l’avance ce que le garçon va dire. Ils veulent s’en aller. Ils reviendront demain pour attendre Godot. S’il vient, ils sont sauvés : amis de quoi ? Ils n’arrivent pas à partir.

Publié dans 20e siècle

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Bauchau - Le régiment noir (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Le régiment noir de Bauchau

Personnages principaux

  • Le père Pierre
  • M Eugène
  • Mme Henriette
  • Pierre, Cheval rouge
  • Le narrateur
  • François
  • Martin
  • Josse
  • René
  • Wolf
  • Stonewall Jackson
  • Johnson, Instituteur Johnson
  • Burlington
  • Dinah
  • Rachel
  • Lee
  • Gauvain
  • Le général Sherman
  • Ti – Kou
  • Shenandoah
  • Jimmy
  • Dek
  • Dr Jayne
  • Dr Orley
  • Leeuw
  • Mlle Mérence
  • Granpé
  • Valérie
  • Ulysse
  • Olivier

Résumé par parties

Partie 1 : Histoire de Pierre qui vit chez son grand-père forgeron. Il n’a pas beaucoup d’affinités avec ses parents. Il veut être comme son grand-père : forgeron ou soldat. Mort du grand-père. Sa mère ne le comprend pas. Elle lui enlève l’enclume faite par son grand-père. Quand elle le console, il lui mord la main, ils le mettent en pension pendant 10 ans chez les jésuites. Pierre veut être officier. Son père accepte à condition qu’il réussisse le concours du premier coup ce qu’il sait impossible. Ses parents l’ont piégé. Il s’enfuit à l’écurie. Le narrateur s’identifie à Pierre : il dit que comme Pierre il se sentait sans armes, il devait intervenir. Il passe la nuit avec Carabine, son cheval. Ils se consolent et s’encouragent mutuellement. Il a pris une décision, il part pour l’Amérique où il va se battre comme soldat. Il a seulement dit à sa mère qu’il partait pour quelques jours, elle pense que ça le distraira mais « ce sera […] une très longue distraction ».

Partie 2 : Il s’est engagé. Il est fantassin dans le régiment étranger : il n’y a plus de place dans l’artillerie. Il se sépare de Carabine pour aller à Washington. Il sent que la guerre commence mal. Les hauts fonctionnaires observent le spectacle comme si ce n’était pas dangereux. Il dit que pour comprendre l’infanterie, il faut le vivre. Il est caporal. Il monte la garde avec Wolf. Il trouve un sudiste. C’est Martin, il a bien réussi, il a sa propre forge maintenant. Il dit à Pierre qu’il n’a rien compris à la guerre, qu’il ne s’agit pas d’esclavage mais de puissance. Ils vont être ennemis. Attaque. Les sudistes semblent mieux organisés. Pierre, avec les réguliers, s’emparent du canon des « guis ». Ils se le font reprendre. Pierre est-il blessé ? C’est Martin qui le soigne. Il le ramène à Jackson. Il est « son prisonnier personnel ». Pierre veut rester avec lui mais Jackson refuse. Pierre est libre et va recevoir un canon car Jackson a compris qu’il les aimait. Pierre se couche. Il retrouve Johnson qui ne peut pas rentrer sinon il va être pendu. Il est étonné que Pierre fasse la guerre contre l’esclavage. Il transforme Johnson en soldat. Johnson lui raconte comment Martin les a sauvés tous les deux. Johnson joue avec son arme. Pierre lui dit d’arrêter. Ils se remettent en marche. Ils retrouvent Wolf. Wolf et Johnson sont jaloux l’un de l’autre. Ils trouvent un canon. Ils veulent tous être artilleurs. Le caporal Burlington leur prête des mules. Ils le rejoindront plus tard. Ils font partie de l’artillerie. Pierre va former les Noirs à la lecture, à l’écriture et au calcul : il faut savoir tout faire. Il constate qu’il n’y a que des Noirs du Sud qui s’engagent. Ils se battent contre leurs maîtres et pas contre le Sud. Pierre est en charge de la batterie noire mais lors de son absence pour récupérer Carabine, il y a eu une bagarre. Il ne sait pas comment le juger. Les Noirs décident de laver leur linge sale en famille. La batterie noire prend forme. Ils ont des idées bien « faites » sur le gouvernement américain. Histoire avec Lucinda, il lui fait l’amour pour en finir, elle voit l’avenir, il ne voit que la guerre. Burlington et Pierre ne comprennent pas pourquoi tellement de Noirs sont fugitifs et si peu sont dans l’armée : ils découvrent que c’est à cause de la police. Burlington explique à Pierre pourquoi Johnson a le droit à la moitié du canon : lui n’a pas d’Histoire, il aime juste les canons. La batterie noire est prête au combat mais il ne sait pas comment ils s’y comporteront. Les Noirs ont droit à leur revanche car ils ont beaucoup travaillé. Ils ont un demi-jour de congé. Il ne reste qu’à attendre « l’épreuve du feu ». Première bataille : attaque surprise des rebelles. La batterie de Pierre a mieux tenu et les a sauvés. Il veut comprendre : les Noirs ne seront pas fait prisonniers mais seront tués s’ils se font prendre. Malgré toutes les stratégies de Pierre, Jackson avance. Pierre prend du grade. Burlington ne rit plus. Pierre, Wolf et Johnson ont une idée mais il faut les laisser faire. Ils font leur colonne mais des ordres empêchent de faire ce qu’il faut. Jackson est un mauvais point pour les rebelles parce que Washington a eu peur. Johnson et Wolf vont être à la tête de nouvelles batteries noires. Pierre pense comme son père et comprend qu’ils vont gagner. Johnson est très malade, sa blessure a entrainé la fièvre, il délire. Il aime son pays (le Sud) tout comme il sait que Jackson l’aime. S’ils arrivent à l’hôpital le lendemain, « Johnson sera sauvé ». Ils sont hébergés chez un sudiste : Rachel et sa servante noire Dinah. Johnson fait l’amour à Rachel devant Pierre et Dinah qui finissent par s’embrasser. Le mélange semble très important. Histoire d’amour ou de désir entre les 4habitants ? Rachel reçoit une lettre de menace. Ils partent pour une mission d’observation. Quand ils reviennent, Dinah et Rachel ont été tuées avec le colonel qui les protégeait et la maison a été brulée. L’armée avance. Ils ont l’occasion de battre Jackson mais Hocker prend peur et demande la retraite. Lee confie ses hommes à Jackson. Les sudistes sont dans ses mains. Pierre avait prévu l’attaque mais une fois de plus, personne ne l’a écouté. Il est sûr de gagner mais il finit par être blessé, avec la peur de mourir alors que Jackson avance encore parmi ses troupes. Pierre n’est pas mort, Carabine en se cabrant lui a sauvé la vie. Il y a beaucoup de morts et de blessés. Burlington lui laisse le commandement et couvrira Johnson. Ils ont pour la première fois arrêté Jackson. Jackson fait une erreur stupide et est touché par les balles des siens. Il faut le protéger des attaques ennemies. Pierre apprend que Jackson est blessé et évacué. Il prépare une attaque. Pourquoi veut-il savoir ce qui arriverait si Jackson mourrait ? Son plan est risqué. Jackson est fort et fait des efforts pour leur échapper. Pierre veut faire Jackson prisonnier mais quand il demande à Johnson de tirer, celui-ci refuse car l’ennemi est blessé. Jackson mourra de lésions internes mais il arrivera quand même à l’hôpital et continue à donner des ordres. Pierre se réveille : il explique son geste, il a pensé « noir » et sait que, pour les Blancs, il est un salaud. Ils dansent pour fêter la mort de Jackson : noirs comme blancs. Les ennemis célèbrent Jackson et l’esclavage. Le Nord est lent et froid : il ne sait pas profiter des occasions. Wolf est très gravement blessé. Le Sud ne gagnera pas : Jackson est mort pourtant le Nord recule. Pierre commande ce qui reste du régiment. Pierre veut un régiment noir dirigé par Johnson. Il est considéré comme un Noir, tout le monde pense qu’il les aime. Il n’est plus un simple jeune officier. Johnson ne veut pas commander, il a besoin de Pierre. Le régiment noir est créé. Johnson en est le capitaine. Pierre est le seul Blanc car Wolf est mort. Ils espèrent pouvoir se recueillir sur sa tombe avant d’être tués. Il y a encore du travail avant la prochaine campagne. Première victime grâce à Johnson : celui-ci reconnait son maitre parmi les morts. Les Noirs sont déstabilisés. Pierre écrase le sexe de ce maitre. C’est un symbole pour les Noirs, un acte inadmissible pour les Blancs. Les sudistes prennent de nouveau l’avantage. Il y a un nouveau commandant : Meade. Johnson fait un rêve qui lui indique comment va attaquer Lee. Il y croit. Burlington promet de convaincre Meade. Anecdote de Brunelleschi. La bataille fait rage. Ils ne sont pas bien organisés. Johnson est blessé, il a perdu beaucoup de sang. Ils ont fait fuir Lee. Le lieutenant Buck se blesse volontairement, il ne pense pas que le Nord peut gagner. Johnson a été fait major pour avoir essayé de sauver des orphelins noirs d’un incendie. La guerre n’a rien changé à part que le Nord moleste et pend aussi des Noirs maintenant : Johnson a dû fuir devant eux alors que des soldats étaient pendus, c’est une fille qui l’a sauvé. Pierre est prêt à se battre jusqu’au bout pour les droits des Noirs. Il dit : « nous ». Pierre et Johnson rencontrent le Président Abraham Lincoln. Johnson prévoit que ce sera une très longue guerre à moins d’avoir une armée noire mais le Président pense qu’il est trop tôt. Pierre et Johnson sont affectés à l’Ouest.

Partie 3 : Alliance avec les Indiens et leur chef Ti – Kou. Shenandoah, la sœur du chef, est offert à Johnson qui comprend qu’elle n’est là que pour le servir. Il sait que les Indiens finiront par trahir. Il fait s’écrouler un barrage et brûle une forge car Shenandoah aime la liberté. Son surnom est « Cheval rouge ». Shenandoah est le piège de Ti – Kou pour battre les Blancs. Pierre passe la journée avec Shenandoah, il oublie tout et comprend ce qu’est le tout et le rien. Il ne peut pas être comme elle car il aime les canons. Ti – Kou est un ennemi mortel. Jimmy le surveille toujours. Pierre ne prendra jamais Shenandoah dans sa tente. Nouvelle stratégie. Ti – Kou et Shenandoah avancent seuls. Pierre les suit. Johnson n’a pas obéi. Pierre sauve Shenandoah mais il est touché par un éclat d’obus. Jimmy a empêché Ti – Kou de finir le travail de l’obus. Shenandoah soigne Pierre car il n’y a aucun médecin. Johnson raconte la fin du combat. Il y a eu un massacre. Il ne pense pas que celui-ci a été inutile. Shenandoah se bat contre la fièvre de Pierre. Celui-ci délire. Elle réussit à le sauver pour le moment. Johnson est toujours là pour l’aider. Il annonce aux autres que Pierre est sauvé pour le moment. Ti – Kou s’est allié avec les sudistes. Il a volé des canons. Pierre est dans un sale état. Burlington est-il mort ? La poursuite est un désastre, beaucoup de morts. Que vont faire les sudistes de Johnson ? Pierre et Dek, l’infirmier, se haïssent car ce dernier a voulu voler le collier en or. Pierre est conduit à l’hôpital. La route est très longue et difficile. Il arrive en vie à l’hôpital mais va-t ‘il survivre ? Gauvain explique à Sherman les pertes, etc… Jimmy a tout vu. Il sait que Ti- Kou a passé un accord. Il s’identifie à lui et venge Pierre et les autres en le tuant. Johnson est en vie. Il n’est pas traité comme un officier. Les sudistes veulent les vendre. Ils savent que Pierre les sauvera mais pour cela Jimmy doit le rejoindre et ne rien dire à part à Pierre. Il a enterré le corps de Ti – Kou selon les rites. Pierre inquiète les médecins. Il pense au gris et à tout ce qu’il représente de sa mère Mme Henriette aux sudistes en passant par Sainpierre. Jimmy est auprès de Pierre. Il lui fait un rapport sur la situation de Johnson et des autres. Jimmy a des herbes de la part de Shenandoah. Le Dr Orley insiste, Pierre insiste. Le Nord réplique de suite à la façon dont est traité Johnson. Les prisonniers chantent en l’honneur de Cheval rouge. La plaie de Pierre va mieux mais il a de la fièvre. L’initiation pour la guérison est longue et douloureuse mais Pierre la supporte. Johnson et lui ne font qu’un. Johnson sait que même le régiment noir va repartir vers le Sud, ce ne sera plus jamais pareil : « ils ne seront jamais plus ensemble, ils ne seront plus jamais séparés. » Qu’est-ce que cela veut dire ? Arrivée dans la ville où ils vont être vendus. Lors du lynchage, ils font peur car ils agissent comme des soldats. Mort de Rufus, porté comme un Dieu. Arrivée à la prison, il manque des hommes mais c’est la guerre. La ville sent la menace approcher. La vente des esclaves est difficile. Ils vont tous aux mines d’Atlanta sauf Johnson. Ils savent qu’ils doivent tenir 6mois. C’est à ce moment –là que le narrateur s’est engagé dans la guerre ? Johnson a été attribué à Leeuw, homme de cirque. Il l’a acheté car Johnson a la marque du lion d’après lui. Leeuw est sympathique. Il laisse le choix à Johnson entre s’enfuir ou rester. Johnson reste, il reçoit une ovation lors de sa première représentation. Pierre va de mieux en mieux. Il a repris son travail de colonel. Il va bientôt aller sauver Johnson. Johnson est sur la route avec Leeuw, il fait confiance aux lions. Leeuw est persuadé qu’en Afrique, il y a le bonheur et que la guerre n’apportera pas ce bonheur attendu. Johnson sauve les lions de Leeuw en leur trouvant un terrain de chasse. Une petite fille veut que Johnson devienne l’instituteur d’un village. Celui-ci accepte. Il pense de plus en plus à l’Afrique. La petite fille s’appelle Mlle Mérence. Pierre et son régiment sont en route pour sauver Johnson et les autres. Ils prennent la ville où avait eu lieu la vente, libère les Noirs esclaves. Ils repartent pour Atlanta. Pierre ne sait pas quoi faire pour Johnson. Tout est fait pour que l’enseignement de Johnson soit fait dans les meilleures conditions. Histoire de ce village de Noirs libres. Johnson résume l’histoire de Cheval rouge. Il est apprécié des enfants. Mlle Mérence s’occupe de tout au village. Granpé vient même la voir lors de problèmes difficiles. Elle impressionne Johnson. La chasse est toujours un bon moment. Johnson se rend compte qu’il a encore beaucoup à apprendre. Il pense à Pierre et à l’Afrique inconnue des Blancs pourtant il répond avec les enfants : « nous sommes des américains ». Pierre continue son avancée dans le Sud. Sherman l’accuse de cruauté. Pierre va voir les anciens soldats pour leur demander leur avis, ils confirment alors qu’il changera. Il réussit à peindre Mlle Mérence qui est pour lui un mélange de Johnson et Shenandoah.

Partie 4 : Johnson parle de la guerre avec les villageois. Il semble savoir ce qu’il faut faire jusqu’à ce qu’il parle avec Granpé qui lui fait comprendre la folie des Blancs qui ne doit pas être celle des Noirs. Johnson a besoin de faire l’amour. Il pense d’abord à Mlle Mérence mais le village le donne à Valérie. Il se rend compte qu’il l’aime. Il fait partie du village de Maisonchaude. Il se questionne sur Dieu. Johnson apprend l’avancée de Pierre et veut le rejoindre mais il est recherché alors il décide de rester à Maisonchaude. Va –t’il retourner un jour au régiment ou va-t ‘il continuer cette vie dans ce petit village ? Pierre a sauvé les prisonniers d’Atlanta, il a eu du mal à ne pas commander un carnage. Leeuw vient voir Pierre. Ils vont chasser. Pierre perd toute son humanité, il est animal, il est un lion. Il sent qu’il a changé. Il n’en apprend pas plus sur Johnson. Résumé de la fin de la guerre. Pierre comprend que c’était une guerre de Blancs. Personne ne fait rien pour les Noirs. Lincoln est mort. Il aimerait donner des terres aux Noirs mais le Congrès n’a rien volé. Le régiment avance dans le Sud comme modèle. La vie semble belle. Jimmy amène des nouvelles de Shenandoah. Les Blancs n’hésiteront pas à la tuer. Johnson ne demande plus de nouvelles de la guerre et en parle très peu. Cherche – t-il ses racines dans ce village ? Johnson commence à percer le secret des fleurs : un monde d’amour contre un monde « spolié » dans lequel ils vivent. Deux policiers arrivent, ils cherchent Johnson, celui-ci s’est caché. Les enfants défendent leur école. Les deux policiers partent, effrayés, mais ne raconteront rien. Johnson veut rejoindre le régiment. Granpé ne le comprend pas. Johnson a trouvé sa place dans la case, il est vaincu, désarmé. Pense – t-il encore aux canons, à Pierre, au régiment ? Il va dormir une nuit et un jour dans la case de Granpé. Mlle Mérence continue à s’occuper des fleurs car même si Johnson part, elles reviendront. Il vient voir Olivier et dit qu’ils commenceront la géométrie « dans un mois » : il reste à Maisonchaude. Johnson est bien intégré, on lui propose d’être le futur chef du village mais il refuse. A l’annonce de la mort du Président, il annonce qu’il restera définitivement à Maisonchaude : « le colonel Johnson a cessé d’exister ». Pierre ne comprend pas pourquoi Johnson ne les a pas rejoints surtout qu’il est sûr qu’il est en vie. Il retrouve Martin qui le déteste et est très mutilé. Pierre sait qu’il a perdu un ami et a très mal : « l’état du cœur est pire ». Ils continuent de descendre vers le Sud. La terre y est meilleure ? Pierre se rend compte que depuis que Johnson l’a abandonné, il ne sait plus qui il est. Il arrive à Maisonchaude. Mlle Mérence le fait entrer. Pierre ne comprend pas pourquoi Johnson ne veut pas le voir et pourquoi les enfants l’évitent. Johnson a rayé son nom de la liste du régiment. Il pense que les canons attireront Johnson, en vain. Il comprend qu’il n’est pas apprécié car il est du Nord. Il comprend aussi qu’il est le seul et sans Johnson qui l’évite. Pierre appelle Mérence, il ressent du désir pour elle. Elle dit beaucoup l’aimer. Ils dorment avec Ulysse. Johnson reste avec Granpé et apprend la langue magique. Il est la semence. Le lendemain, c’est la dernière fête du Grand Eté pour Granpé.

Partie 5 : Pierre se réveille aux côtés de Mlle Mérence : il est heureux. Il saute sur le lit avec olivier et Ulysse qui semblent enfin l’accepter. Préparatifs pour la fête du Grand Eté. Pierre est très heureux aux côtés de Mlle Mérence. Retrouvailles calmes mais joyeuses avec Johnson. Lors de la fête, combat entre Pierre et Johnson. Cheval rouge prend les choses en main et aide ainsi Johnson. La fête se termine au matin dans la joie : une nouvelle année peut commencer ?

Publié dans 20e siècle

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Bauchau - Oedipe sur la route (20e siècle)

Publié le par litteratureetfrancais

Œdipe sur la route de Bauchau

Personnages principaux

  • Œdipe
  • Créon
  • Antigone
  • Ismène
  • Polynice
  • Etéocle
  • Ilyssa
  • Clios
  • Sélénos
  • Kléa
  • Diotime
  • Narsès
  • Larissa
  • Alcyon
  • Thésée
  • Estrade
  • Calliope
  • Constance
  • Constantin
  • Adraste
  • Antiope
  • Callai
  • Hippias

Résumé par chapitres

Chapitre 1 : Œdipe quitte Thèbes, c’est sa punition. Antigone l’accompagne contre la volonté de tous. Elle est tiraillée entre son envie de rentrer à Thèbes et celle d’accompagner son père. Œdipe, aveugle, est un mendiant qui n’hésite pas à s’humilier pour avoir ce dont il a besoin.

Chapitre 2 : Clios les attaque mais Œdipe le désarme. Il finit par se mettre à leur service. Ils rencontrent des bergers de l’alliance de Sélénos qui les aideront s’ils les protègent de Ménès, ce qu’Œdipe fait. Antigone est désormais hébergée chez les bergers, elle reçoit un beau manteau. Clios va se confier à Œdipe.

Chapitre 3 : Clios raconte toute sa vie ainsi que son amour pour Alcyon qu’il a tué sans le vouloir à cause d’une dette de sang entre les deux camps. Il raconte comment il est devenu un bandit et que, s’il voulait, il y a une fiancée qui l’attend.

Chapitre 4 : Œdipe est pris de vertiges qui semblent agréables. Antigone lui refuse de mourir ce qu’Œdipe accepte à regret. Que se passe-t’il avec Thésée ?

Chapitre 5 : Ils font de la falaise une grande vague avec une barque et des rameurs qui les représentent. Antigone est douée pour « deviner » les visages. Une fois finie, la vague est impressionnante. Antigone dit qu’elle a compris et se met à pleurer. Qu’a-t-elle compris ?

Chapitre 6 : Œdipe demande à ce qu’on l’accepte à nouveau. Il est accepté par le camp de Narsès et de Diotime. Il retrouve la force de chanter et devient leur aède.

Chapitre 7 : Œdipe raconte en chantant ses « aventures ». D’abord le labyrinthe et l’affrontement avec le Minotaure. Ensuite, la tempête et la mort de Nestiade. Après cela, l’énigme du Sphinx puis, pour finir, Jocaste : sa joie et son malheur. Il connait tout de Diotime rien qu’en la touchant.

Chapitre 8 : Un messager demande à Œdipe son aide pour la guérison d’un village. Ils s’y rendent. Œdipe les guérit mais tombe gravement malade. C’est Calliope qui s’occupe de lui et le sauve de la mort. Il redevient l’Œdipe qu’il était à son arrivée au village. Calliope est une guérisseuse.

Chapitre 9 : Antigone et Clios s’aiment mais ils ne se le diront jamais. Ils se retrouvent devant la 7e porte de Thèbes. Nouvel exil. Clios défend l’honneur d’Antigone par le meurtre. Clios part épouser la fille qui l’attend.

Chapitre 10 : Œdipe et Antigone doivent quitter Narsès. Œdipe est en danger. Ils vont dans les Hautes Collines. Constance les protège. Œdipe leur raconte son histoire qu’ils qualifient « d’histoire d’enfant malheureux ». Œdipe et Constance font des randonnées.

Chapitre 11 : Histoire des Hautes Collines : les habitants ont été chassés. Adraste et la jeune Reine sont proches et cherchent un moyen de sauver leur peuple de la prochaine guerre avec les Achéens.

Chapitre 12 : Histoire de Constance. Le peuple a perdu sa dernière reine. Il aimerait qu’Antigone soit cette reine et Œdipe son aède, ils éviteraient la guerre mais Œdipe ne quittera pas la route.

Chapitre 13 : Les Thébains viennent chercher Œdipe et Antigone sans succès. Antigone leur apprend l’art de la pique pour qu’ils puissent survivre à la prochaine guerre. Après un an, ils repartent sur la route avec l’aide de Constantin.  Antigone pense encore à Clios.

Chapitre 14 : Ils repartent sur la route dans le but de se perdre. Antigone doit laisser Œdipe se débrouiller. Qui est Sophocle ? Pourquoi Œdipe veut-il aller à la forêt des Enigmes ? Ils se rapprochent d’Athènes.

Chapitre 15 : Narsès raconte à Diotime ce qui est arrivé à Colone. Œdipe est entré dans la forêt ce qui met le peuple en colère : Thésée l’apaise. Créon veut prendre Œdipe tout comme le veut Polynice. La guerre pour le trône aura lieu. Clios tient encore à Antigone malgré sa femme et ses enfants.

Chapitre 16 : Clios comprend qu’Œdipe va mourir ou disparaitre. Il va sur la route après les rites de ses filles. Après son passage, le chemin disparait. La seule à être calme c’est Antigone qui sait qu’Œdipe sera toujours sur la route. Ce chapitre est raconté par Clios. Antigone veut empêcher la guerre entre ses deux frères.

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Bauchau - Antigone (20e siècle)

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Antigone de Bauchau

Personnages principaux

  • Antigone
  • Ismène
  • Clios
  • Io
  • Etéocle
  • Polynice
  • K.
  • Stenbos
  • Hémon
  • Créon
  • Main d’or
  • Vasco
  • Zed
  • Dirkos
  • Patrocle
  • Timour

Résumé par chapitres

Chapitre 1 : Clios a peint une fresque. Antigone n’en est pas satisfaite, il la retravaille. Finalement, ils en sont tous satisfaits. Antigone va retourner à Thèbes malgré tous les dangers de la guerre entre ses frères.

Chapitre 2 : Clios l’accompagne sur la route. Cela fait dix ans qu’elle a quitté Thèbes. Il n’ira pas jusque là-bas avec elle. Le dernier soir, ils dansent : elle ressent à la fois un grand bonheur et de la tristesse.

Chapitre 3 : Ils ont du mal à se séparer. Clios lui dit d’aller voir K et de ne faire confiance qu’à lui et à Ismène. Elle prend le chemin de Thèbes et ne se retourne pas.

Chapitre 4 : Arrivée à Thèbes, elle fait déjà scandale. Ismène l’accueille mais la malmène. Elles se « détestent cordialement ». K semble être un ami fidèle. Etéocle n’écoute pas Antigone qui veut empêcher la guerre. Thèbes a beaucoup changé.

Chapitre 5 : Elle retrouve Hémon, son cousin. Elle a sa propre maison. Etéocle lui explique pourquoi il va y avoir la guerre. Il n’y a aucun moyen de l’empêcher. D’après Ismène, Antigone est trop proche d’Hémon et c’est dangereux à cause de Créon.

Chapitre 6 : Créon veut faire peur à Antigone, il n’y arrive pas. Etéocle a gagné une première victoire. Hémon leur raconte la bataille. Il a failli tuer Polynice. Antigone espère encore réussir à tout arrêter.

Chapitre 7 : Etéocle veut deux sculptures de Jocaste : une pour lui et une pour Polynice. Antigone finit par accepter. Elle demande de l’aide à Ismène : celle-ci doit lui parler de leur mère. Elle doit souffrir à sa place ?

Chapitre 8 : Ismène évoque tous les souvenirs passés heureux ou non : elle parle de Jocaste et des jumeaux.

Chapitre 9 : Elle a fini les sculptures. Elle les montre à Etéocle qui les admire. Ils sont en « froid » car Etéocle veut absolument garder Thèbes. Elle doit les ramener chez Polynice, c’est le dernier espoir. Y croit-elle ? Hémon voulait fuir avec elle mais elle a refusé.

Chapitre 10 : La danse les transporte. Antigone se sent légère.

Chapitre 11 : Antigone va chez Polynice. Elle lui offre Nuit. Il recherche Jour pour l’offrir à Etéocle. Polynice se rend compte de la force d’Antigone. Il n’y a aucun espoir : la guerre aura lieu et elle ne pourra pas l’empêcher comme elle n’a pas su arrêter le combat entre Nuit et Jour.

Chapitre 12 : K et Main d’or doivent partir pour sauver la vie de K. Antigone va s’occuper des malades. Ils sont de plus en plus nombreux. Ismène tente de l’aider au mieux. Rencontre avec Dirkos et Patrocle qui chantent les poèmes d’Œdipe.

Chapitre 13 : Il y a de plus en plus de malades et il n’y a plus d’argent. Antigone se remet à mendier sans succès. Elle est protégée par Vasco et Zed. Elle revient enfin sans Hémon qui est toujours à la guerre.

Chapitre 14 : Elle continue à mendier et attend toujours le retour d’Hémon. Elle a des visions : elle sait pour Etéocle et Vasco face à Polynice et elle sait Main d’or et K sur le chemin de la montagne.

Chapitre 15 : Retour d’Hémon, il a blessé Tim, fidèle ami de Polynice. Après avoir été guéri par Antigone, il lui apprend à manier son arc. Elle réussit ses tirs, elle doit apprendre à Hémon et aux archers.

Chapitre 16 : Etéocle a besoin d’Antigone et de son don d’archer. La guerre est horrible. Elle aurait pu tuer Polynice pour finir la guerre, elle ne fait que l’avertir.

Chapitre 17 : L’assaut a eu lieu. Polynice est blessé. Bataille entre Polynice et Etéocle. Ils meurent tous les deux. Victoire de Thèbes. Créon est au pouvoir. Antigone est prisonnière dans le palais. Une fois la paix assurée, Hémon veut partir avec elle.

Chapitre 18 : Enterrement d’Etéocle. Vasco se tue juste après le sacrifice de Jour. Créon fait droguer Antigone mais celle-ci avec l’aide d’Hémon qui lui a donné de l’eau réussit à s’échapper et à se cacher.

Chapitre 19 : Elle apprend que Créon veut laisser Polynice aux vautours. Elle refuse. Ismène est enceinte. Elle sauve Polynice et accepte d’aller au tribunal.

Chapitre 20 : Elle est condamnée à mort, Hémon ne pourra rien pour elle. Grâce à un cri, elle a sauvé la vie d’Ismène et du bébé. Il appelle les soldats pour emmener Antigone à la mort.

Chapitre 21 : Elle veut éviter une autre guerre et le sang. Elle accepte d’être emprisonnée vivante dans la grotte. Ils espèrent tous qu’Hémon viendra.

Chapitre 22 : Elle est seule. Elle se confond avec Io qui prévient les autres. Hémon arrive trop tard, il renie son père. Antigone est morte. Io veut ses enfants.

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Phonétique (Ancien Français)

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PHONETIQUE - MORPHOLOGIE - GRAPHIE

 

IIIe siècle :

  • Syncope
  • k+t> yt

 

IVe siècle :

  • Sonorisation des consonnes intervocaliques + devant r

 

Ve siècle :

  • Palatalisation
  • u bref final > o fermé

 

VIe siècle :

  • effet de Bartsch
  • b > v

 

VIIe siècle :

  • voyelles finales et prétoniques internes s'amuissent
  • dépalatalisation
  • réduction des géminées
  • l > l vélaire

 

VIIIe siècle :

  • fermeture des voyelles devant consonne nasale

 

IXe siècle :

  • y se vocalise en i
  • les consonnes implosives s'effacent

 

XIe siècle :

  • l vélaire se vocalise en u
  • nasalisation de a, e et o

 

XIIIe siècle :

  • nasalisation de i et u
  • bascule de l'accent
  • réduction des diphtongues
  • lettres étymologiques ou diacritiques reviennent
  • simplification des affriquées

 

XIVe siècle :

  • ouverture des voyelles nasalisées
  • désagrégation des déclinaisons, présence des pronoms personnels
  • réduction des hiatus

 

XVIe siècle :

  • apparition des accents
  • effacement des consonnes finales

 

XVIIe siècle :

  • loi de position
  • e central final s'amuit

 

XVIIIe siècle :

  • dénasalisation

Publié dans Ancien français

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Conjugaison (Ancien français)

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AVOIR

Présent Indicatif

Présent Subjonctif

Imparfait

Passé simple

Ai

Aie

Avoie

Oi

As

Aies

Avoies

Eüs

A

Ait

Avoit

Ot

Avons

Aions

Avions

Eümes

Avez

Aiez

Aviez

Eüstes

Ont

Aient

Avoient

Orent

 

ESTRE

Présent Indicatif

Présent Subjonctif

Imparfait

Passé simple

Sui

Soie

Estoie

Fui

Es

Soies

Estoies

Fus

Est

Soit

Estoit

Fu

Somes

Soions

Estions

Fumes

Estes

Soiez

Estiez

Fustes

Sont

Soient

Estoient

Furent

 

ALER

Présent Indicatif

Présent Subjonctif

Imparfait

Passé simple

Vois

voise

Aloie

Alai

Vas

voises

Aloies

Alas

Va

voise / aille

Aloit

Ala

Alons

voisions

Alions

Alames

Alez

voisiez

Aliez

Alastes

Vont

voisent

Aloient

Alerent

 

DEVOIR

Présent Indicatif

Présent Subjonctif

Imparfait

Passé simple

Doi

Doie

Devoie

Dui

Dois

Doies

Devoies

Deüs

Doit

Doie

Devoit

Dut

Devons

Doiens

Devions

Deümes

Devez

Doiez

Deviez

Deüstes

Doivent

Doient

Devoient

Durent

 

DIRE

Présent Indicatif

Présent Subjonctif

Imparfait

Passé simple

Di

Die

Disoie

Dis

Dis

Dies

Disoies

Desis

Dit

Die

Disoit

Dist

Dimes

Disons

Disions

Desimes

Dites

Disiez

Disiez

Desistes

Di(s)ent

Disent

Disoient

Distrent

 

FAIRE

Présent Indicatif

Présent Subjonctif

Imparfait

Passé simple

Faz

Face

Fesoie

Fis

Fes

Faces

Fesoies

Fesis

Fet

Face

Fesoit

Fist

Fesons

Faciens

Fesions

Fesimes

Faites

Faciez

Fesiez

Fesistes

Font

Facent

Fesoient

Firent

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Barthes - S/Z (20e siècle)

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Barthes - Mythologies (20e siècle)

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Mythologies de Barthes

Mythologies

Le monde où l’on catche : Description des bienfaits du catch qui est un spectacle qui montre la Justice, le Bien et le Mal dans toute sa splendeur. Catch équivalent au théâtre qui montre la Douleur. Le catch est une « catharsis » très réelle. Il ne doit pas être considéré comme un sport mais comme un spectacle.

L’acteur d’Harcourt : Les studios d’Harcourt montrent le visage de l’acteur dans sa « ville » qui n’est que mythe. Il n’y a que sur la scène où il vit sa vraie vie. L’acteur ne ment pas, il représente la vie tout comme ses photos le représentent : angélique, viril ou pur ?

Les Romains au cinéma : Critique du film Jules César où les acteurs ont tous une frange pour signifier qu’ils sont Romains et suent tous parce qu’ils pensent. Le signe est trop caricatural pour être vrai et non pas tourné en dérision. Il n’y a rien de « naturel » dans ce signe.

L’écrivain en vacances : « L’écrivain en vacances » est une façon de mystifier encore plus l’écrivain car sa « vocation » semble le suivre partout : il ne sera jamais un simple vacancier. Pour cela, il faudrait que son travail soit désacralisé pour que ce qu’il fait paraisse normal.

La croisière du Sang bleu : La croisière du Sang bleu a prouvé à quel point le roi est à la fois Roi-Dieu et Roi-Objet. Dieu parce que tout ce qu’il fait de commun avec les hommes surprend : il se rase seul ! Objet car tout est prévu pour lui, il est lié aux autres Rois. Pourtant malgré cette croisière qui sonne comme une « réserve », les rois gardent et surveillent leur pays.

Critique muette et aveugle : Dénigrement des critiques qui ne dont pas leur métier correctement quand une pièce ou une œuvre ne leur plait pas. Ils ne l’expliquent pas et disent seulement ne pas la comprendre, ce qui entraine le public. D’après lui, même s’il n’explique pas, le philosophe lui a compris et tente d’expliquer.

Saponides et détergents : Comparaison psychanalytique des détergents et de leur publicité avec la vie humaine. La Javel tue les saletés, les poudres ne font que séparer : rôle de la police. Il faut masquer le côté destructeur.

Le Pauvre et le Prolétaire : Charlot réussissait à faire coïncider Pauvre et Prolétaire. Sa simplicité qui fait résulter une sorte d’anarchie est un chef-d’œuvre en art.

Martiens : Barthes montre que les Martiens ne sont en fait qu’un autre nous. Que cela relève du mythe de l’identification. Cet autre est juste un peu plus avancé pour pouvoir être Juge, et c’est cette peur du Juge qui fait « la peur » des Martiens.

L’opération Astra : Il explique en utilisant la publicité Astra (pour de la margarine) que le mal est supportable car il vaut mieux un mal contingent à un mal essentiel.

Conjugales : Il explique les trois types de mariage : grand mariage, mariage d’amour ou de vedettes. Les trois types sont nécessaires au public surtout le 2e qui est de sa condition.

Dominici ou le triomphe de la littérature : Dominici a été condamné par la littérature car il n’y avait pas de preuves mais une « psychologie » possible. Il a été condamné parce qu’on lui a volé son langage au nom du langage : on n’a pas cherché à le comprendre.

Iconographie de l’abbé Pierre : Barthes examine les « styles » de l’abbé Pierre qui se veut neutre et est pourtant très représentation de son ordre et de sa religion.

Romans et Enfants : Barthes montre que la femme peut être égale à l’homme dans la création mais qu’au fond elle doit rester femme et avoir des enfants. Il lui laisse sa place dans le couple peu importe ce qu’elle fait et ce qu’elle est.

Jouets : Les jouets ne sont pour l’enfant que le monde de l’adulte à sa taille. Ils le préparent à accepter la vie. Il ne sera pas créateur. Les jouets sont là pour l’usage non pour le plaisir.

Paris n’a pas été inondé : La crue de 1955 n’a pas été une réelle catastrophe mais plutôt une fête. Elle a permis de créer un Paris plus maniable et a permis une solidarité entre les habitants, inexistante auparavant ?

Bichon chez les Nègres : Critique de l’histoire de Bichon chez les Nègres qui est idiote car c’est un héroïsme ridicule. Les Blancs sont présentés comme des Dieux alors que toutes les caricatures Noires sont présentes : cannibales, voleur,… Il précise que l’histoire vient de Match et pas de l’un de nos grands auteurs qui laisseraient le bénéfice du doute.

Un ouvrier sympathique : Etude du film de Kazan avec cette idée récurrente de présenter un mal pour cacher l’autre ainsi que celle de Justice et d’Etat qui sont la même chose. Critique du jeu de Blando ? Utilisation des méthodes de Brecht.

Le visage de Garbo : Décryptage du visage de Garbo qui est une Idée platonicienne. Une beauté non pas physique mais presque insaisissable.

Puissance et désinvolture : Il montre que dans les films certains éléments ne sont pas menaçants, ils préparent seulement une action et qu’il en est de même dans la vie.

Le vin et le lait : Mythe du vin qui est un Dieu pour les Français. Personne ne comprend celui qui refuse de boire du bin qui est signe de sociabilité et non d’ivresse. Son contraire n’est pas l’eau mais le lait.

Le bifteck et les frites : Le bifteck comme le vin est un élément français typique qui conditionne. Tout le monde doit en manger peu importe la cuisson. C’est un élément de notre culture associé aux frites qui sont le signe de notre « francité ».

« Nautilus » et « Bateau ivre » : Il parle des mondes crées par Verne qui ne sont que des mondes fermés et finis sans aucune possibilité de liberté ou de sortie : le modèle typique en est le navire, le « nautilus » qui est un monde complètement fermé car une fois en mer il n’y a plus possibilité d’en sortir. « Le bateau ivre » est le seul bateau objet et non prison car il dit : « je ».

Publicité de la profondeur : Il montre l’évolution de la pensée française sur la propreté. Les crèmes de beauté doivent être faites d’eau et non plus d’huile qui semble poreuse et donc sale.

Quelques paroles de M Poujade : Poujade pense le monde comme des égalités et condamne la dialectique qui ferait du monde un monde ouvert. En gros, il condamne la culture comme le faisait les fascistes.

Adamov et le langage : D’après les théories poujadistes, tout ce qui n’est pas dans le calcul est symbole. Ainsi, Adamov, dont le langage est juste autre, est devenu symboliste à cause de ses machines à sous inhabituelles dans le théâtre.

Le cerveau d’Einstein : Einstein est l’homme typique du mythe : à la fois machine et magique, il a ouvert une porte sur le monde mais celle-ci par son sacré s’est refermée. Il a réconcilié l’homme et sa puissance avec la nature.

L’homme –jet : L’homme-jet est une sorte de demi-dieu, réifié car il est inscrit dans le non-mouvement parce qu’il « dépasse » la vitesse. Il perd toute humanité à cause de sa combinaison qui le change.

Racine est Racine : Critique de la tautologie qui fait de Racine autre chose que Racine. Il faut être pur pour le comprendre, etc… Racine c’est Racine.

Billy Graham au Vel’ d’Hiv : Il parle de la campagne du docteur Graham pour « convertir » la France. Il compare cette séance du Vel’ d’Hiv à une séance d’hypnotisme. Cette campagne n’est en fait que politique.

Le procès Dupriez : La justice pour condamner cherche un cause, une raison comme le procès Dupriez alors que la psychanalyse qui doit analyser sa folie l’envoie au bourreau comme rationnel. Cela montres les oppositions entre justice, défense et psychanalyse.

Photos chocs : Le problème des « photos chocs » d’après Barthes, c’est qu’elles sont trop construites, elles ne font plus rien ressentir. La photo ne fait que montrer « le scandale de l’horreur ».

Deux mythes du Jeune Théâtre : Les spectateurs attendent de l’acteur qu’il sur et qu’il exagère les émotions car il a payé. De même, l’invention, même inutile, est toujours justifiée par le « style » qui enferme l’homme dans une non –réflexion. Le style ne devrait être qu’une technique d’évasion.

Le Tour de France comme épopée : Mythe le plus long. Barthes présente le Tour de France comme une épopée. L’homme se bat contre la Nature, il y a des règles, des héros. Il se base sur le Tour de France de 1955.

Le « Guide Bleu » : Critique du « Guide Bleu » qui ne fait que citer des monuments religieux sans intérêt car séparés du côté humaniste. Les habitants, la langue, la vie du pays ne comptent pas : cela est stupide.

Celle qui voit clair : Barthes montre que le courrier du cœur fait pour la femme ne lui octroie pas la liberté qu’elle croit. La femme n’existe que par son statut juridique.

Cuisine ornementale : Elle, car son public est populaire, fait une cuisine ornementale, de rêve. Tout n’est que décoration inaccessible pour apporter un peu de rêve.

La croisière du « Batory » : Le « batory » est une excuse pour voir la Russie en tant que touristes pour les journalistes du Figaro. Ils constatent dans la rue que leurs critiques sont justifiées : le communisme est encore pesant : tous rêvent de la France comme symbole de la liberté pourtant : « La liberté en vitrine… mais l’Ordre chez soi… »

L’usager de la grève : La grève est un « scandale » pour l’usager qui joue un rôle de petit-bourgeois. La grève est en fait acte de solidarité et de liberté contre cet état que l’usager juge « naturel ».

Grammaire africaine : Barthes critique la grammaire africaine qui interprète les mots comme elle veut et s’arrange pour que sa grammaire soit déformée afin d’aider la politique.

La critique Ni-Ni : La critique du « Ni-Ni » d’après Barthes est en retard sur la littérature qui ne fait plus de son « style » son point d’orgue et encore moins du balancement entre notion positive et négative.

Strip-tease : Il explique pourquoi le strip-tease n’est pas érotique : tout est fait pour maitriser cet érotisme en en faisant un sport, un travail, une passion voire une vocation. En France, il est naturalisé.

La nouvelle Citroën : Jeu de mot entre DS et « déesse ». C’est un mythe petit-bourgeois où l’apparence et la médiatisation ont joué un grand rôle mais le meilleur démystificateur étant le toucher, tout le monde se l’approprie.

La littérature selon Minou Drouet : Critique de la volonté de classer la littérature comme pour les écrits de Minou Drouet qui sont acceptés seulement si c’est de la poésie. Critique de la volonté de la bourgeoisie d’avoir des enfants-prodiges et de tout réduire à une seule chose ou objet.

Photogénie électorale : Analyse des photos électorales qui sont en fait un appel au vote jouant sur l’identification de l’électeur. Cela donne un côté physique à la politique. La position joue un grand rôle dans le sens que prend la photo.

« Continent perdu » : Analyse de ce film qui montre l’Orient comme un Occident un peu idéalisé avec de belles couleurs qui ne respectent pas l’Orient mais l’image que s’en fait un occidental.

Astrologie : Etude de l’astrologie qui est plus description que prédiction. Il la nomme : « littérature du monde petit-bourgeois ».

L’art vocal bourgeois : Il critique le fait de toujours ajouter des détails aux émotions à tel point qu’elles en deviennent irréelles. Cette tendance au détail est à mettre sur le compte de la petite-bourgeoise.

Le plastique : Barthes parle du plastique et des conséquences qu’il a eu sur le monde : la ?nature n’est plus une Idée, elle est commune car le plastique est partout, il est devenu l’élément, la substance principale de notre monde.

La grande famille des hommes : Critique de « la grande famille des hommes » qui ne signifie rien car même si naissance, mort voire travail nous sont à tous communs, ils n’ont d’intérêts que parce qu’ils sont liés à notre Histoire.

Au music-hall : Eloge du music-hall où le temps est réel et le spectacle travail malgré toute la magie qui l’entoure.

« La dame aux camélias » : Révèle le mythe de l’Amour qui n’est en fait qu’une passion qui s’explique suivant le lieu d’où provient l’amoureux. Marguerite se sait aliénée et objet mais ne se voit pas dans une autre situation.

Poujade et les intellectuels : Poujade critique les intellectuels dits oisifs car ils ne servent à rien. Il leur oppose le corps qui est utile. Il ne les condamne cependant pas tous, seulement ceux qui jugent, qui regardent mais au fond son anti-intellectualisme ne serait rien sans les intellectuels qui sont un mal nécessaire.

Le mythe, aujourd’hui

Le mythe est une parole : Le mythe est, pour Barthes, toute parole voire image qui donne un sens. Le mythe n’est jamais éternel car il est lié à l’histoire. Toute chose peut devenir un mythe.

Le mythe comme système sémiologique : le mythe comme le montre la sémiologie est un métalangage qui repose sur la langue-objet. Il se constitue de trois éléments : la forme, le concept et la signification.

La forme et le concept : Il explique que la forme ne se sépare pas du sens initial, elle l’appauvrit seulement. Le mythe est la cause du néologisme cat celui-ci exprime une idée « fausse » d’une chose comme dans l’exemple de la Chine.

La signification : Le mythe est dynamique mais ne doit pas avoir une signification trop pleine sinon il n’interpelle pas le lecteur. Rendre un mythe immobile pour l’analyser c’est lui enlever son côté mythique pour ne laisser que parole. La parole qui est utilisée par le mythe est une parole volée et forcément mal restituée.

Lecture et déchiffrement du mythe : Le mythe naturalise le concept car sans cela soit il le trompe soit il le dépasse. La lecture du mythe se fait en dehors du temps et du savoir.

Le mythe comme langage volé : Le mythe vole tout langage et plus le langage résiste, plus le mythe s’infiltre. La seule solution pour lutter contre le mythe serait de le mystifier à son tour comme le fait Flaubert dans Bouvard et Pécuchet

La bourgeoisie comme société anonyme : Il critique le fait que la bourgeoisie se veut anonyme alors que ses effets sont partout. Elle est très idéologique. Elle constate et perçoit mais n’explique jamais.

Le mythe est une parole dépolitisée : Tous les mythes sont politiques et même si certains sont endormis, ils sont toujours présents. Le mythe se sert du métalangage. Si nous ne voyons pas le côté politique d’un mythe c’est que celui-ci ne nous est pas adressé.

Le mythe, à gauche : Le mythe de « gauche » est un faux mythe, irréel car créé sans fabulation et sans réelle nécessité. Il est produit sur commande, est imparfait et ne ment pas alors que d’après Barthes, le mensonge est une richesse pour le mythe.

Le mythe, à droite : Barthe donne sept éléments qui constituent le mythe bourgeois tels que la tautologie ou le ninisme. L’homme dont l’image est donnée par le mythe est figé dans la Nature qui n’est qu’un Usage à transformer.

Nécessité et limites de la mythologie : Le mythologue de par sa fonction est exclu du monde social par son habitude à décrypter les mythes. Les hommes modernes sont aliénés car ils n’arrivent pas à saisir l’instabilité du réel : soit on saisit l’objet et nous le mystifions, soit nous le restituons encore mystifié.

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Barjavel - Le grand secret (20e siècle)

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Le grand secret de Barjavel

Personnages principaux

  • Jeanne Corbet
  • Paul Corbet
  • Roland
  • Les chefs d’Etats
  • Les scientifiques
  • Samuel Frend
  • Mr Smith alias Summer
  • Bahanba
  • Den
  • Han
  • Annoa

Résumé par parties

Partie 1 : Appel inquiétant pour Nehru qui se dirige tout de suite vers Bombay. Jeanne trompe son mari avec Roland, il semble être au courant. Nehru entend son message et passe 5heureus avec l’homme qu’il devait rencontrer. Son destin semble mêler à celui de Jeanne. Jeanne et son amant ont loué un appartement. Nehru rend visite aux plus grands chefs –d’Etats qui acceptent tous de faire ce qu’il a dit. Le papillon brun taché de bleu est un élément clé ? L’ami de Nehru meurt dans un accident criminel. Amour de Jeanne et de Roland avec la disparition d’un médecin et de sa famille en Russie. Roland continue à faire l’amour à sa femme alors que Jeanne ne touche plus son mari qui est au courant. Disparitions de chercheurs à travers le monde. Roland devient chef suite au départ du sien qu’il croit en vacances. Amour de Jeanne et Roland qui « visitent » Paris. On les écoute. Roland prononce la phrase clé et son laboratoire est incendié. Il n’y a probablement aucun survivant. La tentative d’enlèvement de Jeanne échoue. Frend, lui, réussit à l’emmener. Jeanne apprend par Frend que Roland n’est pas mort. Paul se mêle de l’affaire et rencontre même le Président. Frend a été rappelé à Washington. Jeanne le suit. Elle ne cesse de chercher Roland. Elle échappe à une seconde tentative d’enlèvement. La Reine d’Angleterre lui conseille de se laisser faire. Les affaires et les maisons des disparus brûlent. Il n’y a plus aucune trace de leur existence. Il en est de même pour Frend qui ignore Jeanne. Elle apprendra qu’elle a mal fait en résistant à l’enlèvement. La femme de Roland s’en sort bien, elle se remarie et pleure à peine l’enlèvement de ses enfants. Jeanne fait le lien entre le Feu de Villejuif et celui de Bombay. Elle veut explorer la piste Nehru. Lettre de Jeanne pour Roland. Elle part à la recherche d’une biologiste qui a quitté le laboratoire deux mois avant qu’il ne brûle. La biologiste lui raconte la journée de la veille de la visite de Nehru, jour où tous ont été mis en congés puis licenciés. Smith/ Summer fait de nombreuses affaires illégales. Il fait tuer Kennedy par Oswald. Frend disparait. Paul reçoit une lettre de jeanne lui disant : »Adieu », elle rejoint Roland. Disparition de nombreux spécialistes, tous n°1 dans leur domaine. Mort de Paul. Description de l’ilot 107. Rien ne doit en sortir. Jeanne s’apprête à y entrer. Découverte du secret par Johnson lors de sa présidence. Jeanne rejoint Roland en parachute. Arrivée de Jeanne, elle entend Roland. Retrouvailles. Roland n’a pas vieilli en 17ans. Jeanne traverse la citadelle sous le choc. On apprend ce qui a été découvert à Bombay : l’immortalité, contagieuse.

Partie 2 : Expérience du papillon et de la rose. L’immortalité est le propre de l’homme. La suite du secret est révélée.

Partie 3 : Dans l’Ile, demain est une certitude. Visite du paradis, Roland a peut-être eu un autre fils. Rien ne meurt si ce n’est pas tué. Roland vivait avec une femme avant l’arrivée de Jeanne. Présentation des peurs de Bahanba. Jeanne semble jalouse de Lony (ex-conjointe de Roland). C’est une vie éternelle pour tous. Présentation d’Han et Annoa. Jeûne de 7jours de Bahanba. Les enfants sont heureux. Annoa et Han font l’amour et s’aiment. Elle est enceinte à cause du jeûne ! Fin du jeûne de Bahanba. Il a fait peur aux enfants mais ceux-ci sont contents de le voir en vie, il est en mission sur l’Ile. Il a monté en secret une valise bleue. Visite de l’Ile et présentation du principe de liberté. Vision du papillon « presque » mort, réduit au minimum. Tout le monde n’est pas forcément contaminé. Jeanne ne semble pas vouloir vivre éternellement. Le vol de Paris était une ampoule de JL3. Kroutchev met en place une porte de sortie vers l’espace. Les générations oublient la sagesse, sur l’Ile ce ne sera pas le cas. Les Grands qui ne sont plus que 4 veulent garder un lien entre l’Ile et le monde. Roland se rend compte que pour Jeanne le temps est passé. Il rejoint Lony et lui fait deux fois l’amour. Beaucoup d’informations arrivent à L’Ile, ont-elles un intérêt ? Frend a une mission secrète. Les enfants voient les images d’un « autre » monde. Han et Annoa s’aiment sans savoir se le dire. Jeanne est heureuse de ne pas être contaminée. Elle veut essayer le C41. Jeanne trouve un peu de réconfort à s’occuper d’Annoa. Volonté de trouver une nouvelle planète habitable. Le projet est au point mort faute de moyens. Premier cours d’accouchement sans douleur pour Annoa. Il y a un petit espoir qui renait pour Roland et Jeanne. Bahanba annonce qu’il va mourir, Den est un génie. Découverte du poumon et du pouvoir du feu. Bahanba explique qu’il va mourir … il va jeûner jusqu’à ce que la mort vienne le prendre. Toutes les filles qui ont jeûné ont fait l’amour. Les enfants sont émerveillés par le ventre d’Annoa. Kennedy avait pris du JL3 à cause de sa maladie. Les autres Grands l’ont fait assassiner. Discussion autour du problème des filles enceintes. Avortement ou pas ? Appel au secours d’Han. Accouchement d’Annoa réussit. Que va-t’il arriver à sa fille ? Nixon s’inquiète à cause de la Chine. Mao aurait-il pris du JL3 ? Réunion chez Bahanba pour le conseil sur la réunion inachevée. Jeanne est contaminée. Le C41 ne fait pas effet, elle est déprimée. La docteur Lins ne sait pas comment faire avorter plus de 100filles contre leur gré. Les enfants sont intenables, ils détruisent tout sur leur passage. Suite au chaos régnant sur l’Ile, Frend l’a fait exploser. De Gaulle a été tenté par le JL3 sans pour autant le prendre. Han et Annoa sont-ils morts dans l’explosion ?

Publié dans 20e siècle

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